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La Wallonie veut changer la règle de l'accord avec "avoir"

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Il y a 7 heures, Maurice Clampin a dit :

:pap:   Je ne crois pas du tout qu' il n' y ai jamais eu de dogmatisme dans l' orthographe qui est la notre depuis au moins le début du vingtième siècle

Donc, en 1905, quand l'élite de France se soulève contre les projets de réforme orthographique sous prétexte que "L’Académie se confesse très attachée à l’orthographe étymologique à laquelle la commission chargée de préparer la simplification de l’orthographe se montre très hostile." et qu'elle dénie aux linguistes (appelés philologues à l'époque) toute autorité sur la question parce que ceux-ci seraient dépourvus de "vive sensibilité artistique", ce n'est pas dogmatique ? 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 27 minutes, PLS maker a dit :

Et quand la logique n'existe pas, on fait quoi ? ^^"

C'est ce que les enseignants faisaient auparavant : mettre le paquet sur l'explication grammaticale. Certes, ça donnait des élèves capable, mieux qu'aujourd'hui, de faire ces accords. Mais tout le temps nécessaires à l'apprentissage de ces règles avait une contrepartie : on avait moins le temps d'apprendre le vocabulaire français :D

Bref, vous aviez des élèves qui connaissaient bien la grammaire mais qui, en dictée, n'arrivaient pas à découper une phrase lue par l'instituteur correctement, ce qui montrait que d'une il ne connaissait pas tous les mots mobilisés et que de deux il n'arrivait pas à manier la langue. 

Depuis les années 70, l'enseignement du français au primaire privilégie le sens à la grammaire. Résultat, on a des élèves qui font plus de fautes grammaticales, mais qui ont un stock de vocabulaire sensiblement plus riche et qui découpent mieux leurs phrases. 

Bref, n'ignorez pas ce qu'implique un apprentissage ardu d'une règle qui n'a de toute façon plus cour depuis plus d'un siècle, qui résultait d'ailleurs d'une des règles les plus mal chiée de notre langue. 

Quel dommage de ne plus apprendre une règle qui n'a plus cour dans la langue réelle :( Jean-pleure.

C'est ce que j'ai expliqué en page 1, dans le rajout que j'ai fait à mon premier post : il y a bel et bien une logique (singulier/pluriel/féminin/masculin).

Peut-être que les règles ont été instituées pour ceux qui ne comprenaient pas cette logique, mais beaucoup de personnes dont moi n'ont pas besoin de se rappeler les règles pour savoir comment s'accordent les verbes au passé à cause de cette logique.

A l'époque, les systèmes de notation ne donnaient pas vraiment le choix d'être bon ou pas en français, 5 fautes dans une dictée, c'était 0/20 (sans parler des 1/2 points et des 1/4 de points pour les fautes d'accents ou de ponctuation), dictées piochées dans un grand roman d'auteur. Mais au moins, on entrait en 6ème avec un français maîtrisé dans ses bases essentielles.

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il y a 2 minutes, Swannie a dit :

C'est ce que j'ai expliqué en page 1, dans le rajout que j'ai fait à mon premier post : il y a bel et bien une logique (singulier/pluriel/féminin/masculin).

Oui... Mais c'est une logique accessoire. En l'occurrence, votre contre-exemple est faux, l'absence d'accord vocalisable avec avoir n'empêche nullement l'accord, vocalisable, avec être, puisque dans ce cas là les cas grammaticaux de mangé et de bon ne sont pas les mêmes ! 

L'invariabilité de l'un ne justifie pas l'invariabilité de l'autre. 

IL y aurait d'autres exemples, plus pertinent, avec par exemple des sujets multiples ou différenciés, mais des exemples qui se retrouvent vraiment rarement dans la langue, y compris à un niveau universitaire. 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 50 minutes, PLS maker a dit :

 

C'est un procès injuste fait aux promoteurs de la suppression de cette règle, dont le leitmotiv est, au contraire, que l'apprentissage de règles désuètes, qui n'ont plus rien à voir avec la réalité du français, fait perdre du temps à l'enseignement du français et des autres matières ! ;) 

Ils seront jolis les bouquins si ça passe, pouahhh de quoi dégouter de lire

Je suis encore en train de me demander comment la Wallonie peut se permettre de modifier la langue française, pourquoi ils ne le font pas que chez eux, les Wallons ? (et même dans toute la Belgique, libre à eux):search:

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il y a 6 minutes, Swannie a dit :

A l'époque, les systèmes de notation ne donnaient pas vraiment le choix d'être bon ou pas en français, 5 fautes dans une dictée, c'était 0/20 (sans parler des 1/2 points et des 1/4 de points pour les fautes d'accents ou de ponctuation), dictées piochées dans un grand roman d'auteur. Mais au moins, on entrait en 6ème avec un français maîtrisé dans ses bases essentielles.

La dictée, c'est le niveau 0.5 de la pédagogie, à la base. 

De tous les outils pédagogiques dont dispose l'enseignant, c'est sans doute un des moins efficaces. 

Sans compter que cette exercice n'a rien à voir avec l'intelligence. Napoléon et la comtesse de Ségur n'auraient même pas eu le Certificat d'Etudes ! 

il y a 1 minute, Swannie a dit :

Je suis encore en train de me demander comment la Wallonie peut se permettre de modifier la langue française, pourquoi ils ne le font pas que chez eux, les Wallons ? (et même dans toute la Belgique, libre à eux):search:

Pourquoi vous ne vous demandez pas pourquoi la France impose son standard dans toute la francophonie ? Parce qu'à la base, c'est ça ce qui se passe : les dictionnaires de référence en Belgique et en Suisse sont des dictionnaires de français standard de France, sans belgicismes/hélvétismes. Au Canada, c'était à peu près la même chose jusque très récemment. Je ne parle même pas de l'Afrique !

En l'occurrence, la décision wallonne n'aura cours qu'en Wallonie, ce qu'ils veulent c'est encourager la France à changer de direction sur les politiques linguistiques. 

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La Gagadémie, par exemple, ne reconnaît à l'UOIF (son équivalent québécois) aucune autorité sur la langue française de la province ! En terme d'impérialisme linguistique, on est quand même plusieurs crans au-dessus des conseils wallons, sans que cela ne semble vous émouvoir ;) 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 4 minutes, PLS maker a dit :

Oui... Mais c'est une logique accessoire. En l'occurrence, votre contre-exemple est faux, l'absence d'accord vocalisable avec avoir n'empêche nullement l'accord, vocalisable, avec être, puisque dans ce cas là les cas grammaticaux de mangé et de bon ne sont pas les mêmes ! 

L'invariabilité de l'un ne justifie pas l'invariabilité de l'autre. 

IL y aurait d'autres exemples, plus pertinent, avec par exemple des sujets multiples ou différenciés, mais des exemples qui se retrouvent vraiment rarement dans la langue, y compris à un niveau universitaire. 

Absolument pas accessoire puisque valable tout le temps avec avoir. Où est-ce que j'ai parlé de vocalisable là-dedans ? 

Dans la déduction que j'ai faite des autres fautes qui en découleront, oui j'en ai parlé, mais pas dans la logique quant à l'exemple donné que je recopie (ça peut aider ceux à qui on a jamais donné cette logique) :

«Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède (les crêpes que j’ai mangées). Mais si le complément suit le participe, il reste invariable (j’ai mangé les crêpes).»

Là dedans, y a une question de logique, qu'il n'y a plus dans les crêpes que j'ai mangé. Les crêpes que j'ai mangées, bin oui, j'ai mangé des crêpes : mot féminin pluriel, on peut deviner l'accord logique sans connaitre la règle. Les crêpes que j'ai mangé ne trouve aucune explication logique, pas même avec le "je" . En revanche, dans j'ai mangé les crêpes : bin oui, ce ne sont pas les crêpes qui m'ont mangé, c'est moi qui les ai mangées (moi = j'ai).

C'est la même logique que pour ou (choix) et où (lieu), et (ajout) est (un fait) et un tas d'autres exemples, il suffit de se poser une petite question en cas d'hésitation, et non de se rappeler d'une règle apprise par coeur.

il y a 6 minutes, PLS maker a dit :

La Gagadémie, par exemple, ne reconnaît à l'UOIF (son équivalent québécois) aucune autorité sur la langue française de la province ! En terme d'impérialisme linguistique, on est quand même plusieurs crans au-dessus des conseils wallons, sans que cela ne semble vous émouvoir ;) 

C'est leur culot, pour le dire carrément, qui m'interpelle, aux Wallons.

il y a 13 minutes, PLS maker a dit :

La dictée, c'est le niveau 0.5 de la pédagogie, à la base. 

De tous les outils pédagogiques dont dispose l'enseignant, c'est sans doute un des moins efficaces. 

Sans compter que cette exercice n'a rien à voir avec l'intelligence. Napoléon et la comtesse de Ségur n'auraient même pas eu le Certificat d'Etudes ! 

On peut aussi, et ce serait finalement mieux, passer définitivement à l'anglais, et on met le français aux oubliettes niveau national plutôt que de le massacrer, il restera un dialecte pour ceux qui voudront continuer à l'utiliser :sleep:

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il y a 1 minute, Swannie a dit :

Absolument pas accessoire puisque valable tout le temps avec avoir. Où est-ce que j'ai parlé de vocalisable là-dedans ? 

La question de la vocalisation est centrale concernant l'orthographe. Ce sont les éléments de l'orthographes qui ne sont pas localisables qui sont le plus sujets aux fautes d'orthographe, devant les homophones. 

il y a 2 minutes, Swannie a dit :

Dans la déduction que j'ai faite des autres fautes qui en découleront, oui j'en ai parlé, mais pas dans la logique quant à l'exemple donné que je recopie (ça peut aider ceux à qui on a jamais donné cette logique) :

Non, je regrette, il ne peut y avoir de suite de fautes dans votre exemple, pour la simple et bonne raison que "mangé" et "bon" (sous sa forme féminin pluriel) ne sont pas au même cas grammatical ! on n'a pas à passer par "mangé" pour connaître le genre et le nombre des crêpes, puisqu'on peut les connaître via "les". 

A l'oral, ils sont où, le "e" et le "s" de mangées ? Nul part, pourtant personnes ne dira que ces crêpes sont "bon" ^^

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 2 minutes, PLS maker a dit :

La question de la vocalisation est centrale concernant l'orthographe. Ce sont les éléments de l'orthographes qui ne sont pas localisables qui sont le plus sujets aux fautes d'orthographe, devant les homophones. 

Non, je regrette, il ne peut y avoir de suite de fautes dans votre exemple, pour la simple et bonne raison que "mangé" et "bon" (sous sa forme féminin pluriel) ne sont pas au même cas grammatical ! on n'a pas à passer par "mangé" pour connaître le genre et le nombre des crêpes, puisqu'on peut les connaître via "les". 

A l'oral, ils sont où, le "e" et le "s" de mangées ? Nul part, pourtant personnes ne dira que ces crêpes sont "bon" ^^

Vous avez répondu à côté de ce que je vous ai écrit, même si c'était pour expliquer que le vocalisable est central. Cela sous-entend aussi que le concerné sache que crêpe est du genre féminin, connaisse donc parfaitement les genres, qu'effectivement les connaissant, ça limitera les fautes d'accord. Combien de personnes ne se posent jamais la question d'un genre, masculin ou féminin ? tous les mots ne sont pas courants. Singulier/pluriel, je suis ok, l'article les définit.

Sinon, c'est quoi votre intérêt à défendre la Wallonie là-dessus si vous-mêmes n'êtes pas Wallon ?

Car je vois bien que malgré que l'on défende la langue française, vous trouverez toujours des arguments pour lui donner raison, vous n'empêcherez pas le français de souche de respecter sa langue et de l'aimer (à moins qu'on lui ait mal enseigné le français, qu'il fasse beaucoup de fautes, et du coup, y a moins d'amour, c'est compréhensible).

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il y a 3 minutes, Swannie a dit :

Combien de personnes ne se posent jamais la question d'un genre, masculin ou féminin ? tous les mots ne sont pas courants. Singulier/pluriel, je suis ok, l'article les définit.

La question du genre, pour un mot aussi fréquent que crêpe, ne se pose jamais, en vrai. A moins que le français ne soit pas votre langue maternelle, auquel cas la problématique est différente. 

il y a 4 minutes, Swannie a dit :

Sinon, c'est quoi votre intérêt à défendre la Wallonie là-dessus si vous-mêmes n'êtes pas Wallon ?

Car je vois bien que malgré que l'on défende la langue française, vous trouverez toujours des arguments pour lui donner raison, vous n'empêcherez pas le français de souche de respecter sa langue et de l'aimer (à moins qu'on lui ait mal enseigné le français, qu'il fasse beaucoup de fautes, et du coup, y a moins d'amour, c'est compréhensible).

Encore une fois, vous mélangez tout.

En France aussi la question de la pertinence de cet accord fait débat. Au moins depuis 1900 ! (date d'une circulaire instaurant une tolérance orthographique sur le non-accord). Au Canada aussi cette question est en discussion. 

La pertinence de cet accord est une question discutée dans toute la francophonie, y compris chez les Français de souche chez qui vous tenez à prêter mordicus une défense naturelle de la langue en l'état actuel ;) 

Je défends cette position wallonne car elle est en adéquation avec ma propre position concernant l'état de la langue et des correction à lui appliquer, selon moi pour son bien ! C'est parce que j'aime la langue française que je souhaite de tout mon coeur l'évolution de son orthographe. 

Le débat existe donc aussi en France, sauf qu'il y reste surtout cloisonné aux discussions académiques. La particularité wallonne est d'être plus ouvert et de porter plus facilement au public ces problématiques. 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 2 minutes, PLS maker a dit :

La question du genre, pour un mot aussi fréquent que crêpe, ne se pose jamais, en vrai. A moins que le français ne soit pas votre langue maternelle, auquel cas la problématique est différente. 

Encore une fois, vous mélangez tout.

En France aussi la question de la pertinence de cet accord fait débat. Au moins depuis 1900 ! (date d'une circulaire instaurant une tolérance orthographique sur le non-accord). Au Canada aussi cette question est en discussion. 

La pertinence de cet accord est une question discutée dans toute la francophonie, y compris chez les Français de souche chez qui vous tenez à prêter mordicus une défense naturelle de la langue en l'état actuel ;) 

Je défends cette position wallonne car elle est en adéquation avec ma propre position concernant l'état de la langue et des correction à lui appliquer, selon moi pour son bien ! C'est parce que j'aime la langue française que je souhaite de tout mon coeur l'évolution de son orthographe. 

Le débat existe donc aussi en France, sauf qu'il y reste surtout cloisonné aux discussions académiques. La particularité wallonne est d'être plus ouvert et de porter plus facilement au public ces problématiques. 

Alors avec un, je ne comprends rien, avec l'autre, je mélange tout, après ça va être quoi ? lit et tais-toi ? (je le sens venir) :smile2:

Gardez votre point de vue comme je garde le mien, ça résout le problème   :sleep:

Ce que vous voyez comme une évolution, je le vois comme une régression, parce que l'accord est choquant et sans logique, nous ne tomberons donc jamais d'accord. La particularité wallonne plus ouverte quand il s'agit de régresser ? (de mon point de vue), plus ouverte vers la facilité au détriment de la richesse d'une langue.

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il y a 6 minutes, Swannie a dit :

Ce que vous voyez comme une évolution, je le vois comme une régression, parce que l'accord est choquant et sans logique, nous ne tomberons donc jamais d'accord. La particularité wallonne plus ouverte quand il s'agit de régresser ? (de mon point de vue), plus ouverte vers la facilité au détriment de la richesse d'une langue.

Encore une fois, je vous demande : ils sont où, les "e" et "s" de "mangées" à l'oral ? Est-ce que l'absence de vocalisation de ces deux accessoires sont problématiques pour savoir que ce qui est bon, ce sont les crêpes ???

Nullement, et ça, c'est une évolution de notre langue, l'invariabilité des participes passés utilisés avec "avoir" sans entrave pour la communication du message. Que vous ne l'acceptiez pas est une chose, que vous éleviez votre non-acceptation de cette évolution établie, je le répète, depuis près de 120 ans, en règle en est une autre. 

Vous vous targuez de lutter contre une régression, alors que vous refusez d'admettre avoir analysé sur le même plan deux éléments dont les cas grammaticaux sont différents ! Commencez par réviser vos propres acquis avant de parler de régression chez les autres, ça vous donnera un brin plus de crédibilité ;) 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 1 minute, PLS maker a dit :

Encore une fois, je vous demande : ils sont où, les "e" et "s" de "mangées" à l'oral ? Est-ce que l'absence de vocalisation de ces deux accessoires sont problématiques pour savoir que ce qui est bon, ce sont les crêpes ???

Nullement, et ça, c'est une évolution de notre langue, l'invariabilité des participes passés utilisés avec "avoir" sans entrave pour la communication du message. Que vous ne l'acceptiez pas est une chose, que vous éleviez votre non-acceptation de cette évolution établie, je le répète, depuis près de 120 ans, en règle en est une autre. 

Vous vous targuez de lutter contre une régression, alors que vous refusez d'admettre avoir analysé sur le même plan deux éléments dont les cas grammaticaux sont différents ! Commencez par réviser vos propres acquis avant de parler de régression chez les autres, ça vous donnera un brin plus de crédibilité ;) 

Je finis par détester les discussions qui tournent comme celle-là, pour défendre une cause à laquelle je n'adhère pas, oui, j'élève dans cette discussion ma non-acceptation de cette régression, et je continuerai à écrire avec accords les participes passés avec avoir, aucune incidence dans ma vie que je le fasse. Si on me dit que je fais des fautes, je m'en fiche, comme je l'ai dit au début, et là, on commence donc à tourner en rond. Je reste même persuadée que je trouverai des gens pour dire "ah ! quelqu'un qui ne sabote pas notre beau français, comme ça fait plaisir".

Pour le 3ème paragraphe, vu le ton pousse-toi-de-là-que-je-m'y-mette que vous vous avez employé pour refuser de voir la logique de l'accord, je n'avais aucune raison de continuer avec la même logique que vous auriez tout autant refusée.

Ah oui, je suis nulle en français, c'est ça ? 1 faute minimum par ligne, donc révision des acquis obligatoire ? Finalement, vous êtes un grand comique que je ne saurais prendre au sérieux :smile2: (heureusement que je n'ai jamais eu de profs comme vous oufff :sleep: )

 

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il y a 7 minutes, Swannie a dit :

Ah oui, je suis nulle en français, c'est ça ? 1 faute minimum par ligne, donc révision des acquis obligatoire ? Finalement, vous êtes un grand comique que je ne saurais prendre au sérieux :smile2: (heureusement que je n'ai jamais eu de profs comme vous oufff :sleep: )

Je vous fais simplement remarquer que, quand on parle de régression de la langue (chose qui n'a jamais existé), il vaut mieux être logique avec soi-même et montrer qu'on n'en est pas atteint. Or votre "analyse" montre des lacunes en connaissances grammaticales. Ce qui ne veut pas dire que vous êtes nulle en français. Ca je ne me le permets jamais ;) 

Vous brandissez une logique qui écrase une autre, grammaticalement pertinente puisqu'elle amène à la déclinaison de bon en bonnes, et cela avec ou sans la présence de l'accord avec avoir. Ces deux accords sont indépendant, et contre toute logique syntaxique vous tentez de leur mettre un lien d'interdépendance. Et vous vous étonnez que je ne parle pas de logique ?

La logique et les langues, c'est un mariage dangereux, puisque ces "logiques" peuvent être tout à fait arbitraires, on l'a vu avec l'utilisation de l'indicatif après "après que", élevée en logique qui serait seule admissible, alors que la forme "après que + subjonctif" est non seulement attestée partout mais trouve également une justification... logique ! 

 

il y a 8 minutes, Swannie a dit :

Je finis par détester les discussions qui tournent comme celle-là, pour défendre une cause à laquelle je n'adhère pas, oui, j'élève dans cette discussion ma non-acceptation de cette régression, et je continuerai à écrire avec accords les participes passés avec avoir, aucune incidence dans ma vie que je le fasse.

Eh ben vous voyez, les promoteurs des corrections orthographiques, comme dit précédemment, sont également adeptes des tolérances orthographiques : ils tolèreront votre respect de la norme précédente sans vous taxer de "régression" :bo:

Vous vous plaignez de la tournure que prend ce débat, mais qui a parlé en premier de régression, jugement éminemment dépréciatif... 

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Swannie Membre 10 264 messages
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Il y a 10 heures, PLS maker a dit :

Je vous fais simplement remarquer que, quand on parle de régression de la langue (chose qui n'a jamais existé), il vaut mieux être logique avec soi-même et montrer qu'on n'en est pas atteint. Or votre "analyse" montre des lacunes en connaissances grammaticales. Ce qui ne veut pas dire que vous êtes nulle en français. Ca je ne me le permets jamais ;) 

Vous brandissez une logique qui écrase une autre, grammaticalement pertinente puisqu'elle amène à la déclinaison de bon en bonnes, et cela avec ou sans la présence de l'accord avec avoir. Ces deux accords sont indépendant, et contre toute logique syntaxique vous tentez de leur mettre un lien d'interdépendance. Et vous vous étonnez que je ne parle pas de logique ?

La logique et les langues, c'est un mariage dangereux, puisque ces "logiques" peuvent être tout à fait arbitraires, on l'a vu avec l'utilisation de l'indicatif après "après que", élevée en logique qui serait seule admissible, alors que la forme "après que + subjonctif" est non seulement attestée partout mais trouve également une justification... logique ! 

Eh ben vous voyez, les promoteurs des corrections orthographiques, comme dit précédemment, sont également adeptes des tolérances orthographiques : ils tolèreront votre respect de la norme précédente sans vous taxer de "régression" :bo:

Vous vous plaignez de la tournure que prend ce débat, mais qui a parlé en premier de régression, jugement éminemment dépréciatif... 

Vous avez ouvert ce topic pour que nous que nous en débattions. Ce que j'ai fait, donnant mon point de vue. Que vous ne soyez pas d'accord avec celui-ci parce que le votre est contraire, n'est pas non plus le souci.

Le souci réside à nier la logique de l'accord vue de mon point de vue. Vous avez élevé le vocalisable, je vois de plus en plus de personnes écrire "comme même" à la place de "quand même". Logique ?

Commentaire quant à l'image jointe, sous forme de poésie, ça rentre mieux.

L'été s'en est allé, l'automne est arrivé

Les feuilles chamarrées sont tombées

Les plus belles vous irez ramasser

Celles que vous avez admirées.

admiré.

Non décidément, même la poésie fout le camp. Le vocalisable n'est pas le même selon que l'on prononce admirées et admiré, que vous l'entendiez ou non, l'accord en ées le rend plus doux à l'intonation, c'est subtil à l'oreille, mais ça l'est.

 

clément marot.png

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il y a 22 minutes, Swannie a dit :

Vous avez ouvert ce topic pour que nous que nous en débattions. Ce que j'ai fait, donnant mon point de vue. Que vous ne soyez pas d'accord avec celui-ci parce que le votre est contraire, n'est pas non plus le souci.

Je vais donc être un peu plus franc : quand on vous montre que le souci des "correcteurs" de l'orthographe est de libérer du temps scolaire pour l'apprentissage de plus de choses (littérature comprise !), et que vous répondez "régression" et non-respect de la langue, je suis désolé mais c'est vous qui ne lisez pas les arguments que vous ne comptez pas valider ;) 

A moins qu'il y ait, vous concernant, une régression du niveau de compréhension écrite ;) 

il y a 22 minutes, Swannie a dit :

Le souci réside à nier la logique de l'accord vue de mon point de vue. Vous avez élevé le vocalisable, je vois de plus en plus de personnes écrire "comme même" à la place de "quand même". Logique ?

Les règles d'aujourd'hui sont les erreurs d'hier. Est-ce que "comme même" s'élèvera un jour au rang de standard ? Je ne sais pas, c'est la langue qui va décider. 

On aura remarqué que je n'ai jamais mis en avant les expressions que moi même j'aime ou au contraire celles qui me répugnent. L'affect est mauvaise conseillère en matière de norme ^^" 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 3 minutes, PLS maker a dit :

Je vais donc être un peu plus franc : quand on vous montre que le souci des "correcteurs" de l'orthographe est de libérer du temps scolaire pour l'apprentissage de plus de choses (littérature comprise !), et que vous répondez "régression" et non-respect de la langue, je suis désolé mais c'est vous qui ne lisez pas les arguments que vous ne comptez pas valider ;) 

Parce que vous croyez qu'auparavant (collège, lycée)  la littérature était exclue avec peu de temps à y consacrer ? pfffffffff à se demander comment est la scolarité maintenant, c'est vrai que je ne baigne plus du tout dans le milieu.

J'ai encore en ma possession un ouvrage de littérature, texte et documents XIXème siècle de chez Nathan, 1986, que j'ai gardé rien que pour le plaisir, 591 pages, Dominique Rincé et Bernard Lecherbonnier.

Vous remarquerez : "les nouveautés de la rentrée littéraire 2018 !", elles l'étaient bien avant 2018.

C'est celui qui est joint en image, bien que l'édition là soit de 1988. Alors vos arguments hein... pfiouttt, à l'eau.

Si vous en doutez, je peux en prendre une photo près de mon ordinateur avec la présente conversation à côté.

litt.png

litt 2.png

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à l’instant, Swannie a dit :

C'est celui qui est joint en image, bien que l'édition là soit de 1988. Alors vos arguments hein... pfiouttt, à l'eau.

Si vous en doutez, je peux en prendre une photo près de mon ordinateur avec la présente conversation à côté.

Parce que dire "plus de chose" ça signifie qu'il n'y en avait pas avant ? 

La régression serait-elle du côté de la compréhension écrite ? ;) 

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Swannie Membre 10 264 messages
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il y a 3 minutes, PLS maker a dit :

Parce que dire "plus de chose" ça signifie qu'il n'y en avait pas avant ? 

La régression serait-elle du côté de la compréhension écrite ? ;) 

ça se pourrait en effet que le niveau scolaire, qui a tant baissé, régressé, soit la cause du retour de ce genre de littérature, 30 ans en arrière, pour revenir aux bonnes vieilles méthodes qui fonctionnaient.

On aimait le français, on aimait la littérature (même si pas tous), les professeurs ne rencontraient donc guère de problèmes, quelques cas isolés.

Modifié par Swannie
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à l’instant, Swannie a dit :

ça se pourrait en effet que le niveau scolaire, qui a tant baissé, régressé, soit la cause du retour de ce genre de littérature, 30 ans en arrière, pour revenir aux bonnes vieilles méthodes qui fonctionnaient.

Elles fonctionnaient ? 

C'est-à-dire ? 

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