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Lecture partagée - Les pionniers de la conquête spatiale

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January

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Invité Petit pois
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il y a 11 minutes, January a dit :

Alors les pilotes finirent par s’en amuser, des médicos fous et des tests, même si des fois ils riaient jaune.

;)

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January Modérateur 59 875 messages
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Direction le centre de développement de l’Air Force de Wright-Patterson. Là, on allait disséquer le psychisme.

Ils furent pressurisés, centrifugés, vibrés, chauffés, refroidis, assourdis par des fracas démentiels puis enfermés dans des chambres à silence. Durant toutes les épreuves ils furent épiés, surveillés en permanence par des psychologues qui, petit carnet en main, les notaient comme s’ils étaient des cobayes.

Ils quittaient une chambre de torture pour entrer dans le bureau du psychiatre, subissant en tout 25 tests. Après s’être retrouvés les tripes à l’air à Lovelace, on leur répandit la cervelle sur les tables et les salles d’entretien de Wright-Patterson, au point que certains candidats finirent par déclarer qu’il ne restait plus rien de sacré sur cette planète.

Un certain Pete Conrad commençait néanmoins à s’amuser. Il s’était fait remarqué à Lovelace en faisant la grève du lavement. L’un de ses coups d’éclat se produisit lorsqu’un zombie de psychologue lui posa sous le nez une feuille blanche et lui demanda ce qu’il voyait. Conrad hésita, puis : « Je vois mal, elle est à l’envers. » Et le zombie regarda…si la feuille blanche était posée à l’envers ! A la fin du séjour, Conrad se baladait partout avec un carnet et notaient consciencieusement les zombies noteurs.

 

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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WPAFB2_Centrifuge.jpg    :mouai:

According to the caption on the back of this photograph, this human centrifuge was the first built in the United States. The centrifuge was located in a balloon hangar on the flight line of Wright Field, and was constructed by Capt. Harry Armstrong and Dr. John W. Heim. Human centrifuges were designed to test the resistance of the human body to g-forces, a force commonly felt by pilots. Armstrong, who is pictured sitting on the table to the left, eventually became one of the leading minds in aerospace medicine, and would also serve as Surgeon General of the United States. Interestingly, the centrifuge in this picture has the human subject lying on his or her side. Today’s centrifuges generally have the subject seated in an upright position.

 

 

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January Modérateur 59 875 messages
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Il resta dix-huit hommes recommandés comme « premier choix », mais les treize autres étaient tellement bons aussi qu’il était impossible de les renvoyer. Mercury n’avait besoin que de sept hommes, pas dix-huit ni trente et un. Sept furent donc sélectionnés non pas parce qu’ils étaient meilleurs, mais parce qu’ils se complétaient assez bien en tant qu’échantillon de pilotes. Les rejetés, parmi lesquels Pete Conrad, furent priés de rester branchés parce qu’on aurait bientôt besoin d’eux, après Mercury…

Venaient de la Navy : Walter Schirra, Alan Shepard, Scott Carpenter

Des US Marines : John Glenn

De l’Air Force : Virgil Grissom, Donald Slayton et Leroy Cooper.

Ils furent présentés lors d’une conférence de presse tenue mi-avril 1959. Au lieu de se trouver en présence de sept passagers placides, veaux performants sous enveloppe humaine en quelque sorte, on se trouvait en face de sept types qui, s’ils admiraient et enviaient très probablement Yeager, Crossfield et Bridgeman, n’entendaient pas leur laisser toute la gloire.

Chuck Yeager, à qui l’on demandait s’il regrettait de ne pas en être, répondit : « De toute façon, ça n’est pas du pilotage. D’ailleurs, on commencera par faire voler un singe, n’est-ce pas ? »

Après tous les tests que les sept avaient subis, ils devaient maintenant subir le sarcasme des « copains »…

 

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January Modérateur 59 875 messages
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On leur proposa un programme de travail, chacun reçut un domaine réservé, aménagement des cockpits, scaphandres, réseaux de poursuite au sol etc... Cooper sema la révolte : aucun pilotage n’avait été prévu dans leur programme ?! Il fit vite remarquer que s’ils devaient rester compétents et n’avoir pas l’air de pilotes bidons, il leur fallait impérativement voler un peu et si possible sur des avions crédibles, pas des trucs de fillettes. Consternation dans les rangs de la NASA…

Les astronautes étaient devenus des personnages publics qui avaient l’oreille de la presse. Il leur fût facile d’exercer un chantage ferme mais poli pour obtenir ce qu’ils voulaient. Ils eurent gain de cause rapidement et la NASA leur refila un F102 à aile delta un peu pourri, il n’y a pas de petite vengeance :D

Le chantage reprit et la NASA leur fournit une escadrille de superbes petits biplaces supersoniques, les T 38 Talon, marqués du logo magnifique de la nouvelle NASA.

Quatre heures de sport, deux heures de simulateur d’altitude, cours divers, conditionnement physique et psychologique et enfin ce qui les intéressait le plus : l’utilisation opérationnelle de la capsule Mercury, telles étaient leurs journées.

 

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January Modérateur 59 875 messages
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L’ère du faire semblant…

Comment adapter l’homme à la fusée ? Rien de connu ne pouvait préparer au vol en fusée…

La seule réponse à ce souci était qu’on allait tenter de reproduire artificiellement les réactions de la fusée au sol, dans les labos, et on pourrait exposer le passager aux sensations, accélérations, vibrations, bruits, conditions de lumière et de température, etc.. On allait simuler tout cela, dans des machines baptisées évidemment simulateurs.

Cette technique avait été utilisée en aviation pendant la seconde guerre mondiale, pour entraîner les pilotes à naviguer sans visibilité dans des boîtes montées sur des articulations, les Link Trainers. Mais ces trucs-là étaient tout juste des engins pédagogiques.

La simulation de type Mercury portait le concept aux nues : on allait tout reproduire, on allait même se servir de la simulation pour résoudre certains problèmes fondamentaux, ce serait tellement précis qu’il n’y aurait plus aucune surprise possible quand le jour serait venu d’y aller en vrai. On allait faire semblant, plus vrai que vrai.

 

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il y a une heure, January a dit :

les Link Trainers

Image associée        Résultat de recherche d'images pour "Link Trainers"

 

 

Il y a 4 heures, January a dit :

les T 38 Talon

            T38-01-250x340.jpg                    T-38_91601-310x241.jpg

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January Modérateur 59 875 messages
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Le premier os survint rapidement : l’apesanteur était la seule chose impossible à reproduire sur Terre. On pouvait seulement lancer des avions dans des paraboles vertigineuses (courbes képlériennes) calculées et pilotées de telle façon que l’avion décrivait une parabole tridimensionnelle qui annulait l’attraction terrestre.

Les sensations étaient du genre Luna Park et tout le monde s’amusait beaucoup, d’autant que le truc durait quelques dizaines de secondes. Des fois, on se sentait un peu nauséeux, et on ne le disait surtout pas aux journalistes..

On a du bien admettre que l’apesanteur pouvait être évoquée, mais pas simulée. Et on se résolut à attendre le vol réel pour explorer cet état nouveau. Vexés, les ingénieurs… Vexés et têtus, ils partirent néanmoins du principe que plus de bas ni de haut provoquerait un vertige total. Alors ils inventèrent une machine à fabriquer du vertige (restée sans égal depuis) : le MASTIF (Multiple Axis Spin Training Facility).

 

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il y a 53 minutes, January a dit :

MASTIF (Multiple Axis Spin Training Facility).

Résultat de recherche d'images pour "MASTIF (Multiple Axis Spin Training Facility)."             mastif

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On embarque dans le MASTIF ? (Si, allez…)

Alors, on s’assoit sur un siège du genre cockpit d’avion de chasse et on s’attache. Ca y est, on démarre ! On tourne sur place comme sur un tabouret à vis à 30 tours/minute. On part sur le côté toujours en tournant et paf ! On se retrouve cul par-dessus tête. C’est pas très confortable et en plus il  y a un but à ce jeu vomitif : arrêter la triple rotation synchrone en manoeuvrant une poignée qui sort d’un accoudoir, pour prouver qu’on est capable de maîtriser une capsule partie en roulé-boulé.

On va laisser ce truc aux pilotes hein. Shepard monta le premier dans le MASTIF. Lorsque le manège en délire atteint sa triple rotation à pleine vitesse, il écrasa le bouton-panique, implorant l’arrêt de la machine infernale, malade à en perdre conscience tant les vertiges causés étaient terrifiants.

Le MASTIF permit de découvrir certains phénomènes situés aux limites de la résistance humaine… Par exemple on observait des battements oculaires bizarres.

Non vraiment, on va laisser ça aux pilotes.

 

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Par contre on peut peut-être essayer l’ALFA (Air Lubricated Free Attitude) ? L’ALFA c’est rigolo. On monte dans un siège monté sur une rotule lubrifiée par de l’air comprimé. Le jeu est de regagner l’équilibre à l’aide là encore, du petit manche dans un accoudoir. Sous le siège, la planète Terre, des images agrandies. L’illusion est magnifique, nous sommes dans le noir, harnachés et sanglés sur le siège. Cet exercice servait à affiner la sensibilité, les astronautes l’aimaient bien, il y avait, avec ces images en dessous, un petit moment de rêve très agréable.

Et puis on peut monter dans la réplique de la capsule Mercury. Bon, ça change toute les semaines, on en ajoute, on en enlève mais bref.. Le siège est orienté comme la capsule le serait, le dossier est à l’horizontale. On se retrouve donc couché sur le dos, les jambes repliées en position assise. Dès qu’on écarte les coudes, on touche les parois métalliques hérissées de cornières, boulons ou autre. Partout des cadrans, des boutons, des voyants .. L’endroit est minuscule, sombre, et bourré de technique.

En fait moi j’préfère sortir parce-que c’est pas rassurant.

Non j’suis pas claustrophobe, qui a dit ça ?

 

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il y a 3 minutes, January a dit :

En fait moi j’préfère sortir parce-que c’est pas rassurant.

Non j’suis pas claustrophobe, qui a dit ça ?

f-0-035.gif?w=550

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La capsule Mercury possédait un système de sauvetage. Il y avait au dessus de la capsule une sorte d’échafaudage rustique (baptisé tour de sauvetage) au bout duquel était fixée une fusée à poudre grande comme un homme dont les multiples tuyères divergeaient Afin de ne pas cracher leurs chalumeaux directement sur la capsule, 4 mètres plus bas. S’il se produisait un problème majeur à la mise à feu, ou pendant l’escalade céleste, la fusée de sauvetage s’allumerait soit automatiquement soit manuellement depuis la capsule – on laissait au passager la possibilité de décider s’il voulait sauver sa peau lui-même ou faire jusqu’au bout confiance aux automatismes (quelle charité !). Ensuite, elle remorquerait puissamment l’habitacle en l’arrachant de la fusée porteuse en perdition jusqu’à mettre quelques kilomètres entre l’homme et l’inévitable explosion.

Cela fait, les conditions seraient alors celles d’une fin de vol normale, et les parachutes s’ouvriraient très classiquement, déposant homme et machine en bon état non loin du pas de tir, en mer selon toutes probabilités.

Nous voilà rassurés.

 

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il y a 4 minutes, January a dit :

capsule Mercury

Preflight          Procedures Trainer

 

 

il y a 5 minutes, January a dit :

ALFA (Air Lubricated Free Attitude) 

         ALFA Trainer Mission-training-at-ALFA-500x375.jpg

  ALFA trainer   

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Le temps passait, l’Amérique hurlait à chaque fois que l’URSS lançait avec succès un engin spatial. Wernher Von Braun se retrouva mis en selle par la décision de diviser les vols Mercury en deux phases : une première phase dont le but était d’entraîner les astronautes et la NASA au vol spatial, un projet qu’il avait proposé bien longtemps auparavant et qui avait été refusé comme tout le reste.

En utilisant une Redstone  on pouvait procéder à des vols de quelques minutes, des tirs d’homme-canon à très grande échelle mais sans plus. Cette phase MR (Mercury-Redstone) servirait de préparation à MA (Mercury-Atlas), opération de mise en orbite pour des vols de durée croissante les premiers hommes de l’espace.

 

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il y a 7 minutes, January a dit :

(Mercury-Atlas)

MERCURY / MERCURY-ATLAS MA-1 / 29 juillet 1960                Résultat de recherche d'images pour "Mercury-Atlas 1"

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1959-1960…

Le 21 août 1959 eut lieu le premier tir d’un composant du programme Mercury. Il était baptisé Little Joe One et utilisait un lanceur des plus rudimentaires : une fusée Litte Joe qui n’était qu’un barillet bricolé de quatre moteurs-fusées à poudre Pollux, augmentés de quatre Recruit plus petits.

Little Joe fut la fusée la plus disgracieuse qui ait jamais quitté le sol. Elle était courte, trapue, pataude et n’avait rien de noble dans son aspect. Bah tant pis, elle suffira pour le tir d’essai du système de sauvetage (vous vous rappelez comment ça marche, hein ?). C’est un essai et la tour de sauvetage se trouve au dessus d’une fausse capsule.

Tout se passait bien, on annonça que le tir aurait lieu dans 35 minutes. Cinq minutes plus tard, une déflagration balaya l’endroit, et tous les témoins (qui s’étaient jetés à plat ventre) virent avec stupéfaction la tour de sauvetage qui grimpait dans le ciel, remorquant à toute allure sa fausse Mercury… La Little Joe était restée au sol, bien tranquille.

Ca commençait bien ! La panne fut identifiée : un frisson électrique, plus sérieusement « courant transitoire » et familièrement « glitch » avait parcouru un système de sécurité.

On avait ajouté une sécurité et la sécurité venait de provoquer une petite catastrophe.

 

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Invité Petit pois
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il y a 36 minutes, January a dit :

Little Joe One

LJ1 pad.JPG (74229 octets)

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9 septembre. On essaya d’un seul coup plusieurs systèmes critiques du programme. Ce fut « Big Joe ». Une fausse Mercury avait été placée au sommet d’une Atlas pour une simulation d’un retour orbital. On qualifierait d’un seul coup la fusée, l’attelage fusée-satellite, le système de contrôle d’attitude du satellite (des petits moteurs-fusées qui, lorsqu’ils crachaient leur modeste poussée, faisaient pivoter la capsule autour de trois axes) et aussi cet élément primordial qu’était le bouclier thermique de Mercury.

L’Atlas décolla de Cap Canaveral à 3 heures et demie du matin. C’était magnifique et ça avait tout l’air d’un tir réussi. Les apparences sont trompeuses… Les deux moteurs extérieurs de l’Atlas qui devaient normalement être largués une fois leur carburant consommé restèrent en place. Forcément, ça alourdit considérablement l’ensemble. Donc la trajectoire s’acheva en montée prononcée..

Expliquons bien. La trajectoire devait normalement s’aplatir sur la fin, lançant la capsule à l’horizontale, comme un galet qui ricoche et file presque parallèlement à la surface de l’eau. Là… L’ensemble piqua lentement et accéléra vers la Terre. La capsule ne put se libérer et faire son demi-tour, encombrée qu’elle était d’une trentaine de mètres de fusée derrière elle qui accélérait (poussez paaas !), tombant encore plus vite. Pourtant elle essaya, ses petites fusées donnant tout ce qu’elles pouvaient. Aussi ridicules qu’arrêter une locomotive avec des bombes aérosol…

Et enfin Mercury se détacha quand même, avec deux minutes de retard. On recalcula qu’elle retomberait dans l’Atlantique 800 mètres trop court et on envoya des bateaux pour tenter de rapporter ce qu’il en restait. Déprime dans les rangs…

 

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Et puis d’un seul coup, vent de bonheur ! On trouva la capsule, entière, elle semblait intacte ! Merci Faget qui avait prévu la Mercury d’une façon telle que son centre de gravité l’amène naturellement jusqu’à la position correcte pour la rentrée dans le cas où les moteurs d’attitude se seraient épuisés (ce qui est arrivé justement).

Finalement « l’essai raté » n’était pas si raté que ça : à cause du non-largage des moteurs extérieurs de l’Atlas, la trajectoire, d’aplatie, était devenue circonflexe, et donc la rentrée dans l’atmosphère s’était faite selon un angle trop prononcé. Du coup la courbe d’accroissement de température du bouclier, qui aurait dû être assez douce, prit des allures vertigineuses, montant en flèche, et le bouclier absorba tout sans souffrir, garantissant pour l’avenir le retour des astronautes ! Un échec ? Pas tant que ça.

 

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