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En Essonne, les policiers des BAC doivent se regrouper

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"Nous avons une hiérarchie qui adopte majoritairement des techniques managériales « peu vertueuse » (heureusement qu’environ 20% de la haute hiérarchie a une réelle volonté de défendre « ses gars »)."

A.L.

 

En fait, la tactique du management policier c 'est la tactique du management à l 'envers.... Rendre corvéables à merci les vertueux (jusqu 'au burn out), le tout sous commandement sujet à toutes les compromissions, voire sous commandement corrompu......

 

Dans la police, la stigmatisation de la base additionnée à des conditions de travail désastreuses , contraste avec le retrait administratif des commissaires.

Dans la police comme ailleurs, oui  le fossé se creuse entre  "l'élite planquée", les "haut-fonctionnaires"et les agents aux service de la collectivité et du bien commun :

sous Sarko, déjà...

Les commissaires de police toucheraient des primes à la garde à vue

Au lendemain de l'examen de la réforme de la garde à vue, le Syndicat de la magistrature a affirmé que les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées".

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/21/syndicat-de-la-magistrature-les-commissaires-de-police-touchent-des-primes-a-la-garde-a-vue_1468523_3224.html

 

https://alternatives-pyrenees.com/2016/11/03/les-policiers-contestent-la-legitimite-de-leurs-syndicats/

 

Actuellement, la grande crainte de l ' administration, du gouvernement donc ce serait que survienne un nouvel événement type "Viry" ou" Théo".... Là, il pourrait y avoir agglomération des luttes....

 

 

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Aujourd'hui, pour l' administration, les Policiers ne sont plus que des fonctionnaires , des matricules , des numéros à 6 chiffres

Il y a 13 heures, Anne Atôle a dit :

HS?

 

Après avoir expérimenté l’administration centrale d’Athos et l‘hôpital public de Wanda, nous publions ce jour une nouvelle recrue La Culture du Droit qui nous raconte les violences morales au sein du Ministère de l’Intérieur et plus particulièrement de la Police nationale.

Police-150x150.jpg

Eh oui cher contribuable, certains fonctionnaires de police, y compris (et surtout) les plus gradés, réservent leurs agissements pour leurs collègues ou subalternes, dans une omerta absolue. On préfère laisser croire que les débordements ne sont réservés qu’aux usagers et bien non, la police aussi est en souffrance et en son sein comme ailleurs, on subit du harcèlement moral et de la souffrance au travail. Et comme ailleurs, on assiste impuissant à une tolérance absolue des débordements hiérarchiques.

Pourquoi c’est plus grave qu’ailleurs? Parce que pour beaucoup, être policier et défendre les valeurs républicaines, poursuivre la délinquance et faire respecter l’ordre public, c’est une vocation. Quand on assiste à la violation de ces principes par ceux-là mêmes qui sont censés les défendre, l’agression éthique devient insoutenable. Un peu comme les politiques qui détournent les pouvoirs issus du peuple à des fins privées….

Dans le langage managérial de la fonction publique, on appelle cela l’exercice anormal de l’autorité hiérarchique. C’est l’euphémisme. En réalité, c’est « au mieux » de la souffrance au travail, au pire du harcèlement moral.

Et c’est extrêmement destructeur.

Si nous choisissons de publier ce témoignage aujourd’hui, c’est parce qu’il n’est pas isolé. Il décrit avec souffrance des méthodes managériales édifiantes, le sort réservé aux lanceurs d’alerte dans un des secteurs phares de l’exercice des prérogatives de puissance publique, celui qui touche le plus au respect des libertés publiques et de la dignité humaine.

Se pose ainsi l’irrésistible question pour tout agent de police maltraité: faut-il se soumettre pour continuer d’exister ou faut-il dénoncer les agissements illégaux au préjudice de sa carrière ? La réponse est dans la question…Autant dire que les carottes sont cuites….

Une des spécificités de la Police nationale, lorsque des débordements managériaux sont constatés, est d’accorder au devoir d’obéissance une véritable obligation de soumission. Ainsi, quand certains s’insurgent contre l’exercice abusif de cette autorité hiérarchique, les agissements s’abattent comme autant de violences morales dégradantes qui rappellent que dans cette maison, quoi qu’il advienne, on ne conteste pas l’autorité, quelle qu’elle soit.

Le récit de cet anonyme correspond en tous points à celui de nombreux policiers victimes de maltraitance hiérarchique : les méthodes managériales qui se sont développées comme autant d’usages pour les faire taire sont malheureusement légion…Nous avons décidé, fruit de notre travail d’observation clinique des victimes de ces abus, d’en dresser une petite liste non exhaustive, l’imagination managériale en ce domaine étant assez illimitée…

Ainsi, un policier en arrêt maladie pour syndrome dépressif réactionnel à ses conditions de travail sera présumé en arrêt de complaisance et subira régulièrement la visite à domicile de sa hiérarchie « juste pour vérifier » ou des visites de contrôle intempestives et répétées « juste pour être sûr ». Il ne faudrait pas préjudicier le système de santé ou gâcher l’argent du contribuable, quand on est policier on doit assumer son service, même sous les hurlements de son chef ou lorsque les moyens de travailler dignement font défaut. Non seulement on n’a pas le droit de craquer mais on vous culpabilise à l’extrême de le faire. On n’aime pas les gens qui craquent, dans la police. On aime bien tester leurs limites.

La dénonciation du comportement d’un supérieur hiérarchique entraînera une plainte en dénonciation calomnieuse auprès du Procureur qui n’est autre que le chef de la Police, hiérarchie suprême, celui qui décide de poursuivre ou non en présence d’une infraction; Il délèguera l’enquête à l’IGPN, police des polices (les « boeufs-carottes »), dont la double fonction, judiciaire et administrative (comprendre pénale et disciplinaire) enquêtera souvent à charge, sur instruction de cette même hiérarchie, afin de constituer un dossier contre l’agent maudit à qui soudain tous les maux sont reprochés. De victime l’agent devient bourreau et se découvre un passé édifiant monté de toutes pièces. Le moindre éternuement devient une faute présumée, une violation de la déontologie. Ainsi, à compter de son signalement, l’agent sera souvent poursuivi à la fois sur le plan pénal et disciplinaire. Et sa plainte? Pas le temps de l’instruire, oubliée, dans un tiroir… en même temps, il a mérité ce qui lui arrive, pourquoi avoir dénoncé son supérieur hiérarchique? Quelle idée…

Sans compter la violation des règles de procédure et l’usage abusif de pouvoirs d’enquête exorbitants. Non cher contribuable, le policier victime de harcèlement moral qui a osé dénoncer le comportement hiérarchique n’est pas un citoyen comme les autres, c’est un vrai privilégié. Il a droit à tous les services cumulés tirés des lois statutaires et du code de procédure pénale. La police des polices dispose d’une prérogative unique, pour les fonctionnaires de police, c’est-à-dire qu’elle peut enquêter à la fois sur toutes les infractions commises par les officiers de police (pénal) et sur leurs fautes en qualité d’agents publics (disciplinaire). Et c’est ainsi que l’on découvre que l’IGPN se sert de ses prérogatives pénales pour enquêter sur le plan disciplinaire, or les pouvoirs d’enquête ne sont pas les mêmes, ni les droits de la défense.

Tiens par exemple, dans une enquête administrative, on n’a pas le droit de mettre sur écoute, de procéder à des filatures, d’enquêter sur le passé personnel de l’agent…et puis dans l’enquête administrative c’est à peine si on autorise la présence de l’avocat durant les auditions, le contradictoire…parce qu’on n’aime pas trop que les affaires internes soient exposées à l’extérieur, on aime bien laver son linge sale en famille. Lu dans une procédure: « nous recommandons le frein à l’avancement de cet agent qui a pris un avocat pour assurer sa défense« . Intéressant…

L’IGPN, quand il enquête à charge contre la victime dénonçant sa hiérarchie, a le droit d’avoir le rapport du procureur et le contenu de l’enquête préliminaire mais il ne le communique pas à l’agent. Pas de…quoi? contradictoire?…

D’ailleurs le guide de l’enquête pré-disciplinaire de l’IGPN le précise bien, qu’il ne faut pas mélanger les genres et bien distinguer les prérogatives pénale et administrative…mais comme dirait l’un de mes clients….ils boivent tous à la même machine à café, c’est le même service, le même bâtiment, parfois le même étage…

Vous menacez un commissaire de dénoncer le harcèlement sexuel ou moral, voire les deux, qu’il vous fait subir? Il va détruire votre dossier où que vous alliez car on ne conteste pas l’autorité. Et se crée alors un dossier parallèle à votre dossier officiel, vous êtes black-listé. Un jour l’agent décide de le consulter ce dossier officiel et il y découvre des rapports à charge dont il n’avait jamais été informé, ou des modifications d’évaluation, comme ça, sans prévenir….

Vous osez court-circuiter votre supérieur hiérarchique, qui vous harcèle, pour le dénoncer à la hiérarchie supérieure? On vous condamne pour manquement à l’obligation de loyauté et de respect de la chaîne hiérarchique, vous obligeant à des réunions à huis-clos avec celui-là même qui vous harcèle. Parce qu’on doit respecter la chaîne hiérarchique. Très important la chaîne…celle qui vous enferre dans un silence terrorisant.

Alors bien sûr, la police des polices agit sur instruction. Quand un policier commet une infraction grave, il doit être puni, comme tout délinquant. Et la double casquette pénal/administratif peut se comprendre, lorsque les missions relèvent d’une prérogative de puissance publique. Mais lorsque la hiérarchie est mise en cause pour des défaillances managériales graves, est-on encore dans des prérogatives exorbitantes? Pourquoi ne punit-on pas l’exercice anormal de l’autorité hiérarchique et pourquoi, au contraire, s’acharne-t-on sur le malheureux qui l’aura dénoncé?

Il est des usages d’un autre temps qu’il convient de dénoncer et vite. Avant que ce témoignage ci-dessous livré, malheureusement récurrent, ne vienne désabuser les vocations et tous ceux qui font la fierté de la Police nationale. Avant plus grave, que certains, écœurés, ne retournent leur arme contre eux-mêmes.
 

DEBA R RAS(S)E…. d’un petit flic.

– « Pour quelles raisons étiez vous mal rasé le 01/10/2015 ? »

Cette ultime question résume à elle seule l’acharnement de ma hiérarchie. En effet, elle s’entête depuis de longs mois à faire de moi le dangereux policier, le fonctionnaire négligent, l’élément contestataire, le voyou, le délinquant.

Le 09/10/2015, mon chef de service m’a demandé de rendre mon arme et m’a interdit l’accès aux ordinateurs du service devant mes collègues. Je suis gardien de la Paix depuis 25 ans, j’ai parcouru de nombreux services et comme toujours j’ai toujours exécuté les ordres.
Chacun pensera aussitôt : il est dangereux ce Lucky Luke du commissariat, il a fait une connerie avec son arme, il a menacé quelqu’un, il est malade, fragile, il déprime, son environnement familial est fragilisé, etc .…

Ce 09/10/2015, j’ai commis un « crime » de lèse majesté : j’ai demandé à entrer avec mon supérieur hiérarchique direct dans un bureau pour une soudaine « réunion » orchestrée par mon Chef de service, afin qu’il soit témoin des propos tenus à mon encontre. Mon Chef de service exigeait que je sois seul avec sa garde rapprochée présente pour cette « réunion ».
Pourquoi MOI ?
Gardien de la Paix, sans aucune décision à prendre, personne à diriger, comme mission ordinaire : écouter, obéir et se taire.

J’imagine que cette « réunion » s’inscrivait encore une fois, dans cette volonté délibérée depuis plusieurs mois de tenter par tous les moyens de me sanctionner pour enfin me discréditer et mieux m’humilier.
Pourquoi refuser la présence d’un témoin ?

Voici en quelques mois, succinctement, les mesures prises par ma hiérarchie à mon encontre.

Ma demande d’aménagement du temps de travail après la naissance de mon fils m’a été refusée, sans motif.
Je suis convoqué et humilié verbalement par mon Commandant car j’ai simplement demandé une attestation indiquant que je ne touchais pas de supplément familial.
Blessé en service, je suis contrôlé à domicile par le Commissaire en personne accompagné de la Capitaine du service en tenue. Hors département, hors circonscription.
A la demande de ma hiérarchie, j’ai assuré la fonction de Chef de Poste sans arme durant plusieurs semaines en période estivale et en plan vigipirate Alerte Attentat.
Quand monsieur le Commissaire n’a pas reçu son quotidien « Sud-Ouest », j’ai du m’expliquer par écrit.
J’ai été muté, changé de brigade sans motif, sans en avoir émis le vœu.
Ma hiérarchie a échafaudé une procédure d’absence illégale pour tenter de me sanctionner.
Quelques jours plus tard, j’ai signé ma notation administrative et une appréciation désastreuse qui comportait de nombreuses incohérences.
M. le Commissaire a décidé et m’a informé par téléphone de l’annulation de mon rendez vous pris avec la psychologue administrative. Lors de l’audition administrative, il n’a pas daigné saluer mon conseil, ni moi-même.
Une audition de trois heures pour soi disant 24 heures d’absence irrégulière s’est déroulée dans un climat malsain qui a choqué mon conseil.

Ce 09 octobre 2015 fut mon dernier jour en tant que policier.

Cet acharnement et cette dernière décision me privent de toute possibilité d’accomplir mes missions. Privé d’arme, privé d’ordinateur, sans outil de travail, humilié devant mes collègues, je ne suis plus rien professionnellement.

Après 25 ans de bons et loyaux services, mes sacrifices personnels, familiaux pour servir cette grande institution, je suis affligé par cette stratégie qui consiste à trouver le moindre petit élément pour me sanctionner enfin.
Voilà, 15 mois que je suis en arrêt de travail, j’ai alerté tous les acteurs de mon administration concernant les mesures dont j’étais l’objet: l’IGPN, le médiateur de la Police Nationale, le Député de ma circonscription, la DDSP, l’assistante sociale, la psychologue, le SGAMI et ses autorités, le médecin Inspecteur Régional, le Syndicat et toujours rien ….

De son côté, totalement libre de ses actions, mon Chef de service a tenté par tous les moyens dont il dispose, grâce aux prérogatives qu’il s’attribue parfois, de justifier SES décisions. Même malade à la maison, le Chef de service continue de tout écraser sur son passage.

Je suis contrôlé systématiquement lors de chaque prolongation d’arrêt de travail, toujours chez le médecin conventionné le plus éloigné de mon domicile. Monsieur le Commissaire a déposé plainte contre moi, auprès de Monsieur le Procureur de la République pour propos mensongers et calomnieux sur sa personne. Il a écrit en tant que Chef de Service sans couvert hiérarchique.
Convoqué, j’ai justifié chacun de mes propos durant six heures d’audition à la Gendarmerie de mon domicile.
Encore une fois convoqué malgré mon arrêt maladie, une nouvelle enquête administrative interne a été mise en œuvre, six jours avant Noël 2016. Pour montrer ma bonne volonté et ma bonne foi, j’ai répondu durant 02h30. J’ai découvert qu’il sollicitait directement le médecin pour me contraindre à une audition administrative.
M. le Commissaire s’est servi d’un courrier administratif d’un collègue dénonçant une attitude de ma part qui dénigrerait l’institution envers les usagers du service public. Ce courrier ne précisait ni date des faits, ni le nom d’un plaignant éventuel, ni même le nom d’un usager pour des faits remontant 10 mois en arrière….
Même cette technique qui consiste à opposer les personnels entre eux est fréquemment utilisée. Tout est réalisé pour m’éloigner un peu plus de mon lieu de travail et me faire perdre confiance en mes collègues.

Cette question résonne encore en moi, après deux heures trente d’interrogatoire :
-« Pourquoi étiez-vous mal rasé le 01/10/2015 ? »
Réponse urgente à ces enquêteurs à la poursuite d’un criminel :
-« Je ne comprends pas le fondement de cette question, le 01/10/2015 je me trouvais en repos. »

J’oublie juste un petit détail, cette année 2015 fut celle de ma première prime au mérite. … !!!

L’objectif est atteint : détruire un homme qui tente de rester digne.
Heureusement, il me reste le soutien de mes proches et de mes amis.
On finit toujours par les interrogations. Des questions sans réponse reviennent tous les jours, toutes les nuits lorsque vous regardez en arrière.

Comment peut-on en arriver là ? Suis-je responsable ?
Comment puis-je attirer une telle haine de ma hiérarchie en quelques semaines ?
– faire un exemple pour neutraliser toute velléité du groupe de remettre en cause l’autorité hiérarchique.
– réaliser une procédure disciplinaire qui manque peut-être dans les statistiques d’un Chef de service,
– Puis-je avoir encore confiance en mes collègues ?
– Comment un minuscule gardien de la Paix peut-il faire de l’ombre à un petit commissaire, pour justifier un dépôt de plainte ?
– Suis-je tout simplement victime d’un jeune supérieur, avide de promotion, pressé de tout écraser ?
– A-t-il un égo surdimensionné, un vide personnel et familial qui modifie le comportement et encourage l’impulsivité, l’absence de discernement et la perte de sang froid qui conduisent à cette fuite en avant pour tenter de justifier des décisions incohérentes et graves…
– Peut-être suis-je victime d’un manipulateur heureux de détruire la dignité d’un anonyme.
-Ai-je eu raison de dénoncer ces méthodes managériales?

Aussitôt, les réponses les plus lâches fusent dans mon esprit.
Je dois regarder la réalité en face :
-« Je suis bien fragile tout seul, l’Administration me brisera. »

J’aurais peut être du faire le dos rond et accepter ces brimades, cet acharnement, ces humiliations pour protéger ma famille et continuer à la nourrir.
J’aurais du attendre que la tempête passe.
Ce Chef aurait finalement trouvé une autre victime que j’aurais regardé sombrer, comme les autres sans rien dire…. J’aurais été DEBARRASSE….

La Psychologue administrative et le médecin conventionné m’ont clairement conseillé de démissionner pour stopper ma souffrance… quelle honte !!!!

Les questionnements conduisent à la paranoïa.
Quel nouvel élément sera trouvé pour me mettre en défaut ?

La justice doit passer et m’aider à me reconstruire. L’Administration ne doit pas laisser le comportement dangereux de certains anéantir les petits et faire des dégâts irréparables dans une société fragilisée où les plus faibles sont de plus en plus démunis.

Le courage, c’est de s’accrocher à ses valeurs et de défendre ses convictions. Chacun doit se protéger moralement de cette violence que le monde du travail cautionne souvent au nom de la performance et de la productivité. Dans l’Institution Police ces objectifs sont dangereux, car certains seront tentés de créer des délits et imaginer des infractions. Toutes les dérives sont possibles…pour la prime ou la promotion. J’ai honte que la Police manifeste à visage couvert non pas pour se protéger des voyous mais bien des représailles de la hiérarchie. Ce simple fait traduit une situation interne glauque.
Je crois que je ne suis pas seul…..

 

up!:bo:

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il y a une heure, Anne Atôle a dit :

http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/le-prefet-de-police-de-marseille-au-garde-a-vous-devant-les-chiffres-truques-de-la-delinquance

Citation

Lors de ses vœux à la presse le Préfet de Police des Bouches du Rhône, Olivier de MAZIERE, a évoqué les chiffres « plutôt positif » de la délinquance sur son département.

 

Monsieur le Préfet n’a dû ni lire nos communiqués, ni les divers articles de presse, dont celui très détaillé du Canard Enchaîné, ni l’audit, qui confirme le « trucage » des statistiques de la délinquance à Marseille. « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » comme le dit le proverbe.

 

Oui les cambriolages baissent quand les tentatives sont requalifiées en dégradations.

 

Oui les violences baissent quand les vols avec violence sont requalifiés en vol simple.

 

La magie des chiffres permet que la réalité objective cède face aux rapports officiels.

 

Mais comment un système aussi corrompu peut-il perdurer ?

 

A l’origine la Police Nationale était censée se concentrer sur la protection de la population et garantir les libertés individuelles, les statistiques ne devaient être qu’un moyen de mesurer l’efficacité de l’institution. Assez naturellement, cependant, les préfets, directeurs et chefs de service ne tardèrent pas à se concentrer sur la quête de bonnes statistiques. Comme le sait aussi bien la population et les policiers de terrain, les mesures mises en œuvre pour avoir de bonnes statistiques ne sont pas les mêmes que celles dont on a besoin pour lutter contre la délinquance et le crime. Notre institution quand elle doit choisir entre les deux privilégie les statistiques.

 

Si un policier proteste en disant que ces statistiques ne sont que des chiffres sans valeur et se conduit comme si ce n’était que des chiffres sans valeur pour se concentrer sur son « vrai » travail, il n’aura pas d’avancement, de mutation et subira souvent le « harcèlement » de sa hiérarchie. Cette perte de sens de notre métier pousse les policiers au burnout, à la dépression voir au suicide, dans l’indifférence générale.

 

Il en va de même quand l’institution policière déclare que l’utilisation des statistiques est la meilleure méthode pour évaluer son activité. Le système a suffisamment d’autorité pour influencer les normes devant servir de base à la production statistique. Les chefs de service consacrent tout leur temps à obtenir de bonnes statistiques. Les postes convoités reviennent à ceux qui ont les meilleures statistiques, lesquels soutiennent naturellement le système qui les a mis en place. Le contrôle du système de la production de statistique lui donne plus de pouvoir et lui permet de s’autojustifier.

 

Cette gestion par statistiques a été utilisé par Mao ZEDONG pour gérer de la production céréalière, lors de son « Grand Bon » en avant entre 1958 et 1961. Les statistiques étaient formelles, la production a augmenté de 50%, mais le peuple mourrait de faim.

 

Aujourd’hui en France les chiffres de la délinquance sont bons, mais dans la « vraie » vie des victimes continuent de souffrir de crimes et de délits, qui ne sont mêmes pas enregistrés par les pouvoirs publics qui veut que, comme dans la Chine communiste d’il y a 60 ans, la réalité soit conforme à leurs attentes !!!

 

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il y a une heure, Anne Atôle a dit :
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Les commissaires de police toucheraient des primes à la garde à vue

Au lendemain de l'examen de la réforme de la garde à vue, le Syndicat de la magistrature a affirmé que les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées".

Les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat", a affirmé, vendredi 21 janvier sur RFI, le secrétaire général du Syndicat de la magistrature, Mathieu Bonduelle, au lendemain de l'examen à l'Assemblée nationale de la réforme de la garde à vue.

"CELA MOTIVE À PLACER EN GARDE À VUE"

"La garde à vue est devenue un indicateur de performance du travail policier. C'est un peu comme si on disait qu'un juge va être payé au nombre de personnes incarcérées", a dénoncé le dirigeant syndical. "Je ne dis pas que le policier lui-même est payé comme ça mais les commissaires touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat" et "les crédits du commissariat dépendent de ce nombre-là", a-t-il affirmé.

"Vous comprenez bien que cela motive à placer en garde à vue, y compris des gens qu'on n'aurait pas dû placer en garde à vue", a regretté Mathieu Bonduelle.

"Le premier facteur de cette explosion [des gardes à vue] n'est pas juridique, il est politique. C'est ce qui s'appelle la politique du chiffre qui est dénoncée pour le coup par tous les syndicats de policiers (mais) qui est complètement déniée par le gouvernement", a argumenté le magistrat.

L'Assemblée nationale a voté la présence de l'avocat tout au long de la garde à vue, réforme imposée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel. Pour Mathieu Bonduelle, cette réforme "contrainte" est menée par un gouvernement qui "fait le minimum" et n'a "pas d'ambition réelle".

Je pense que le secrétaire général du Syndicat de la magistrature n'affirmerait publiquement de telles choses si elles n'étaient vraies.

1) Les commissaires de police "touchent des primes en fonction du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat"

2) "les crédits du commissariat dépendent de ce nombre-là" (du nombre de gardes à vue réalisées dans leur commissariat)

C'est bien évidemment une arme à double tranchant. Car s'il parait logique d'attribuer un budget conséquent à un gros commissariat qui a de gros frais de fonctionnement, certains abus de ce système peuvent aussi conduire à ce que les budgets alloués ne le soient pas forcément là où ils seraient absolument nécessaires (rénovation voire assainissement des locaux, réparations voir remplacement des véhicules, etc.). L'effet pervers étant par ailleurs entretenu par le fait que les commissaires touchent des primes "en fonction du nombre". S'il me parait évident que tous n'utilisent pas le système pour leur propre compte, la tentation étant là, certains doivent sous aucun doute en abuser.

 

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Il y a 4 heures, samira123 a dit :

Essonne : les 14 commissariats auront leur police du quotidien

La police de sécurité du quotidien sera mise en place début janvier dans tous les commissariats du département, avec des « expérimentations » sur les secteurs plus compliqués.

Pour les syndicats, c’est toujours le flou. « Nous ne sommes pas pour, et nous ne sommes pas contre cette nouvelle police. Nous attendons de voir. Et pour l’instant, nous n’avons aucune annonce concrète, réagit Claude Carillo du syndicat majoritaire Alliance. Nous avions demandé que l’existant soit renforcé. Qu’il y ait par exemple dans chaque commissariat un effectif minimum de fonctionnement avec un agent pour gérer le poste, un autre pour la garde à vue… Ce n’est pas le cas, nous sommes obligés de nous dédoubler et cela crée des situations de souffrance au travail. »

Le syndicaliste insiste : « L’Essonne doit être la priorité pour le gouvernement. C’est un département violent dans lequel on retrouve toutes les problématiques qu’il peut y avoir sur l’ensemble de la France. »

http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-les-14-commissariats-auront-leur-police-du-quotidien-07-12-2017-7439790.php

Un autre exemple de conséquences dues au manque d'effectifs:

http://www.leparisien.fr/faits-divers/jura-la-police-mise-en-veilleuse-la-nuit-faute-d-effectifs-10-05-2018-7708362.php

Citation

À Lons-le-Saunier, il n’y a plus de brigade anticriminalité la semaine à partir de 2 heures du matin et le week-end. Une députée réclame dix postes au ministre de l’Intérieur.

Un commissariat au bord de la crise de nerfs. Dans le Jura, les 20 000 habitants de la circonscription de sécurité publique de Lons-le-Saunier, la préfecture, doivent désormais se passer de brigade anticriminalité à partir de 2 heures du matin, en semaine, ainsi que le week-end. La faute à des effectifs policiers très nettement insuffisants.

C’est notamment la députée locale qui l’affirme et l’écrit. Le 18 avril, selon un courrier que nous avons pu nous procurer, Danielle Brulebois alertait le ministre de l’Intérieur de cet état de fait. L’élue ne peut être soupçonnée d’en faire un combat politique. Un temps vice-présidente de l’Assemblée nationale, elle fait partie du groupe La République en marche. « Les moyens humains opérationnels du commissariat apparaissent sous-dimensionnés, prévient-elle. Des éléments concrets font état de dysfonctionnements pouvant porter atteinte à la sécurité des policiers en intervention, mais aussi à celle de nos concitoyens du fait du manque d’effectifs sur le terrain. »

Les candidats ne manquent pas

« Tout le monde le sait et personne ne fait rien, dénonce en écho Nicolas Combet, délégué départemental du syndicat Alliance police nationale, lui-même brigadier à la BAC de Lons-le-Saunier. Le préfet a écrit, le directeur départemental de la sécurité publique a écrit, la Direction centrale de la sécurité publique nous dit qu’elle nous comprend, mais rien ne se passe… »

 

La faute, en partie, à des recrutements policiers insuffisants ces derniers temps au niveau national. En conséquence, rien ne dit que la prochaine commission administrative paritaire (CAPN), qui avalise l’ensemble des mouvements de mutation, ne sera clémente avec le Jura. C’est même l’inverse. Cette CAPN se tiendra tout début juillet mais des arbitrages ont déjà été rendus.

Selon nos informations, alors que Gérard Collomb promettait dans sa réponse à Danielle Brulebois un examen attentif de sa demande, aucun poste n’est prévu à Lons-le-Saunier, quand la députée en réclamait dix, et ce alors même que les candidatures ne manquent pas. « Ça va être difficile de tenir, anticipe Nicolas Combet. Car plusieurs départs du commissariat sont par ailleurs prévus dans le courant de l’année 2018, et cela signifie qu’ils ne seront pas remplacés avant au mieux l’année prochaine. »

Des retraités réservistes assurent les permanences

En attendant, les policiers locaux gèrent la pénurie. « Entre les gardes, les audiences au tribunal, les déplacements à l’hôpital ou à Paris en cas d’expulsion de sans-papiers, ça laisse peu de monde sur le terrain », déplore le délégué syndical. A tel point que le dimanche, les permanences police secours ne sont assurées que par deux réservistes, des retraités d’une soixantaine d’années.

Au-delà d’un manque d’intérêt pour la situation des départements ruraux, Danielle Brulebois rappelle également que « l’actualité récente (NDLR : les attentats dans l’Aude) a démontré que les villes moyennes n’étaient plus épargnées par les actes terroristes ». « Vous imaginez un attentat le dimanche, avec ces deux papys qui arrivent ? glisse un autre policier local. Le seul conseil que l’on peut donner à nos concitoyens, c’est de courir vite, ou d’attendre le RAID… » Contacté, le service communication de la police nationale n’a pas donné suite.

 

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Morfou Membre 62 993 messages
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Il y a 5 heures, Tala* a dit :

Il est des endroits où le maillage des transports en commun est pauvre et où d'autres facteurs entrent en jeu. Je pense à ces régions qui font appel chaque année aux travailleurs saisonniers pour la cueillette ou les vendanges. Si je prends l'exemple de la Marne et de l'Aube que je connais bien, chaque année le nombre de cambriolages explose au moment des vendanges. Car les travailleurs saisonniers ne sont pas tous des personnes bien intentionnées qui ne demandent qu'un salaire pour pouvoir manger. Des chiffres précis, je n'en ai pas, car je ne sais où les trouver. Je ne sais d'ailleurs pas non plus si ces chiffres tiennent compte de la période de l'année où sont commis ces méfaits, ou s'ils sont "à l'année" ce que pourrait alors donner une moyenne acceptable par rapport à d'autres endroits.

C'est aussi l'époque des vacances...les vacanciers n'étant pas toutes des personnes bien intentionnées... et profiter du brassage de population pour faire selon ses envies, c'est bien connu des services de sécurité! et pas que pour de simples cambriolages, hélas!

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
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Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Mon article zoome un peu , sur le 93 c’est à La Courneuve que les violences sont au top à 12 pour mille . 

Maintenant si les transports sont commodes ça peut aisément s’exporter . Quand j’habitais près de chanteloup , très logiquement les vols étaient plus nombreux dans les quartiers tranquilles à proximité ou facilement accessibles en transport par exemple  . Et puis quand ta voiture est régulièrement dégradée tu ne portes plus plainte , ça crée un biais .

et puis si on zoom trop on pourrait cibler des populations particulières ce qui serait contraire à notre conception de la statistique exempte de notions ethniques ,religieuses ....

autrement ce serait facile au travers de l'adresse des délinquants ,ou incarcérés ...

mais c'est quand même rassurant avec un taux élevé d'importés ,d'avoir un taux de criminalité pas plus élevé que dans la moyenne européenne ....

on peut en déduire que la police fait son travail de façon satisfaisante ,même si ses moyens ne sont pas au top ....On pourrait en revanche faire des économies sur les forces de maintien de l'ordre du genre CRS et gendarmerie mobile fortement sollicités par nos amis insoumis , ZAD ,et islamistes ...ce budget qui est fortement déséquilibré au profit de ces forces ,pourrait basculer avec un peu de fermeté vers la police de proximité ,ou celle qui s'occupe d'assurer notre sécurité ....

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Invité Alf-a-blondi
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Invité Alf-a-blondi
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Le 10/05/2018 à 10:05, Tala* a dit :

Faute d’effectifs suffisants, les brigades anticriminalité de trois commissariats du département sont amenées à mutualiser leurs moyens pour assurer leurs patrouilles.

Dans l’Essonne, la solution au manque de fonctionnaires pour assurer les patrouilles de brigade anticriminalité (BAC) passe par la mutualisation. C’est ce qu’a demandé la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) dans une note transmise fin avril aux chefs de circonscriptions du Val d’Yerres - Val de Seine, un bassin de population de 130 000 habitants sur lequel se trouvent trois commissariats. Chacun avait une BAC. Désormais les jours où les effectifs ne seront pas suffisants, il n’y aura que deux patrouilles du genre pour un territoire vaste, frontalier avec la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne.

« Généralement, il faut être trois agents pour faire une patrouille de BAC, détaille un policier. Mais on les fait plus souvent à deux… » Une situation due aux arrêts maladie, aux départs pas encore remplacés. Mais voilà, le transport du fusil-mitrailleur dans les véhicules est devenu indispensable en raison du risque attentat. Et les textes disent que les fonctionnaires doivent être trois pour avoir avec eux cette arme lourde.

« Il s’agissait juste d’un rappel des règles de sécurité qui s’appliquent au niveau national », a expliqué au Parisien - Aujourd’hui en France Josiane Chevalier, la préfète de l’Essonne. « Il n’est pas question de supprimer des Bac, mais la norme de travail, c’est trois fonctionnaires », a également déclaré fin avril Jean-François Papineau, le directeur départemental de la sécurité publique.

 

«Les chiffres de la délinquance vont finir par s’en ressentir»

Reste que cette note s’entrechoque avec un regain de tensions entre bandes rivales dans des cités de cette agglomération « et cela va rallonger notre temps d’intervention » prédit un policier. « Le week-end dernier, nous avons eu plusieurs appels venant de polices municipales pour intervenir sur des rodéos urbains. Nous n’avons pas pu y aller, nous étions pris par ailleurs, appuie une source interne. Nous sommes moins présents sur le terrain et cela va finir par se ressentir sur les chiffres de la délinquance. »

Pour Claude Carillo, du syndicat Alliance, « ces consignes vont dans le sens de la sécurité. Mais nous constatons que la PSQ (NDLR : police de sécurité du quotidien) est mise en place sans les moyens. Nous réclamons à cor et à cri des effectifs supplémentaires. Dans le Val d’Yerres - Val de Seine, les commissariats fonctionnent à flux tendus et c’est le cas ailleurs aussi. »

Nicolas Dupont-Aignan, le député (DLF) de cette circonscription de l’Essonne a d’ailleurs écrit au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb pour se plaindre de cette situation. Contacté, il a réagi : « C’est un scandale absolu. On nous a annoncé que nous sommes en police de sécurité du quotidien. Nous gagnons une permanence d’écoute une fois par semaine, mais on nous supprime une patrouille… »

Ce manque d’effectif s’accompagne d’un manque de matériel. Au commissariat de Montgeron, par exemple, les fonctionnaires de la brigade anticriminalité dont le travail est de se fondre dans la masse pour traquer les flagrants délits circulent désormais en voiture… sérigraphiée. Tous les véhicules banalisés sont actuellement en panne.

 

Source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-essonne-les-policiers-des-bac-doivent-se-regrouper-10-05-2018-7708380.php

J'ai entendu dire que certains s'étaient reconvertis dans le proxénétisme, le racket et le trafic de drogue

 

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il y a 7 minutes, Alf-a-blondi a dit :

J'ai entendu dire que certains s'étaient reconvertis dans le proxénétisme, le racket et le trafic de drogue

:smile2:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 778 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a une heure, stvi a dit :

et puis si on zoom trop on pourrait cibler des populations particulières ce qui serait contraire à notre conception de la statistique exempte de notions ethniques ,religieuses ....

autrement ce serait facile au travers de l'adresse des délinquants ,ou incarcérés ...

mais c'est quand même rassurant avec un taux élevé d'importés ,d'avoir un taux de criminalité pas plus élevé que dans la moyenne européenne ....

on peut en déduire que la police fait son travail de façon satisfaisante ,même si ses moyens ne sont pas au top ....On pourrait en revanche faire des économies sur les forces de maintien de l'ordre du genre CRS et gendarmerie mobile fortement sollicités par nos amis insoumis , ZAD ,et islamistes ...ce budget qui est fortement déséquilibré au profit de ces forces ,pourrait basculer avec un peu de fermeté vers la police de proximité ,ou celle qui s'occupe d'assurer notre sécurité ....

Sauf erreur de ma part , contrairement à la justice , le budget police n’est pas deconnant par rapport à nos voisins . L’Allemagne a aussi suite à l’islamisme terroriste des soucis d’hommes épuisés , de stock d’heures sups . Mais au final il y a bien des biais locaux et donc des raisons de les réinvestir policuerement comme le demande ... Alexis corbières qui veut de la bac , de la police police et pas de l’animateur :)

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité Alf-a-blondi
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Comme pour les pompiers, devenez flics volontaires

Proposez l'idée à Mr Collomb

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Il y a 13 heures, samira123 a dit :

Bonjour, j'entends bien qu'il n'y a pas assez d'effectifs ni assez de matériels et des réactions, courriers...Mais quelles sont les réponses qu'on leur donne, sont ils écoutés, est ce que leur situation va changer... ?

Bonsoir Samira.

Rien ne change. Et les situation des différentes corporations, le service public, les services privés sont depuis longtemps en crise et très souvent pour les mêmes raisons... Ultra libéralisme, mise en concurrence de tous contre tous, profit des actionnaires.... Les choix politiques et la direction donnée par "les dirigeants" ont fait que tout est vraiment désorganisé, voire au bord de la rupture.

Il est temps de dire stop et de sortir de cette impasse avant que le pire ne se produise... Malheureusement, le système a verrouillé  le mécanisme et à part assister à ce qui est annonce du fond de son canap', je bne vois pas ce qu 'il serait possible de faire...

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Il y a 13 heures, Tala* a dit :

Le problème de ces chiffres, même s'ils donnent une idée de ce que peut être la situation, c'est que pour certains ils ne sont pas l'exact reflet de la réalité. Certains sont fiables, je pense à tous ceux qui nécessitent une déclaration ou plainte, comme les cambriolages ou les vols d'objets de valeur commis sur la voie publique, pour pouvoir faire jouer les assurances (de même quand on se fait voler son porte feuilles avec ses papiers, pour pouvoir les faire refaire). Mais combien de personnes se font voler des objets sous la menace, mais objets sans réelle grande valeur qui font qu'au final ils ne déposeront pas plainte ? Ceux-là ne rentreront pas dans les données chiffrées. Cela biaise les chiffres, et donc leur interprétation.

ARTICLE DU 2/5/18 CANARD ENCHAINE PAGE 4...

Extrait

../..."Le rapport d 'audit remis en janvier confirme l ' existence d 'enjolivement des statistiques.Et cite une extravagante consigne de juillet 2014 stipulant-que certains délits tels les tentatives de cambriolage devaient être requalifiées en simple contraventions dès lors que le montant de la dégradation ne dépassait pas 1000 euros.

   Bonne pioche  : les contraventions ne sont pas comptabilisées dans les chiffres officiels de la criminalité!".../...

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Il y a 14 heures, Tala* a dit :

C'est justement de ce que nous débattons. L'évolution de la situation (celle qui est décrite dans l'article) vers un "mieux" est asservie aux problèmes budgétaires. Elle est donc dépendante du volume des fonds pouvant être consacrés à cela. Je pense que l'Etat fera au mieux, au mieux avec l'argent dont il dispose.

Gros gros doute la dessus.... C 'est toute un politique  qu 'il faut revoir.... Remplacer des voitures pourries, des radios HS, des armes obsolètes sans se doter en personnel d ' entretien qui va avec, c 'est se condamner à une vétusté rapide  (étant donné les cadence d 'emploi des matériels) ... Le neuf devenant vite très vite très usé... voire HS...

La politique est au coup de peinture..... on refait les propretés.... et le tout grâce à des jeux d ' écritures.... les budgets étant par ailleurs voté par avance....

Il y a 4 heures, stvi a dit :

.On pourrait en revanche faire des économies sur les forces de maintien de l'ordre du genre CRS et gendarmerie mobile fortement sollicités par nos amis insoumis , ZAD ,et islamistes ...ce budget qui est fortement déséquilibré au profit de ces forces ,pourrait basculer avec un peu de fermeté vers la police de proximité ,ou celle qui s'occupe d'assurer notre sécurité ....

pour les unité de type "Maintien de l ' ordre", la consigne est à la formation , à l ' envoi en stages où on apprend à subir sans réagir... De plus, les répliques et le matériel "offensif" sont proscrits...

Modifié par Anne Atôle
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Il y a 2 heures, Alf-a-blondi a dit :

Comme pour les pompiers, devenez flics volontaires

Proposez l'idée à Mr Collomb

c ' est fait.... après Charlie, les jeunes se sont proposés en masse.....

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Sauf erreur de ma part , contrairement à la justice , le budget police n’est pas deconnant par rapport à nos voisins . L’Allemagne a aussi suite à l’islamisme terroriste des soucis d’hommes épuisés , de stock d’heures sups . Mais au final il y a bien des biais locaux et donc des raisons de les réinvestir policuerement comme le demande ... Alexis corbières qui veut de la bac , de la police police et pas de l’animateur :)

 

les gens de la commune veulent du flic, des réponses, de l ' aide....

article ci dessus cité ... Source....

20180511_084155.jpg.7845af1b7dc65242185ed7b1ea127570.jpg

:p Gomme à délits....

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il y a 13 minutes, Anne Atôle a dit :

Remplacer des voitures pourries, des radios HS, des armes obsolètes sans se doter en personnel d ' entretien qui va avec, c 'est se condamner à une vétusté rapide  (étant donné les cade,ce d 'emploi des matériels) ...

C'est vrai que je n'avais pas pensé à cela. Je croyais que ces personnels étaient déjà existants/affectés.

 

Révélation

Sinon il y aurait la solution de se débrouiller pour coller en garde à vue des mécanos, des armuriers, etc. Tant qu'à faire... :D

 

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http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/11/14/quels-dispositifs-pour-prevenir-les-suicides-chez-les-policiers-et-les-gendarmes_5214431_1653578.html

Citation

Les syndicats de policiers déplorent que l’« on s’attaque aux conséquences, et pas aux causes : horaires, politique du chiffre… ».

Alors qu’en une semaine six policiers et deux gendarmes ont mis fin à leurs jours, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a demandé aux directeurs généraux de la police nationale, de la gendarmerie et de la sécurité intérieure « une évaluation des mesures mises en œuvre pour prévenir les suicides parmi les forces de l’ordre ». Le point sur les dispositifs existants, dans la police et la gendarmerie, pour encadrer psychologiquement les membres des forces de l’ordre.

  • Police : une cellule psychologique renforcée

– Le service de soutien psychologique opérationnel (SSPO), a été créé en 1996 par Eliane Theillaumas, psychologue aujourd’hui chargée de mission auprès de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat). Cette cellule, composée d’une soixantaine de psychologues qui travaillent pour le ministère de l’intérieur, a été renforcée en 2015, à la suite d’un nouveau plan de prévention lancé par Bernard Cazeneuve. « Des embauches de psychologues sont encore en cours aujourd’hui », ajoute Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unite SGP Police - FO, qui estime « que le réseau commence à tenir la route. »

Les policiers en souffrance peuvent aussi être accueillis dans un centre spécifique, dans l’Indre-et-Loire. Créé initialement pour les CRS en 1953, le centre du Courbat, géré par l’Association nationale d’action sociale des personnels de la police nationale et du ministère de l’intérieur (ANAS), accueille chaque année plusieurs dizaines de policiers victimes de dépression, de burn-out, ou d’alcoolisme.

En 2013, des pôles vigilance suicide ont également été institués « au sein de chaque département dans les services territoriaux de la police nationale », expliquait à l’époque le ministère de l’intérieur.

« Le dispositif est là pour soigner les gens une fois que le mal est fait, soupire Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi (anciennement CGT Police), on s’attaque aux conséquences, et pas aux causes : horaires, politique du chiffre, etc. » « Ce n’est pas en mettant un psychologue derrière chaque policier qu’on va régler le problème », ajoute Yves Lefebvre.

Selon M. Langlois, les membres des forces de l’ordre peuvent hésiter à demander de l’aide, par peur de leur hiérarchie. « Quand on se met en arrêt maladie, ça veut dire des pertes de salaire, un retard à l’avancement et aux mutations », ajoute-t-il.

« Un fonctionnaire dans une unité spécialisée comme la brigade anticriminalité (BAC) qui ne va pas bien, si le psychologue appelle à le désarmer, il ne pourra plus jamais retrouver son unité, donc, pour garder son poste, il ne va pas faire part de ses problèmes », s’inquiète Yves Lefebvre.

Depuis 2015, et le plan de M. Cazeneuve pour lutter contre les suicides, les psychologues du ministère de l’intérieur peuvent alerter la hiérarchie d’un policier en cas de risques suicidaires, explique Yves Lefebvre. « Seule la hiérarchie peut désarmer un fonctionnaire en détresse morale », poursuit-il.

  • Gendarmerie : un réseau d’écoute

Dans la gendarmerie, un système a également été mis en place avec « des psychologues dans chaque région qui interviennent pour la prévention » des suicides, à mesure « d’un ou deux psychologues » dans chacune des vingt-deux régions, explique le sous-officier de gendarmerie Frédéric Le Louette, président de Gend XXI, une association professionnelle de gendarmes.

Au moins 175 suicides ont été dénombrés dans la gendarmerie depuis 2011, selon une étude de Gend XXI. Les souffrances au travail trouvent les mêmes causes que chez les policiers, selon Frédéric Le Louette : « mutations régulières, horaires de travail… » Si le sous-officier assure que « le maillage est bien adapté », il reconnaît qu’il « faudrait faire un plus gros effort sur la formation des chefs à l’écoute » des gendarmes en souffrance.

 

 

 

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Bonjour ici..:hello:

 

« Un fonctionnaire dans une unité spécialisée comme la brigade anticriminalité (BAC) qui ne va pas bien, si le psychologue appelle à le désarmer, il ne pourra plus jamais retrouver son unité, donc, pour garder son poste, il ne va pas faire part de ses problèmes », s’inquiète Yves Lefebvre.

 

d 'autant plus stupide qu' un flic en PS, retournera en PS patrouiller. Sachant qu'on y est au moins aussi exposée qu 'en BAC, sinon plus parce qu 'on porte l 'uniforme est donc bcp plus "facilement identifiable" (une cible), on imagine  que tout ceci n 'est aussi qu 'une grosse opération de com'.

La BAC est un service sur -médiatisé. Par conséquent, un patron qui n ' écarte pas un baqueux  qui montre des signes d ' essoufflement prend des risques pour la suite de sa carrière (avancement...)

Il faut savoir que les flics des BAC ne jurent souvent que pa la BAC... Facile de supposer qu 'on peut très facilement tout leurs demander en brandissant à demi mot une éviction (mutation) si "ils en venaient à ne plus avoir le profil" (pas assez de chiffre par exemple....... (d 'où les fameux tests ... triennaux.

.La règle reste... " Pas de vagues"...

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