La mythologie revisitée

Le soir vient, Zeus rejoint Sémélé, qui l’enjôle : « Mon biquet… Tu ferais quelque chose qui me ferait plaisir ?   - Bien sûr ma douce.  – Tout ce que je voudrais ?   - Sûrement oui.

Sémélé : Jure sur le styx que tu m’accorderas ce que je demanderai ! »

Alors un dieu, c’est quand même très débile hein ? Enfin vous ! Oui vous là, vous accepteriez un truc avant de savoir ce qu'on va vous demander ?? Nan mais franchement…

Bref : Zeus jure et comme vous vous en souvenez, le serment sur le Styx est inviolable. Sémélé est toute excitée : « J’veux qu’on fasse ça comme tu fais avec Héra !! Avec la foudre et touuut !!

- Euh… Mais.. Non mais..

Sémélé : T’as juré t’as jurééé !!

- Bon.. D’accord. »

Zeus s’élève très haut dans le ciel et commence à foutre un b…del m’sieurs dames, j’vous dis pas. Des nuages pas possibles, on y voit plus rien (en même temps c’est la nuit). Il fait ça pour essayer de faire le moins de mal possible à Sémélé mais… Quand il arrive en forme d’orage violent avec des éclairs partout, à peine a-t-il touché le corps de Sémélé que celle-ci floconne en cendres immédiatement. Oui, euh.. Les corps des mortels c’est pas fait pour s’amuser de la sorte, c’est pas résistant un mortel. Feue Sémélé qui voulait avoir une relation hot, bah dis donc…

Rassurons tout de suite les militants de Civitas : pas plus que de se faire transformer en arbre, se faire carboniser n’est une méthode d’avortement. Sémélé elle, est toute cramée, mais pas le fœtus, lui il est intact. Alors là il va y avoir un truc de dingue. Zeus trouve le fœtus, remonte sur l’Olympe à fond de train, et invente l’utérus artificiel. Bah quoi ? Mais oui là j’dis pas de con !ries. A la Rambo il s’ouvre la cuisse (aïe !), il y met le têtard à finir de cuire, il se ferme la cuisse avec des broches précieuses et tout ça sans anesthésie.

Quand le terme de la « grossesse » arrive, Zeus se rouvre la cuisse (aïe !) et il récupère le marmot tout fini. Zeus le présente à Hermès : « il est beau hein ?    - Bah il crie pas.    – Ouais mais c’est normal il est déjà né une fois.   – Ah ? Et les cornes là, c’est normal ?    - Oui, il sera symboliquement lié au taureau.   – Ok. Tu vas l’appeler comment ?    - Je sais pas encore, mais je crois que je vais me décider pour Dionysos. »

Ainsi naquit Dionysos, qui reçut en cadeau de naissance de la part de son papa une jolie couronne de serpents. Sympa hein ?

Ah le coup de foudre...

Zeus veut bien servir de mère porteuse mais de nounou non. Il faut trouver une baby-sitter. Il charge Hermès de la mission qui confie le bébé aux filles du dieu-fleuve Lamos. Elles sont de super nounous, mais alors il leur manque un truc important : la discrétion. Toute l’histoire arrive aux oreilles d’Héra. Et là… Ah non mais là..

Héra jette un sort aux nounous, elle les rend cinglées. Mais complètement cintrées hein ? Elles deviennent des tueuses impitoyables, elles attrapent tout ce qui passe à leur portée et trucident à tour de bras. En voyant ça Zeus envoie Hermès chercher le gamin avant qu’il ne finisse en carpaccio.

Zeus fait appel à Ino, la sœur de Sémélé (mère carbonisée du petit hein, suivez). Ino est la deuxième femme du roi d’Orchomène, Athamas. Ino n’est pas très emballée quand Hermès arrive pour lui confier un nouveau bébé. Elle n’a pas fini d’allaiter son deuxième. Hermès parvient à la convaincre en lui promettant que Zeus est un employeur reconnaissant, il lui offre l’immortalité, le rang de déesse, et même, son dernier fils sera un dieu. Avant de quitter Ino, Hermès lui recommande de garder le bébé bien caché (Héra, tout ça ..) et lui conseille d’en faire une fille, puisque Héra cherche un garçon.

On remarquera que Zeus est quand même un gros lâche qui n'assume pas et qui ne fait rien pour empêcher ses maitresses de dérouiller et depayer les pots cassés pour ses conneries...

Zeus est un pleutre, ouais ! 

Ca fait le kéké avec son foudre et ses effets spéciaux et ça tremble devant le rouleau à patisserie de memère. La honte...

Ino chouchoute le petit Dionysos avec l’aide de Mystis, une servante qui est chargée de garder le petit bien caché. Elle est chargée de distraite le gamin déguisé en fillette, elle lui apprend des tas de trucs, jouer du tambourin, crier « Evohé ! » (cherchez pas), se couronner de lierre et se mettre des ceintures de vipères. Chouettes loisirs hein ?

Tout ça c’est bien joli mais Héra va tout découvrir. Elle décide immédiatement de tuer le mouflet. Mais Zeus, plus rapide, le change in-extrémis de famille d’accueil et le transforme en bestiole toute mimi (mais qui pue) : un chevreau. Zeus envoie Hermès récupérer le chevreau.

Non mais là pauvre gosse quand même hein ? Vous imaginez ? Sa mère carbonisée, la gestation dans une cuisse, les cornes sur la tête, les premières nounous dingues, travesti en fille, et maintenant : ouéééé je suis un chevreau !

Franchement on aurait des problèmes psychologiques pour moins que ça…

Jan ça va ? Je te sens partir loin, très loin

Il y a 2 heures, Kâli a dit :

Jan ça va ? Je te sens partir loin, très loin

Les chevreaux ça m'fout dans tous mes états.. Ah ouais les chevreaux qui puent !

je comprends, l'odeur c'est pas top

Bon, revenons à nos chevreaux. 

Hermès emmène le bébé chèvre à Nysa, un lieu mystérieux, dont le roi est Nysus (ah on l’avait pas vu v’nir celle-là !). Le roi Nysus oriente Hermès auprès des Dodonides, des nymphes. Et le bébé est donc confié aux nymphes et à Nysus.

Le truc, c’est que Héra, c’est un pitbull, une teigne, une maladie vénérienne (ouais bah rigolez, on s’en débarrasse pas comme ça). Elle ne lâche pas sa proie, et elle finit par retrouver la trace du gamin. Elle descend immédiatement sur terre en hurlant : « A Moooort !! » Mais Hermès la prend de vitesse, il sauve la chèvre et la confie à Cybèle ou encore appelée Rhéa. Vous vous rappelez qui est Rhéa ? C’est la maman de Zeus. Dionysos va grandir chez sa mamie, à l’abri cette fois-ci.

Héra a la haine. Elle reporte sa vengeance sur tous ceux qui se sont occupés du gamin. Elle rend Ino et ses suivantes folles. Les femmes hurlent, bavent comme des bêtes malades, s’arrachent les fringues et s’enfuient du palais. Dans les montagnes, elles bouffent des sangliers crus et se roulent parterre en couinant (mais non j’exagère pas roo). Et Ino erre (non y a pas de jeu de mot là j’en n’ai pas trouvé). Ino erre encore et encore. Ino erre si bien (j’aime bien « Ino erre ») qu’elle arrive à Delphes. Elle entre dans le temple du dieu Apollon, elle renverse tout, terrorise la Pythie, dégobilasse la tombe de Python, la totale. Apollon intervient, ç’en est trop, il a pitié, il guérit la folle.

Ino : « Mais qu’est ce que j’fous là moi ?... »

il y a une heure, January a dit :

Bon, revenons à nos chevreaux. 

Hermès emmène le bébé chèvre à Nysa, un lieu mystérieux, dont le roi est Nysus (ah on l’avait pas vu v’nir celle-là !). Le roi Nysus oriente Hermès auprès des Dodonides, des nymphes. Et le bébé est donc confié aux nymphes et à Nysus.

Le truc, c’est que Héra, c’est un pitbull, une teigne, une maladie vénérienne (ouais bah rigolez, on s’en débarrasse pas comme ça). Elle ne lâche pas sa proie, et elle finit par retrouver la trace du gamin. Elle descend immédiatement sur terre en hurlant : « A Moooort !! » Mais Hermès la prend de vitesse, il sauve la chèvre et la confie à Cybèle ou encore appelée Rhéa. Vous vous rappelez qui est Rhéa ? C’est la maman de Zeus. Dionysos va grandir chez sa mamie, à l’abri cette fois-ci.

Héra a la haine. Elle reporte sa vengeance sur tous ceux qui se sont occupés du gamin. Elle rend Ino et ses suivantes folles. Les femmes hurlent, bavent comme des bêtes malades, s’arrachent les fringues et s’enfuient du palais. Dans les montagnes, elles bouffent des sangliers crus et se roulent parterre en couinant (mais non j’exagère pas roo). Et Ino erre (non y a pas de jeu de mot là j’en n’ai pas trouvé). Ino erre encore et encore. Ino erre si bien (j’aime bien « Ino erre ») qu’elle arrive à Delphes. Elle entre dans le temple du dieu Apollon, elle renverse tout, terrorise la Pythie, dégobilasse la tombe de Python, la totale. Apollon intervient, ç’en est trop, il a pitié, il guérit la folle.

Ino : « Mais qu’est ce que j’fous là moi ?... »

Et la voilà redevenue Ino fensive...

Ino est de retour auprès d’Athamas. Seulement voilà, lui croyait sa femme disparue, alors il s’est remarié, avec Themisto, qui lui a déjà donné deux fils : Sphingios et Orchoménos. Alors, petit rappel : Athamas a déjà été marié avant Ino, avec Néphélé qui lui a donné deux enfants : phrixos et Hellé. La deuxième épouse, c’est Ino dont les enfants sont Léarchos et Mélicerte.

Ino n’est pas à la fête mais elle a quand même une idée derrière la tête. Elle propose (au lieu de virer la nouvelle épouse à coups de pieds dans le c !) de se faire passer pour une servante. Thémisto avait eu vent de rumeurs comme quoi elle allait être chassée du palais. Evidemment elle l’a mal pris. Et puis c’était une jeune femme très ambitieuse… Elle voulait que le trône soit transmis à ses fils (évidemment..).

Alors je ne sais pas si vous avez remarqué mais dans la mythologie les familles recomposées c’est l’horreur. Bref Themisto se dit qu’elle va occire les deux gamins d’Ino, ça fera toujours un peu de place pour les siens. Mais il lui faut un complice. Elle avise une servante : « Esclave ! Viens ici prendre mes ordres ! »

Bon.. Vous savez déjà qui elle appelle j’imagine ?

La mère des minots, Ino?

 gagné

Themisto ordonne à la servante d’habiller les enfants d’Ino en noir, et les siens en blanc (pour pas se planter quand elle va les tuer). Evidemment la servante va faire l’inverse, la servante, c’est Ino.

A la nuit tombée Themisto se faufile dans la chambre et poignarde les enfants habillés de noir, qui ne sont autres que les siens. Le lendemain, elle découvre qu’elle a tué sa propre progéniture, elle s’arrache les cheveux et se suicide.

Ino revient mettre ses chaussons au pied du fauteuil à côté de celui d’Athamas. Et elle commence à réfléchir au moyen d’éliminer les premiers fils du roi, pour laisser le trône à ses boutures. Elle met au point un plan machiavélique. Elle convoque toutes les femmes du royaume et leur tient ce discours très politique : « Mes sœurs ! Camaraaaades ! Unissons-nous contre Phrixos et sa sœur Hellé !

- Euh.. Bah pourquoi ?

- Ce sont des tyrans, des manipulateurs ! Ils feront de ce royaume un état totalitaire !

- …

- Ecoutez moi ! Vous n’aurez plus de liberté d’expression ! Ils aboliront nos droits fondamentaux !

- …

- ILS AUGMENTERONT LE PRIX DES CAROTTES !

- Ah non ça c’est pas possible !! Renversons les ! A mort !!

- Mes amies calmez-vous. Nous allons plutôt ruser. Griller légèrement toutes les semailles à venir. Rien ne poussera. Nous prétendrons alors qu’il faut sacrifier Phrixos aux dieux. Sans son frère, la sœur sera démunie.

- Ouaiiiis !! I- NO ! (tape trois coups dans tes mains) I-NO ! (recommence) I-NO !! (encore)

Alors elles sont rigolotes toutes ces bonnes femmes, elles ne se sont même pas demandé ce qu’elles allaient bouffer si rien ne germait. C’est bien la politique hein ?

Elle s'est fait avoir comme l'ogre par le petit poucet la Themisto...

faut reconnaitre que la vie de famille à l'époque ,c'était jouissif !!!

Tout se passe comme il était convenu, rien ne pousse. Le peuple se plaint à Athamas en le persuadant que le royaume est victime d’une malédiction. Le roi envoie une délégation à Delphes, voir l’oracle. Ino intercepte les messagers, leur graisse la patte et les messagers reviennent au palais raconter au roi que la Pythie a dit : « Cheeuefrrroudisssi reuuu miaaareuu pourpout » Ca veut dire que le roi doit sacrifier son fils Phrixos à Zeus.

La foule en furie hurle sous les fenêtres du palais : « Du pain ! ON A FAIM !! A mort Phrixos !! »

En clair : c’est la m…

Et là, Phrixos, le principal intéressé, s’avance, noble et droit, courageux et digne, habité et sincère, généreux et respectable, majestueux et solennel, résolu et vertueux, et il dit : « Père, je me sacrifierai et je mourrai dans l’honneur. »

Le père céda. On organisa la cérémonie, un bel autel, un beau couteau bien aiguisé. Le jour dit il y eut foule. On vit Phrixos, noble et droit, courageux et digne, habité et sincère, généreux et respectable, majestueux et solennel, résolu et vertueux, monter les marches vers le sacrifice. Et tout à coup, quelqu’un fend la foule, crie « audience, audience !! » Le roi fait s’approcher l’importun qui avoue : « On n’est jamais allés à Delphes, on a raconté des bobards tout ça c’est pas vrai, c’est Ino qui nous a forcés ! »