La mythologie revisitée

Il y a 8 heures, January a dit :

Echo tombe donc amoureuse de Narcisse. Seulement.. Comment faire ? Elle ne peut pas engager de conversation. Alors elle se met à suivre le beau jeune homme en attendant une occasion. Elle suit Narcisse partout désespérément et un jour l’éphèbe s’en aperçoit : « Y a quelqu’un ?

Echo, cachée : Y a quelqu’un ?

Narcisse : Pourquoi tu m’suis comme ça ? Montre toi ! Viens par ici !
Écho : Viens par ici !
Narcisse : Allez, viens toi-même, ou parle, je t'écoute, je suis tout à toi.
Echo : Je suis toute à toi !
Narcisse s’énerve : Mais tu veux quoi à la fin ? Viens me voir !
Écho : Viens m'avoir !
Narcisse : Non mais c'est quoi cette histoire ? C’est quoi ces paroles envoyées en l'air ?
(Imaginez vous-même la réponse d’Echo...)

La nymphe en chaleur surgit alors de sa cachette, saute sur Narcisse, prête à le violer sauvagement, mais le jeune homme s'enfuit en hurlant : Tu ne m'auras pas ! Va te faire voir avec ton amour !
Echo : AMOUR !

C’est raté. La pauvre nymphe est éplorée, elle va se terrer au fond d’une grotte, elle ne mange plus, elle dépérit, elle meurt. Ses os se fondent dans la roche, il ne lui reste plus que sa voix qui répond quand on crie dans la montagne.

Tout ça à cause d’un sale mec pas foutu de comprendre les sentiments amoureux d’une frêle jeune fille. Bon, d’accord, elle était peut être un peu entreprenante mais quoi ! Faut comprendre ! Elle était handicapée la pauvre gamine.

Mais Echo sera bientôt vengée…

 

C'etait de la nymphe aux manies scabreuses...

Némésis, déesse de la vengeance vient de recevoir une requête expresse. Narcisse a encore éconduit quelqu’un de façon fort peu urbaine et là, c’est la fois de trop. Némésis a entendu le mortel s’écrier, le regard levé vers le ciel : « O les dieux ! Faites que lui aussi connaisse l’amour à sens unique ! Justice ! Je réclame justice ! »

Némésis entend, se frotte les mains, et commence à surveiller Narcisse. Celui-là est en train de chasser des fauves dans la forêt, il court, saute, se roule à terre en planque, rampe, re-saute, transpire, tout ça lui fait gonfler les muscles perlés de sueurs (Oh my God) et lui donne chaud, et soif, évidemment. Nous sommes sur le sommet de l’Hélicon. Et justement, une source limpide, qui donne naissance à la rivière Lamos, jaillit tout près d'ici, dans le lieu-dit Hédonakon (lieu de plaisirs comme son nom l'indique, apprenez le grec). Narcisse se penche alors vers l'eau miroitante de la source pour étancher sa soif.

Mais alors qu’il a déjà bu quelques lampées, il aperçoit dans l’eau un jeune homme magnifique, viril, musclé, le menton volontaire et les yeux immenses, les cheveux légers et la bouche charnue. Il tombe illico amoureux du bel éphèbe. Et il essaie de le choper. Oui… Bah, on a déjà vu ça hein ? Quand c’est trèèès beau des fois c’est pas bien malin.

Narcisse appelle, il essaie de toucher l’objet de son coup de foudre mais pas moyen ! (on se demande bien pourquoi …) A chaque fois, raté ! Pourtant le beau jeune homme dans l’eau n’a pas l’air de marbre, il sourit quand Narcisse sourit, il fait des petits signes en même temps que Narcisse… Quand Narcisse se met à pleurer il pleure aussi..

Et Narcisse finit par comprendre (bah oui quand même..) : « Ah malheur ! C’est moi !  J’pourrais jamais m’attraper, j’pourrais jamais m’embrasser ! Aaah c’est trop cruel l’amour ! Ah c’est pas la peine de vivre, tiens d’ailleurs je vais mourir, en même temps que celui que j’aime d’abord. » Aussitôt dit aussitôt fait, Narcisse finit par mourir d’amour devant la source.

A mon avis il doit être encore en train de se mater dans l’eau du Styx… Liriopé et ses sœurs les naïades n’ont pas retrouvé le corps de l’aimé fiston. A la place, il restait juste une jeune fleur blanche, le narcisse.  (Ce qui est vachement plus simple pour l’enterrement)

il y a 17 minutes, January a dit :

Narcisse appelle, il essaie de toucher l’objet de son coup de foudre mais pas moyen ! (on se demande bien pourquoi …) A chaque fois, raté ! Pourtant le beau jeune homme dans l’eau n’a pas l’air de marbre, il sourit quand Narcisse sourit, il fait des petits signes en même temps que Narcisse… Quand Narcisse se met à pleurer il pleure aussi..

Et Narcisse finit par comprendre (bah oui quand même..) : « Ah malheur ! C’est moi !  J’pourrais jamais m’attraper, j’pourrais jamais m’embrasser ! Aaah c’est trop cruel l’amour ! Ah c’est pas la peine de vivre, tiens d’ailleurs je vais mourir, en même temps que celui que j’aime d’abord. » Aussitôt dit aussitôt fait, Narcisse finit par mourir d’amour devant la source.

A mon avis il doit être encore en train de se mater dans l’eau du Styx… Liriopé et ses sœurs les naïades n’ont pas retrouvé le corps de l’aimé fiston. A la place, il restait juste une jeune fleur blanche, le narcisse.  (Ce qui est vachement plus simple pour l’enterrement)

D’apres charon y-a un espèce de jobard qui, toute la sainte journée saute dans l’eau du Styx comme un chat sur une souris, en criant:  « Je l’aurais un jour! Je l’aurais...

Voilà, on peut revenir à la famille de Cadmos. Celui-là a dégoté un bon parti pour sa fille aînée, Autonoé. Il s’agit d’Aristée, fils d’Apollon et de Cyrène. Parlons de cette dernière, fille du roi des Lapithes, Hypsée. Cyrène était libre avant tout, elle ne voulait pas finir entre quatre murs à tisser toute la journée en attendant un époux super barbant. Elle ne veut pas se marier, elle veut courir dans les bois et chasser les animaux (Ah ça faisait longtemps tiens). Pas de mari, la liberté, no man no cry.

Un jour, le roi Eurypylos lança un appel à l’aide. Un monstrueux lion ravageait ses troupeaux, le roi offrit une récompense à qui tuerait cette abominable bête sanguinaire. Mais personne n’était enthousiaste pour aller à la chasse au gros lion plein de dents et de griffes. Sauf… Cyrène : « J’vais le buter moi le gros minet, bande de dégonflés ! » Et elle part le chasser, à mains nues (oui après une chute elle oublie de prendre ses armes, cherchez pas). Elle trouve le lion, lui saute dessus et l’étripe, oui oui, même pas une aiguille à tricoter ou un cure-dent, rien : à mains nues, elle tue la grosse bête féroce.

Apollon qui juste à ce moment-là matait ce qu’il se passait sur terre aperçoit la jeune fille en train de bouffer du lion. Il admire l’exploit, examine la chasseresse et … elle lui plaît bien. Alors il descend sur terre avec son physique avenant mais avec sa jobardise pas possible en ce qui concerne la drague. Apollon drague comme un gros blaireau.

Apollon : « Hey mad’moizelle, tu t’appelles Google ? Nan mais mais parce que là t’as tout ce que j’cherche ! »

Cyrène se claque un facepalm d’enfer et commence à partir. Encore un râteau pour Apollon, qui, devenu nerveux, attrape la fille, la jette sur son char et l’emmène jusqu’en Lybie. Là, il fait son affaire et pour se faire pardonner il donne à Cyrène un domaine qui s’appellera Cyrénaïque.

Aristée naît quelques temps plus tard. Papa Apollon confie le bébé à Chiron, centaure de son état. Chiron lui, fait grandir le gamin entre les nymphes et les muses qui lui donnèrent trois noms (on a déjà pas assez d’problèmes comme ça pour en retenir un, merci hein !) : Aristée, Nomios et Agreus (homme des lois, homme des champs). Aristée devient vite agriculteur de premier choix avec tout ce que lui apprennent les nymphes. Il sait même faire cailler le lait ! Donc fabriquer du fromage, et là, Aristée a tout mon respect. Il apprend tout ce qu’il sait aux hommes, qui peuvent dès lors se goinfrer de raclette et de feta salakis.

Bref revenons à nos moutons, Aristée épouse Autonoé et ils ont un fils : Actéon. Ils inscrivent tout de suite le gamin à la Chiron & Nymphes académie et il va exceller dans les matières sportives, surtout… la chasse ! Evidemment, la chasse, toujours la chasse !

La chasse c’est pas beau c’est vilain. Faut pas tuer les petits z’animaux et puis y a des accidents et même des fois des mauvaises rencontres. D’ailleurs, Actéon, un jour qu’il venait de trucider plein de mignons petits lapins il fit une très mauvaise rencontre : une déesse toute nue !

Voilà l’histoire : Nous sommes sur le mont Cithéron, à côté de Thèbes. Il fait une chaleur de gueux. Actéon est dans la forêt avec ses compagnons et tout plein de chiens de chasse. Dans la même forêt se trouve Artémis qui se balade avec ses nymphes. Toutes sont déjà pas très habillées mais il fait tellement chaud ! Artémis propose un bain dans la source Parthénius. Les filles se déshabillent à toute allure et se jette à l’eau, sortent les savons, le shampoing à la pomme et tout et tout.

C’est alors qu’Actéon passe dans le coin et entend les rires des jeunes filles. Il laisse sa chasse en plan, grimpe aux branches d’un arbre sacré dévoué à Athéna histoire d’avoir une meilleure vue sur la situation. Et là, il voit le corps de la vierge chasseresse, Artémis. Bouche bée et langue pendante, le voyeur oublie de rester discret. Une nymphe le voit et hurle. Artémis repère le pervers. Elle voudrait bien lui coller une flèche dans l’c ! mais son arc et ses flèches sont sur la rive. Alors elle lui envoie de la flotte.

Actéon glisse vite fait de son arbre et se met à courir. « Waa, je cours vite, » se dit-il en se faufilant entre les arbres. Puis il se dit que c'est peut-être parce qu'il a quatre pattes. Et en y regardant de plus près, il se dit que c'est peut-être parce que... il est transformé en cerf.

Et plus loin dans la forêt, il tombe sur ses propres chiens qui le bouffent tout cru.

Bien fait 

Ah ben on plaisantait pas avec les voyeurs à cet époque! 

Je sais plus trop où j’en suis. Ah si ! C’était d’Aristée qu’il était question au début. Ben Aristée il est dégoûté alors il demande conseil à papa. Apollon lui dit qu’il devrait partir pour l’île de Céos. Aristée s’en va. Une fois là-bas c’est la lose, un caillou en pleine mer Egée, un cagnard pas possible et des maladies partout, ça clamse à tout va !

Aristée a une super idée : faire des sacrifices aux dieux. Et ça marche. Les dieux se mettent à souffler une douce brise qui rafraîchit et assainit l’atmosphère. (on se demande bien pourquoi on n’a pas fait comme ça en 2003…)

Après ça Aristée s’en va pour la Sicile, et on ne va pas le suivre là-bas, parce que sur l’Olympe, y s’passe des trucs, alors on va remonter là-haut.

Il y a 13 heures, January a dit :

Voilà l’histoire : Nous sommes sur le mont Cithéron, à côté de Thèbes. Il fait une chaleur de gueux. Actéon est dans la forêt avec ses compagnons et tout plein de chiens de chasse. Dans la même forêt se trouve Artémis qui se balade avec ses nymphes. Toutes sont déjà pas très habillées mais il fait tellement chaud ! Artémis propose un bain dans la source Parthénius. Les filles se déshabillent à toute allure et se jette à l’eau, sortent les savons, le shampoing à la pomme et tout et tout.

C’est alors qu’Actéon passe dans le coin et entend les rires des jeunes filles. Il laisse sa chasse en plan, grimpe aux branches d’un arbre sacré dévoué à Athéna histoire d’avoir une meilleure vue sur la situation. Et là, il voit le corps de la vierge chasseresse, Artémis. Bouche bée et langue pendante, le voyeur oublie de rester discret. Une nymphe le voit et hurle. Artémis repère le pervers. Elle voudrait bien lui coller une flèche dans l’c ! mais son arc et ses flèches sont sur la rive. Alors elle lui envoie de la flotte.

Actéon glisse vite fait de son arbre et se met à courir. « Waa, je cours vite, » se dit-il en se faufilant entre les arbres. Puis il se dit que c'est peut-être parce qu'il a quatre pattes. Et en y regardant de plus près, il se dit que c'est peut-être parce que... il est transformé en cerf.

Et plus loin dans la forêt, il tombe sur ses propres chiens qui le bouffent tout cru.

Bien fait 

Sur le mont Cithéron il vaut mieux y aller si t'es à jeun...

Vous vous rappelez du gamin blondinet, le farceur là ? Ouais ? Bon. Vous savez ce qu’il veut faire cet inconscient ? Viser le grand patron avec ses flèches. Et ça tombe bien, il a trouvé des flèches qui étaient destinées à Zeus… Il bande son arc, vise le dieu des dieux et tire. Paf ! Touché, en plein cœur, quand juste à ce moment-là, passe Sémélé, une des filles de Cadmos. Et voilà Zeus obnubilé par la belle.

Bon, je suis obligée de vous raconter le rêve qu’a fait Sémélé la nuit précédente. Elle a rêvé qu’elle était un arbre qui portait un beau fruit. L’arbre brûle, le fruit est emporté jusqu’à Zeus par un oiseau, et là, le fruit se transforme en homme à cornes de taureau. Mouais c’est bizarre hein ? Sémélé aussi se dit que c’est bizarre, et elle va consulter Tirésias. Ce dernier l’envoie faire un grand sacrifice à Zeus. Comme Sémélé est une jeune fille sage, obéissante et gentille, elle va directement égorger un taureau pour Zeus. Et comme elle est toute crade après ça, elle plonge dans le fleuve à côté pour se laver. Et qui est là à regarder Sémélé nue dans l’eau ? J’vous l’donne en mille : Zeus.

Nooon ??

Ben si.

Encore un taureau sacrifié, ça m'émeuh...

et toujours des filles nues !!

quand j'dis que c'est pas pour les enfants ,ce truc là !!!

Zeus attend que le soleil se couche. Il se glisse dans la chambre de Sémélé et là, la décence nous interdit de raconter ce qu’il s’y passe. Bref, Sémélé tombe enceinte (nooon ? Ben si.). Alors Sémélé pendant sa grossesse, comment dire… Elle est zarbi. Il y en a qui ont des envies de fraises, pas elle. Ce serait plutôt d’aller sauter comme un cabri dans l’herbe et de chanter, hurler, même meugler. Evidemment tout ceci n’est pas très discret, et parvient… sur l’Olympe. Pthonos est content, il se dit qu’il tient une belle occasion de foutre la m.. Quoi ? Quoi vous savez pas qui c’est Pthonos ? J’ai pas dit ? Ah p’têtre.. Pthonos c’est le dieu de la jalousie. C’est un sale type bien plus vicieux, quand il est question de faire une vacherie à quelqu’un, qu’une nana rancunière, c’est dire !

Pthonos se déguise en Arès et va voir Héra, qui est en train de prendre le thé avec Athéna.

Et là il prend la voix du père Fourasse et il pose une énigme à Héra: " Quelle imprudente s'est mélée à ton époux? (Indice: La réponse est dans la question) ". Héra répond qu'elle sait pas qui c'est mais ça va chier des bulles carrées!!!

Pthonos (faux Arès) : Trouve-toi un autre mari Héra, le tien est entre les bras de Sémélé, une mortelle qui s’en réjouit et qui est enceinte !

Athéna : Ben dis-donc frangin tu causes bien aujourd’hui..

Héra : QUOI ? QUOI C’EST QUOI CETTE HISTOIRE ?!

Pthnos/Arès :  Je vais partir, descendre sur terre, quitter les cieux divins et vivre dans mon pays, la Thrace, je ne veux plus voir les outrages fait à ma pauvre mère. Adieu l’Olympe ! Je quitte ces lieux, je les laisse aux bâtards de Zeus et je m’en vais comme un dieu banni !

Athéna : Sérieux, où t’as appris d’autres mots que « Baaastooon » ?

Mais Pthonos-Arès s’est déjà éclipsé…

Sans laisser de Thrace...

Héra est furax, elle descend sur terre dans la seconde, sous l’apparence de la nourrice de Sémélé. Elle arrive ainsi chez Sémélé qui l’accueille et elles commencent à discuter chiffons. Quand au détour de la conversation, Héra-nounou lui demande comment vont ses amours, la jeune fille ne se méfie pas et déballe sa vie intime avec Zeus.

Héra-nounou : Es tu sûre que c’est bien lui ? Tu sais mon enfant, le monde est rempli d’imposteurs, il ne faudrait pas qu’un vulgaire manant ou même un prince t’ait déflorée avant le mariage en se faisant passer pour le roi des dieux… Tu devrais vérifier si c’est bien lui.

Sémélé : Mais comment faire ma bonne ? (oh merde pardon, j’me suis crue dans les malheurs de Sophie)  Sémélé : Mais comment faire ma nourrice ?

Héra-nounou : Vois-tu, lorsque Zeus honore Héra, il arrive en lançant la foudre, tout puissant, le feu et les éclairs sur tout le corps. Si ton amant peut faire ça, il s’agit bien de Zeus.

Sémélé : Oh merci ma nourrice ! Je vais lui demander ça oh oui ! »

ouh la vilaine