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Benard Ravet : témoignage d'un ancien principal sur l'entrisme islamiste


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 89 099 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.lexpress.fr/education/islamisme-a-l-ecole-le-j-accuse-d-un-principal-de-college_1937071.html

 

Bernard Ravet a été principal dans trois des collèges les plus difficiles de Marseille. Il raconte la guerre de positions que mène l'islamisme au sein de ces établissements publics. Voici le "J'accuse" d'un hussard.

"Il y a urgence. C'est pourquoi j'écris ce livre. Pour dire un fragile espoir. Pour ne pas laisser les prophètes de l'Apocalypse nous convaincre, collectivement, que tout est fichu, que l'obscurantisme l'a emporté." Il arrive que les premières lignes d'un livre sonnent comme une conjuration des 300 pages qui suivent...  

C'est le cas avec l'ouvrage de Bernard Ravet, qui fut, quinze ans durant, principal de trois des collèges les plus difficiles de Marseille -les collèges Edouard-Manet, Versailles et Jean-Claude-Izzo. Le témoignage qu'il en a tiré est à la fois précieux, triste et courageux. Par l'accumulation d'histoires vécues et de choses vues, l'ancien principal décrit le lent grignotage de certains établissements publics par le religieux. Surveillants prosélytes, élèves prêchi-prêcheurs, parents sexistes... les coups de boutoirs sont nombreux et, peu à peu, l'institution craquelle.  

 
 

"Depuis plus de dix ans, écrit Bernard Ravet, le fanatisme frappe à la porte de dizaines d'établissements. Il cherche à empiéter sur le territoire physique de la République, centimètre par centimètre, en imposant ses signes et ses normes dans l'espace scolaire, dans les cours de récréations, les cantines, les piscines. Il cherche aussi à envahir les salles de classe." Sur de multiples sujets -l'égalité entre les hommes et les femmes, le darwinisme, la Shoah... -, les professeurs sont de plus en plus contestés dans leur enseignement. Et de plus en plus démunis. 

................

Extraits]

Grands frères ou "Big brother"

Un jour, une jeune professeure d'histoire-géographie déboule dans mon bureau à la récréation de 10 heures. Fébrile. "Monsieur le Principal, pardon de vous déranger, je viens de vivre quelque chose de grave. C'était pendant le cours d'instruction civique des cinquièmes. Le cours sur les droits de l'homme. Mustapha a pris la parole... 

- Mustapha... Celui qui est plutôt bon?  

- Oui. Et là, il explique, soutient et argumente que l'homme et la femme ne sont pas égaux, qu'il est normal de lapider une femme adultère, tout comme de couper la main d'un voleur... 

- J'imagine que vous avez réagi.  

- Bien sûr! Il a continué. "Mais si, c'est vrai, c'est comme ça qu'on fait, c'est dans le petit livre qu'on m'a donné à la mosquée." 

- Quel petit livre?  

Quelques jours plus tard, nous avons le livre entre les mains. Une vingtaine de pages, couverture beigeasse, format poche. Sa lecture va nous faire tomber de nos chaises. [...] Ledit livret détaille les crimes des "mécréants": croire que "les régimes et les législations établies par les hommes sont mieux que la législation (Charia) de l'islam"; dire que "l'application de la législation islamique concernant les peines légales, telles que l'amputation de la main du voleur ou la lapidation de l'adultère mariée, n'est pas conforme aux moeurs actuelles modernes". [...]  

Sont encore interdits le fait de "tourner en dérision [...] Allah, Son Livre, Son Prophète (Paix et Bénédiction d'Allah sur lui) ou quoi que ce soit ayant trait à sa religion", la conversion à une autre religion, ou "le fait de ne pas étudier et pratiquer ces préceptes". 

La propagande a franchi les murs du collège

En revanche, j'alerte le rectorat. Qui me fait appeler le lendemain par le proviseur "vie scolaire", chargé de régler ce genre de questions. Le dialogue est surréaliste. 

 

"Merci de nous avoir informés. Mais on ne peut rien faire.  

- Pardon?  

- Ce monsieur a signé un contrat. Il est titulaire pendant six ans. 

- On peut au moins le déplacer dans un établissement où son prosélytisme fera moins de dégâts qu'auprès de collégiens de ce quartier? 

- Non. Sauf si vous réussissez à le prendre la main dans le sac. Bon courage." Je raccroche et appelle le commissaire du IIIe arrondissement, avec qui j'entretiens des relations de confiance. 

Je lui explique la situation et lui demande s'il a déjà entendu parler de la mosquée que fréquente mon surveillant. Une heure plus tard, mon téléphone sonne. A l'autre bout du fil, une fonctionnaire des RG, les Renseignements généraux. 

"Le commissaire du IIIe arrondissement m'a contactée. Je peux vous expliquer les mosquées du quartier, mais il vaut mieux qu'on se rencontre." Nous voici donc, mon adjointe et moi, le mercredi après-midi suivant, rue d'Arménie, siège marseillais de notre défunt service de police politique. [...] L'officier chargé de surveiller les cultes nous accueille. Une femme, proche de la retraite. Je lui tends la photocopie du petit livre. 

Le surveillant fiché S, le rectorat aux abonnés absents

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Contraint de refuser un élève juif

Lorsque j'étais principal du collège Versailles, une femme s'est présentée à moi. Elle venait d'arriver dans le quartier, en provenance d'Israël, et voulait inscrire son fils dans le collège. Je les rencontre. Autant le français de la maman est bon, autant celui du fils, qui a grandi là-bas et effectué sa scolarité en hébreu, est hésitant. Il va falloir que je l'inscrive dans ma classe de primo-arrivants afin qu'il suive des cours de français langue étrangère.  

A peine aura-t-il baragouiné deux mots avec son accent à couper au couteau que les autres lui demanderont d'où il vient. S'il dit la vérité, il se fera laminer. Je n'ai aucun doute là-dessus: interrogés quelques mois plus tôt par Edouard Zambeaux, un journaliste de RFI venu en reportage au collège, sur leurs relations avec les juifs, des élèves ont répondu: "Il n'y en a pas. Et s'il y en avait, ils seraient obligés de se cacher." Je ne veux pas prendre de risque, encore moins en faire prendre à ce garçon. J'interroge sa mère, sans cacher les raisons de mon embarras: 

"Avez-vous songé à l'inscrire au collège privé juif ? 

- A Yavné? Oui. Mais il n'y a plus de place." 

...............

https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51re4bn1Q8L._SX309_BO1,204,203,200_.jpg

 

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Comment de telles dérives sont elles possibles ?

 

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Invité fx. Invités 0 message
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triplon

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 89 099 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 3 minutes, fx. a dit :

triplon

 

Tu peux me filer le lien stp ?

OK trouvé on ferme merci

 

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