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Les miscellanées de Mathéo.


Mathéo L.

Messages recommandés

Membre, 23ans Posté(e)
Mathéo L. Membre 20 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous ! Je vais publier ici déjà quelques poèmes que j'ai écrit :)

J'enrichirai ce sujet au fur et à mesure du temps, toute critique est la bienvenue :)

Un message correspondra à un poème, une nouvelle, ou un chapitre de roman...

Merci merci

OVERDOSE

Les ténèbres s’oppressent dans ton esprit.
Ta conscience qui a peur et qui s’enfuie
Dans l’océan, noirceur et désespoir.
Dans ce monde, que tu n’arrives plus à voir.

Ecoute, juste un instant.
Les cris de ton enfant.
Ces larmes, l’écho pensé.
L’espoir sombre, d’un mort-né.

La réalité perd son sens.
Délaissée, ta simple conscience
Couverte d’hallucinations,
Qui te montrent des illusions.

Cette vie te mène en détresse.
Peur de ces obscures promesses.
Femme, cette vie froide t’écœure.
Réfugie-toi dans le bonheur.

Cette seringue, ta peau, un poison.
La drogue, rien qu’une simple occasion.
Elle te conduit dans les enfers.
Entoure ton petit atmosphère.

La vieille dame sort, couverte de noir.
Tu sera sur sa liste, ce soir.

Cette réalité,
Oubliée, délaissée.
Elle est partie,
Ta simple vie.

Oui toi, ma femme,
Laisée ton âme.

Le mot de trop,
J’arrive, bientôt.

L’amour est la mort

L’amour est la mort,
Et la mort est l’amour.
Mais l’amour est trop fort,
Pour que la mort fasse demi-tour.

Nos regards se sont pourchassés,
Nos lèvres se sont effleurées.
Jamais je ne t’oublierai,
Toujours je t’attendrai.

 

Tu as envahi mon cœur,
Et chassé mes peurs.
Tu as donné un sens à ma vie.
Mais lorsque tu étais sur ton lit,
L’amour est immortel,
Et la vie éternelle.

Tes yeux ne s’ouvraient plus,
Je savais que tu n’étais plus.
Charon t’a emporté,
Comme si tu avais rêvé.

Cupidon nous a tiré une flèche,
La mort nous assèche.
Tu as donné un sens à ma vie,
Et nous nous sommes assouvis.

Et la mort est l’amour,
L’amour est la mort.
Mais la mort fait demi-tour,
Car l’amour est trop fort.

Adieu la vie!

Adieu la vie!
Unique vie, c’est fini!
Règnes dans le désespoir.
Eteins ton esprit noir.

La fin de tes jours,
Intrigue tes anciens amours.
Et donc adieu ! Tu peux partir !
Ternes, tes yeux vont mourir.

Utopie d’un meilleur monde.
Adieu ! Tu en as marre de cette vie.
Intriguée par toutes ces ondes.
Mais tu n’as qu’une envie,
Eteindre ton âme,
Saccagée par une lame.

Qui sait ? Tu ne reviendras plus.
Ultimes paroles déçues.
Intensément, tu oublies ton malaise.
Jadis, tu admirais la falaise.

Ecoutant le calme qui t’envahit.
Voilà ! C’est bientôt fini !
Entends le tremblement de tes pieds.
Utilise tes ailes pour t’envoler.

Xénophobe de ta vie.
Souviens-toi de ceux qui t’ont trahi.
Attends avant de regarder en bas.
Va ! Tu ne seras plus là !

Ôte de ce monde ta place.
Images par images se retracent.
Regarde en arrière.
Si tu quittes cet enfer,
Tu laisseras ton corps tomber.
Pour te sentir en liberté.

Perdu

Aujourd’hui, je t’ai perdu
Ton âme reste au fond de moi
Dans mon cœur éperdu,
Je pense chaque jour à toi

Tu es parmi les cieux.
Mais le monde ferme les yeux.
Le sujet semble s’éviter.
Ta mort nous fait trembler.

Fans les flots de l’espace,
Une étoile s’illumine,
Elle parait si fine.
C’est une âme qui trépasse.

C’est très dur à porter
Quand tu ne sais pas en parler.
Ce n’est qu’en écrivant
Que tu resteras vivant.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'aime beaucoup :)

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Membre, 23ans Posté(e)
Mathéo L. Membre 20 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Merci, je vais essayer de ne pas tout dévoiler d'un coup hi hi :)

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 106 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Vous piochez les mots au hasard dans le dico ?

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Membre, 23ans Posté(e)
Mathéo L. Membre 20 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Euh bah non c'est le principe de l'écriture, pas juste "piocher" :)

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Membre, 23ans Posté(e)
Mathéo L. Membre 20 messages
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans 'autorisation expresse de l'auteur

Voilà une petite (je dis bien petite c'était pour une rédaction en cours) nouvelle à présent.

Pour Léa
Ce crépuscule-là, c’était une ravissante journée aoûtienne. Le ciel se mêlait entre les tons
bleuâtres et orangés. Les oiseaux de l’été chantonnaient leurs douces romances. Les nuages blancs flottaient paisiblement dans l’air. Le soleil, qui illuminait le panorama, s’alitait et faisait place peu à peu à la nuit. Le chemin de la journée s’achevait pour faire place au chemin de la nébulosité. Je contemplais, en haut d’une colline, les champs et les prairies maronnés et verdâtres traversés par des chemins sinueux, surélevés par des arbres imposants, noirs. Les petites brises fraiches remplaçaient la chaleur étouffante de la journée. Ce fut un moment très apaisant. Auprès de moi, les coquelicots rouges, oranges, jaunes, blancs et les grandes herbes se faisaient bercer par le vent chaud de l’été. Je cueille un coquelicot rouge et le lâche lorsqu’une petite bourrasque se forma. Je suis le coquelicot rouge du regard jusqu’à ce qu’il se pose. Il file dans la campagne appauvrie et profonde, suivant le chemin de sa liberté, lorsqu’il se pose devant une jeune demoiselle, sur un des chemins qui monte vers la colline. C’est ce soir-là que nous t’avons connu. Tu te promenais sur un chemin caillouteux. Tu discernais le sol, incorrigiblement. Ton regard osait à peine placer sur nous. Ton visage était si pâle, si mince. Tes cheveux clairs scintillaient à la lumière du soleil. Tes yeux azurs, étincelant sur ton visage. Cette jeune femme que nous regardions, errait, seule, marchant sur le chemin, trainant ses pieds et tapant sur des petits rochers. Tu es venu vers nous pour ne pas rester dans un monde qui t’est inconnu, un monde qui te regarde de haut, un monde qui te juge, un monde qui ne t’accepte pas car tu es différente. Tu n’osais pas trop parler au début, tu étais si réservée, si adorable. Tu avais peur, qu’à notre tour, nous te jugions mais ton anorexie et ta dépression n’avait guère de place à nos yeux. Ta joie de vivre était à peine présente mais se manifestaient par quelques sourires qui se formaient sur ton visage. Nous ne te regardions pas pour ton corps mais pour ton amitié, ta sympathie. Au bout d’un certain temps, tu t’es mise à parler plus librement et tu nous expliquas ta situation, ton psychiatre t’avais conseillé le chemin de la parole, cela te faisait du bien. Cela te réconfortait, tu reprenais peu à peu de l’assurance. Tu habitais loin de ta famille, loin de tes amis, dans un centre pour anorexiques. Tu nous racontais le chemin de tes journées, ou plutôt, ce qui t’énervais dans ce centre. Tu avais beaucoup de courage, tu affrontais le regard des autres envers toi, leurs critiques. Et, malgré la dure vie dans ce centre, tu persistais à faire beaucoup d’effort, face à des gens qui n’en avaient rien à faire de toi. Une fois, nous étions sous un arbre, au frais, près du chemin où nous nous sommes rencontrés, tu paraissais si contente ! Nous sentions l’odeur des feuilles trempées et de la boue volant avec le vent. Ce n’était pas arrivé depuis plusieurs mois. Nous étions tous heureux de te voir si réjouissante. Lorsque tu nous annonças que tu avais gagné un ou deux kilogrammes. C’était fantastique ! Tu discutais beaucoup avec nous, cela te faisait du bien. Ton chemin vers la guérison se terminait peu à peu, nous pensions que tu allais continuer vers cette voie. Nous étions ensemble, regardant le paysage des campagnes, sur la colline de notre rencontre, nous étions tous les six ensembles, heureux, fêtant cette nouvelle. Le paysage avait tellement changé, tout comme toi. L’automne approchait, les champs étaient moissonnés et les corbeaux sombres aux cris funestes remplaçaient les oiseaux aux douces mélodies. Maintenant, je me dis que ces corbeaux qui hurlaient le son de la mort était un présage, nous disant de faire attention à toi.

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