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A la poursuite du bonheur...


Circeenne

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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Il y a 20 heures, swam a dit :

Bien sur que si, il n'y a que cela qui nous appartient vraiment, qui nous définit.

Pour le reste, quand tu vois que les gens sont attachés a la place qu'il ont sut se faire dans la société jusqu'a vouloir le plus beau cercueil du cimetière, la plus belle tombe!...Comment peux t-on avoir encore confiance en l'etre humain ?

Je ne dis absolument pas que cela ne nous appartient pas ni que ce n'est pas cela qui nous définit humainement.

Je dis que même s'il est rassurant de penser que ce que nous avons été reste dans le souvenir des vivants, nous n'en sommes pas moins morts et que nous n'emportons rien, ni matériel ni sentiment, ni vécu, sans  compter que ces souvenirs disparaîtront aussi, par l'oubli et/ou la mort des survivants.... ( j'écarte volontairement toute notion de croyances et autres religions voulant prouver le contraire, ce serait un autre débat).

 

".Comment peux t-on avoir encore confiance en l’être humain ?"

 

J'ai confiance en l'être humain en temps qu'individu , particularité pleine et entière. Et parfois, suivant l'individu, ben je n'ai pas confiance....en cet individu et rien de plus, rien d'élargi. Ce n'est pas le fait qu'au cimetière de "magnifiques" tombes côtoient des plus simples que je vais  me mettre à mépriser le cimetière et ses occupants au complet !

Dans la société le matériel définit la "classe sociale" et bien souvent la considération en fonction de cette classe. A noter que les "nantis" attirent autant l'admiration que le rejet, et que nous cherchons tous, tous, à un mieux vivre par le confort matériel. La différence est que certains en font leur objectif de vie, un but,  et que d'autres en font simplement un moyen de confort, de décence de conditions de vie matérielle pour être plus disponible à la pensée "philosophique", existentielle, à sa réalisation , sa recherche affective , amoureuse, familiale, sociale...etc.  ( chacun ses quêtes..)

La dimension humaine ( humanitaire) aussi apporte considération ou critiques , les grands "sauveurs" de la misère et de la pauvreté humaine ont aussi un statut à part dans nos sociétés. Et "aider" devient de plus en plus source de considération et de déconsidération si on ne "donne" pas, ne fait pas quelque chose à dimension humanitaire, la preuve en est que la question " vous faites don à quelle organisation ?" est de plus en plus courante comme si cela allait de soi, devait être obligatoire.

 

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Il y a 1 heure, Petit pois a dit :

Je dis que même s'il est rassurant de penser que ce que nous avons été reste dans le souvenir des vivants, nous n'en sommes pas moins morts et que nous n'emportons rien, ni matériel ni sentiment, ni vécu, sans  compter que ces souvenirs disparaîtront aussi, par l'oubli et/ou la mort des survivants.... ( j'écarte volontairement toute notion de croyances et autres religions voulant prouver le contraire, ce serait un autre débat).

"De tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus"     Epicure.

 

Je ne parlais pas de la mort, ni du souvenir que nous pouvons laisser, mais du dernier instant de notre vie, de notre conscience, partir l'esprit en paix.

Mais il y a aussi des personnes qui croient au Karma, a la réincarnation des ames dans des existences influencées par nos vies passées.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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à la poursuite du bonheur...

 

si ma joie suffisait à embrasser ton âme, 

notre bonheur aurait un visage épanoui, 

mais les jours sont des guerres et les minutes s'arment,

pour tuer ta présence et l'amour s'évanoui...

 

si ta joie suffisait à consoler mon âme,

des tourments du savoir à vivre dans l'inouï,

les jours diraient la paix et nos minutes le charme

pour lier ta présence à notre amour réjoui...

 

si l'amour se savait dans la joie être ensemble, 

le bonheur suffirait à lire nos visages,

les jours apporteraient les minutes où l'ont tremblent

d'effleurer nos présences quand nos corps s'envisagent...

 

si la joie se savait égale à ce qui semble

parcourir nos présences d'un bonheur en présage,

les jours diraient tout haut ces minutes où s'assemblent

ta présence et la mienne éternelles et sans age...

 

 

 

bien à vous...

 

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Invité Petit pois
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Le 29/03/2017 à 11:28, Petit pois a dit :

Voilà, à force de ne pas vouloir penser à la mort,  de vouloir ignorer cette condition, les personnes agissent bizarrement je trouve, s'attachent à des broutilles, à du matériel. Même si le matériel n'est pas négligeable, loin de là, nous ne l'emporterons dans notre cercueil....nous n'emporterons pas non plus nos sentiments et notre vécu affectif, certes, me diront certains. Mais du moins, au moment de quitter ce monde, serons nous dans un sentiment d'accompli (plus ou moins). Cependant il apparaît que l'accumulation matérielle peut aussi procurer cette satisfaction d'une vie bien remplie....bah ! chacun son truc, sauf à écraser  pour y arriver ( et c'est souvent le cas) pas le mien.

 

Il y a 1 heure, swam a dit :

"De tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus"     Epicure.

 

Je ne parlais pas de la mort, ni du souvenir que nous pouvons laisser, mais du dernier instant de notre vie, de notre conscience, partir l'esprit en paix.

Mais il y a aussi des personnes qui croient au Karma, a la réincarnation des ames dans des existences influencées par nos vies passées.

Bah là, j'avais précisé (post cité)

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
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Il y a 1 heure, swam a dit :

"De tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus"     Epicure.

 

Je ne parlais pas de la mort, ni du souvenir que nous pouvons laisser, mais du dernier instant de notre vie, de notre conscience, partir l'esprit en paix.

Mais il y a aussi des personnes qui croient au Karma, a la réincarnation des ames dans des existences influencées par nos vies passées.

Décidément tu ne me lis pas vraiment !

Il y a 3 heures, Petit pois a dit :

Je ne dis absolument pas que cela ne nous appartient pas ni que ce n'est pas cela qui nous définit humainement.

Je dis que même s'il est rassurant de penser que ce que nous avons été reste dans le souvenir des vivants, nous n'en sommes pas moins morts et que nous n'emportons rien, ni matériel ni sentiment, ni vécu, sans  compter que ces souvenirs disparaîtront aussi, par l'oubli et/ou la mort des survivants.... ( j'écarte volontairement toute notion de croyances et autres religions voulant prouver le contraire, ce serait un autre débat).

 

 

 

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Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
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a

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Membre, Slkpax, 153ans Posté(e)
Slkpax Membre 1 406 messages
153ans‚ Slkpax,
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 Il est logique mais surprenant que la recherche d'un triple Mac Do à la place d'un double entraîne le flux vers l'idée de la

mort. Irréconciliable avec l'idée de possession. Histoire de dire que l'argent...  Mais qu'en est-t-il de la poursuite?

Si la mort efface, si la mort nous fait face, il n'y aura de triomphe que dans l'apaisement de la vie.

Toute poursuite du bonheur est vaine. Elle induit un état de dépendance et de frustration. On ne poursuit pas le bonheur,

on le cueille.

Je caresse un chat, il ronronne, je suis heureux.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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la notion de "poursuite du bonheur" a quand même un avantage pour notre nature humaine, c'est de garder uni par la durée et l'état, deux fonctions issues de nos deux puissances, l'intelligence et la volonté, et qui sont respectivement : la délibération et le désir...

la poursuite du bonheur est pour cela une recherche d'un inconnu/connu par délibération et en même temps un connu/inconnu par le désir...

autrement dit...

ce que poursuit l'intelligence dans la recherche du bonheur, c'est ce qui ne lui est inconnu comme réalité effective à son obtention, mais qui est lui connu comme acte de complétude à venir via la délibération...

et ce que poursuit la volonté, c'est le désir connu comme moment de rencontre complétif avec la réalité/fin, qui elle est inconnue, c'est à dire non expérimentée par la volonté, mais existe comme réalité à venir via le désir...

donc, le désir et la délibération sont unis de manière unique dans la poursuite/recherche du bonheur générique, et deviennent une des causes du bonheur comme état unitif, car être heureux c'est être unifier, en accord d'intelligence et de  volonté, tout comme être uni avec une réalité autre que nous (cela est mon avis, même si certaines écoles philosophiques ou spirituelles ont développé un quiétisme qui repose uniquement sur la symbiose des deux puissances, intelligence et volonté... )

le bonheur comme état de complétude nous est donc autant "intérieur" "qu'extérieur", et c'est même de la "rencontre unificatrice" des deux actes de présences en cette double "zone d'activation"qu'être heureux se réalise, tant il est évident que le bonheur dépend d'un temps et d'un lieu, ou plus exactement d'une durée et d'un état, la durée de la délibération sur le choix de la réalité/fin, et de l'état du désir pour cette fin/réelle...

a p a r t é .......

la pensée de Plotin sur ce sujet est fort utile, car il pose une complémentarité de deux ordres, à partir du multiple et à partir de l'Un, ce qui devient est dans le multiple une tension, (poursuite du bonheur) et ce qui est par l'unité une extase, que l'on pourrait aussi appeler "instase", car c'est justement une unification, lorsque l'intelligence et de la volonté sont en acte de saisie de leur propres mouvements unifiés en un seul acte, et que l'on nomme aussi acte contemplatif...reste à savoir si cette unification ne s'opère que par la saisie d'une réalité ontologiquement autre, ou juste la saisie du rapport existant naturellement avec le Tout...pour Plotin c'est la deuxième...

 

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