Les confidences Jacqueline Sauvage dans un livre, "Je voulais juste que ça s'arrête"

Je ne citerai pas d'études, car vous n'en citez pas non plus. Et pour étayer quoi ?

Surtout que nous sommes d'accord sur plusieurs point. Notamment, sur le fait que la justice fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a (mais je déforme peut-être vos propos). Notamment, elle n'a plus de moyens.

Cela ne veut pas dire que la grâce présidentielle doit corriger le tir (Hollande n'en avait pas les moyens puisqu'il n'a pas écouté la famille des victimes). Et puis ce serait à nouveau injuste, car les peines seraient disproportionnées.

il y a 47 minutes, zebusoif a dit :

Qu'ils se sentent bien ou mal ces gens rentrent chez eux et mènent une vie "normale".

Je ne vois pas ce que cela apporte au sujet. Mener une vie « apparemment normale » en étant pourri de l'intérieur n'est souhaitable pour personne. Cela pose la question de la norme notamment. Mais tu parlais pourtant d'être « accepté par la société », ce qui est très différent (on peut par exemple faire semblant d'être normal pour être mieux accepté). J'ai peut-être mal suivi : il était question de compenser une peine de prison par de la culpabilité ?

Mais je m'écarte du sujet qui concerne la liberté de Jacqueline Sauvage de s'exprimer.

Il y a 5 heures, zebusoif a dit :

Désolé de penser qu'il est normal que Jacqueline Sauvage n'éprouve aucune culpabilité pour la mise à mort comme un chien de son violeur et du violeur de ses filles. J'ai jamais tué personne, et je connais pas assez de personnes qui ont commis un homicide pour pouvoir conduire une étude statistique sur la "normalité" du ressenti ou non de culpabilité.

Bon y en a ici qui ont fait cette étude, parce qu'ils connaissent sûrement assez de meurtriers.

Permet moi d'être en désaccord, si elle n'avait rien à faire de ce mec, pourquoi alors rester avec lui 47 ans ? 

Pourquoi pourchasser ses maitresses en bagnole et leur coller un fusil sous le nez en les menaçant ?

Son attitude était anormale avant, elle l'était pendant et elle l'est aussi après.

Et j'en profite pour prouver que je ne dis pas que des conneries voici un article daté d'un an sur la légitime défense "différée".

C'est à dire quand elle n'est plus légitime et que ce n'est plus de la défense.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pour-sauver-les-futures-jacqueline-sauvage-faut-il-une-legitime-defense-differee_1759399.html

il y a une heure, zebusoif a dit :

Moi je pense qu'elle bosse mal dans pas mal de cas, peut-être dans ceux qui vous citez (condamnation à 5 et 8 ans de prison de femmes battues qui ont tué leur mari), mais également dans des cas de femmes torturées et violées, de gamins enlevés, de prostituées et de clandestins tués. La justice est malade, comme le dis le fils du juge Roche, ce n'est pas une magistrature c'est une pouristrature.

Au moins une chose sur laquelle nous serons d'accord aujourd'hui. La justice c'est l'enfer mais en pire.

Il y a 6 heures, Roger_Lococo a dit :

Et j'en profite pour prouver que je ne dis pas que des conneries voici un article daté d'un an sur la légitime défense "différée".

C'est à dire quand elle n'est plus légitime et que ce n'est plus de la défense.

ça me paraissait fumeux parce qu'effectivement dans la légitime défense on pense à l'immédiateté, le besoin de sauver sa propre vie. Faut-il vraiment tordre le concept pour que le cas Jacqueline Sauvage rentre dedans ?

Il y avait un participant qui se demandait pourquoi Jacqueline Sauvage n'était pas partie. J'ai pas d'explication mais j'ai entendu parler d'autres cas où le comportement de la victime fait penser à ça, exemple : Colleen Stan, kidnapée par un couple et enfermée la plupart du temps dans une sorte de cercueil sous le lit conjugal pendant 7 ans (d'où le nom de l'affaire : "the girl in the box"). La fille était sortie pour être torturée, violée ou servir ces chrétiens pratiquants.

Pour tuer dans l'oeuf toute velléité ou idée de pouvoir s'échapper, le couple avait raconté à Colleen Stan une histoire d'"Organisation" qui si jamais elle s'échappait "la retrouverait elle et sa famille". Une histoire à laquelle même un enfant de 7 ans ne croit pas dans des conditions normales. Mais il semble que les mauvais traitements aient eu raison de sa raison : le contrôle du couple sur elle était si complet qu'au bout de quelques années ils la laissaient sortir seule, ou la laissaient chez eux seule, avec le téléphone. L'homme, qui était le véritable pervers, a même poussé le vice jusqu'à amener la victime chez ses propres parents deux jours, sans que la victime ne dise rien. Une photo prise à chez les parents avec la victime et le pervers.

c'est loin d'être la première histoire de ce genre que j'entends et je ne suis pas étonné de ce que Jacqueline Sauvage ne se soit pas échappée, elle avait peur que même la justice ne lui donne tort ( "lui qui «s'en sortait toujours» face à la justice." )