A vous de créér notre histoire (le retour ^^)

nous sommes déjà à mis parcours de notre trajet d'après les dernières indication et je cherche le sommeil sur ma couchette... ...mais sans succès, je ne peut m’empêcher de me souvenir de nos moments jadis passé ensemble si heureux et si cher à mon cœur... 

Les passagés du vaisseau entier c'est déjà envoler dans les bras de Morphée. Je vais en profité pour allé discrètement me passé un peu d'eau fraîche sur le visage et essayer en même de me changer les idées...

Je me rapproche des douches discrètement...pas un bruit se fait entendre dans ce qui semblait n'être qu'une épave vue de l'extérieur mais pourtant silencieux dans son allure de croisière.

je suis arrivé, je pousse la porte, je vais enfin me rafraîchir...Elle est là ! Apparemment je ne suis pas le seul a ne pas réussir à dormir...

Elle se retourne surprise.

"- Alors, je ne suis pas le seul de nous deux à penser à ces temps de nos jours heureux passé ensemble ?" lui dis-je

...

-Toi, c'est toi crache t-elle,ses yeux lancent des éclairs.je tente de me rapprocher d'elle mais elle me repousse violemment.

-Je ne comprends pas ton agressivité, je ne sais pas pourquoi tu sembles me haïr...J'ai certainement raté quelque épisodes de ta vie, l'univers est grand...Mais je veux que tu saches que la mienne  a été longuement occupée par des déplacements interplanétaires...Et que de loin,tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie!

-Le temps a passé et de l'eau a coulé sous les ponts depuis-Pourquoi parler de cette vieille histoire alors que tu n'as jamais daigné répondre à mes messages?

-Je n'ai jamais reçu aucun message de toi?Où les as tu envoyés?

-A l'école d'astronautique avec mission de les faire suivre.

-Je te jure que je n'ai jamais reçu de courrier venant de toi.

Elle est confondue et troublée...

-Alors, dit elle incrédule, tu n'as jamais su que j'étais enceinte?

Pour le coup c'est moi qui suis sonné...Et interloqué...

-Je suis père?

-...D'une fille mais plus maintenant, dit -elle ,amère et désabusée;un sanglot passe dans sa voix mais elle se ressaisit, elle est dure, froide, méprisante....

...Le pire est que tu es mêlé à la mort de cette enfant, d'ailleurs c'est sans doute toi qui l'a tuée...

-Je n'ai jamais tué d'enfant dis-je avec reproche,mais  qu'est-ce que tu racontes?

-Et si je te dis que le nom de ma mère est Toundra? Ca éclaire un peu ta lanterne, soldat?

Ma mâchoire descend de surprise...Je suis passé en cinq minutes de vieil amoureux, à  père  et puis à rien du tout...

Mais quelqu'un vient...Voici Zoltan ensommeillé qui vient vider sa vessie , (il ne pouvait tomber au pire moment !) il se gratte la joue avec un bruit de râpe sur sa barbe naissante, le cheveu en pétard, la bouche pâteuse. 

Nephtys fait mine de se sécher les mains en m'ignorant superbement puis elle quitte les lieux.

-Tiens, tiens,regardez qui s'en va...Vampirella t'a laissé en vie? Plaisante Zoltan, goguenard.

 

 

- Tu ne répond pas ? tu me fais pas une crise de somnambulisme quand même ? Zoltant plaisantant toujours ?

- Je .. Je ...

je ne sais pas quoi dire...je ne sais même plus quoi pensé quand soudain par le choc je m'affaisse en me faisant glisser le long du mur derrière moi ...je reste mué.

je me relève soudain et je sort des douches et je rattrape Nephtys dans les couloirs et la saisie par le bras.

" Oh non ! Tu ne vas pas me reproché çà aussi ? tu n'a pas fais d'effort considérable pour me mettre au courant ! tu ne m'a pas beaucoup cherché pour me dire que j'étais père ? car quand on cherche vraiment, on fouille, on retourne tout, ciel et terre et on fini forcément par trouver. Vas tu me reproché aussi le fait que notre fi.......oui elle est ... et je sais que le fait de te dire que ce n'est pas moi qu'il l'est tué ne te consolera pas pour autant mais...

Ecoute Nephtys, je sais que j'ai fais beaucoup d'erreurs et tu en connais une grande partie...cependant sache que ...

...je les trouverai et je les tu..." je vois des larmes a nouveau couler le long de ses joues

" ...Pardon, Pardonne-moi...je n'aurai pas du te ...je n'aurai jamais dû te laisser..." et après avoir dis cela du voie basse et triste, je me retourne en direction de ma chambre la tête basse et en larme.

  

....

De retour dans ma cellule je m'effondrai sur ma couchette.

Ma vie est une gigantesque merde.

Ce contexte sinistre de guerre et d'épidémies, les longues années d'étude loin des miens, ces voyages longs et interminables toute mon existence me sembla d'une vacuité terrible où je n'ai ressenti qu'ennui, solitude et désarroi. Il n'y avait eu de bien que cette liaison si belle tuée dans l'oeuf... Et la seule existence que j'étais génétiquement programmé à protéger, avait été liquidée  presque sous mes yeux. Putain d'existence...Cette enfant...

Comment l'avait appelée Toundra déjà?

Oui c'est ça: Ellora...Ellora était ma fille;j'ai enterré ma propre fille...L'horreur de la situation frappait sans cesse  mon esprit...

Je ressassai sans arrêt d'obsédantes pensées dont la noirceur me terrifiaient. Depuis ma jeunesse, l'espoir de revoir Nephthys avait soutenu  mon existence et alors même que je la retrouvais, tout était de nouveau remis en question...

 

Vers la cinquième heure de temps sidéral, je m'endormis d'un sommeil agité peuplé de cauchemars terrifiants.

Je revins par la pensée sur le champ de bataille de Permafrosta...J'étais noyé dans un bain de sang et de cadavres.Soudain,quelque chose toucha mon épaule, je m'en saisis, c'était une tête décapitée et sanguinolente, les yeux révulsés.Je hurlais longuement d'effroi car la tête allait alternativement d'une épaule à l'autre et je ne parvenais pas à m'en débarrasser.La tête ricana et disparut,tandis que la sensation d'un danger sourd et invisible me poursuivait,j'essayais vainement de lui échapper,je courais ,éperdu, dans la ténèbre cauchemardesque,poursuivi par une foule de macchabées énucléés,à moitié écorchés, aux mains mutilées, j'étais baigné de sueur, je fus à un moment dans un demi -sommeil, à moitié réveillé par le bruit de  mes propres gémissements...Mais je replongeai dans mon sommeil affreux car...

Il y avait là, aussi, une petite fille,que j'essayais de sauver,je tentais de la prendre par la main pour l'emporter loin de cette horreur mais soudain, le sol se déroba sous mes pieds et je fis une chute interminable dans le néant. Lorsque j'atteignis le sol,le choc nerveux me secoua si fort que j'ouvris les yeux pour de bon, le souffle court et le coeur si affolé que sautai sur mes pieds instantanément avec dans la tête cette horrible phrase qui me torturait:

il faut sauver la petite fille, il faut sauver la petite fille...Je débutai la  journée dans un état pitoyable. Nephthys  me fuyait.

Nous devions arriver à midi à l'horloge du temps sidéral.Ce qui correspondait en gros à huit heures du matin sur la planète Paradisia.Car le temps est relatif dans l'espace.

Sur Terre, l'alternance jour et nuit est rythmée par la rotation de la Terre sur elle même ce qui  expose une face de la sphère terrestre alternativement à la lumière du soleil ...et nous n'avons compris cela qu'avec Galilée.C'est assez récent.

Sur Paradisia, il y avait deux soleils et cinq lunes. La lumière baignait quasi constamment la planète ce qui faisait pousser les végétaux de manière absolument délirante.Cette planète tenant en un équilibre parfait positionnée entre ses deux soleils jumeaux.Il ne faisait nuit qu'aux pôles et lors des nombreuses éclipses .La durée des nuits hors les pôles était donc assez aléatoire mais calculable.Il n'y avait pas d'année.L'eau douce y était en abondance.L'atmosphère était tout à fait respirable.Il n'y avait de fortes tempêtes que lorsque la température baissait lors des nuits d'éclipse. Parfois, à certains endroits de la planète, lors des conjonctions lunaires, il pouvait faire un froid mortel.

Dans le groupe de mes neuf spécialistes, des sympathies commençaient à se créer.Je voyais bien que Kallista, la jolie ingénieure agronome , avait tapé dans l'oeil de Zoltan mais qu'il était en rivalité avec le pédologue Quercus et le botaniste Brisco.Elle n'avait que l'embarras du choix.

La zoologue Jésalya plaisait bien à l'entomologiste Deltor et au mycologue Derridan.

Chacun avançait ses pions, parfois assez rapidement. La vie avait appris à certains qu'elle était une maîtresse autoritaire et impatiente. Les humains parfois ne valaient pas plus que des chiens, et la vie savait donner un coup sec sur la laisse pour abréger les rencontres ou les moments de bonheur. Chacun savait avec plus ou moins de maladresse ou de confiance en soi,tirer parti de l'instant présent.Car parfois, pour les humains comme pour ces animaux, le bonheur ne consiste qu'en une rencontre entre deux portes ou derrière un buisson!(Ou...  un moment d'intimité volé pendant un voyage!) Moi,Irlenn , je l'avais appris à mes dépens.

Je  remarquai d'ailleurs  que l'astronome Vileenn Kiral  avait  jeté son dévolu sur Nephthys et que celle-ci ne semblait  pas lui manifester d'indifférence notoire. 

Je dus me rendre à l'évidence:j'étais dévoré de jalousie!

 

 

 

Et pourtant...Oh Nephtys, si tu savais... 

Je ne pense qu'a toi, tu restera malgrès tout mon seul et unique amour, le souvenir du parfum de ta peau pour air, le souvenir du gout de tes lèvres pour seul nourriture de mon corps, le souvenir de ton regard pour seul baume pour mon âme.

Je vis peut être dans trop dans le passé, noyé dans ses souvenirs... peut-être que tu as, à tout jamais, passé à autre chose.   Mais je reste prisonnier de ses doux moments ensemble.

Nous voilà arrivé en vue de notre destination, plus qu'une petite heure environ et je me mettrai une fois à terre à la recherche de la demeure du Doyen.

... 

     

Zoltan s'approche de moi.Il a remarqué mon air furieux.

-Tu te fais couper l'herbe sous le pied par l'astronome on dirait...Tu tires une de ces gueules!

-Tu ferais mieux de te concentrer sur ta jolie collègue Kallista, car tu n'en mènes pas plus large que moi , camarade! ironisé-je, cependant piqué au vif.

-Faudra que tu m'expliques ce que tu trouves d'aimable chez elle...Tu dois être un peu maso pour être attiré parce qui te fait mal, collègue!

-J'ai eu une histoire avec elle, autrefois...

-Non, sans blague, fit-il en me considérant d'un air stupéfait... et tu as des envies de revenez-y?

Le haut parleur se mit à grésiller et le pilote annonça que le vaisseau allait atterrir.Nous allâmes nous sangler dans nos sièges.

Une fois à la base, j'eus la surprise d'être accueilli par le Doyen....

...le Doyen mais surtout sa garde rapprochée, car je reste un soldat de l'armée adverse sur une terre ennemie.

" Nos informations disaient donc vrai ! ": dit le Doyen, et rajouta devant mon silence, " Emmenez-moi ça, comme tout les autres espions, il découvrira qu'il lui est préférable de parler, nous avons le temps qu'il le comprenne. " 

Au moment ou je suis alors éconduit à quitté le groupe. je jette un dernier regard serin sur Zoltant en disant à la volé avec un sourire en coin " a plus l'ami, ce fût un honneur ".

Alors emboîtant le pas de ma nouvelle escorte je jette aussi un dernier regard rapide et triste sur Nephtys qu'elle me répond avec un regard fulminant.

...

Me voilà amené avec un sac en toile de jute sur la tête jusqu'aux cachots du palais du Doyen. je perçois depuis 10 bonne minutes l'humidité, le froid, le manque de lumière solaire, l'odeur de la terre mêlée avec celle de la pierre.

... Les jours passes, ont me laisse croupir sans rien dans mon cachot, aucune personne n'est venu me posé des questions jusqu’à-présent. J'entend les bruits de mes codétenus, leur mauvais toux qui ne signal rien de bon en perspective, le son d'un lent écoulement d'eau qui, l'on pourrait croire,frappe de plus en plus fort le sol.

Je sens que je m'affaibli de jours en jours, à un point tel que la chaleur de mon sang semble se dérobé peu à peu.

...Quand c'est alors que l'on me conduit dans une salle à une centaine de pas, au niveau supérieur, là on me met au fer les mains et les pieds. Là je relève le regard devant moi intrigué encore une fois par mon odorat, j'affronte alors la lumière des torches, trop vives à mes yeux. Me je m’aperçois que je me tiens debout tout courbaturer devant un trois vieillard dont le Doyen et un Femme d'âge mure.

Alors dans un dernier esprit de fierté et de défiance aussi surement, je me redresse dans un effort qui me semble être titanesque, bien droit, malgré les signaux que m'envoi mon corps tout entier. mais je veux leur dire qui ne me briseront pas. " Abandonnez ? Jamais ! " cette phrase me revint en mémoire. Elle est ma lueur de depuis longtemps de supporter avec plus de facilité mes souffrances tout en luttant de n'en laisser transparaître aucune.

- Qui es-tu ? Nous savons que tu fais parti de l'armé du Rahan'Nhören  ( Roi des Plaines du Nord ),mais ce que nous ignorons c'est là raison qui t'a commettre la folie de venir en territoire ennemis et tout seul qui plus es.

...J'us du mal à prononcé mes premiers mots depuis ce qu'il me parut être une éternité mais je me devais de les mettre au courant, non je le devais à a tant de personne avant moi-même, qui avait donner leur vies.  

-...Je me nomme Irlenn'krol, Je suis venu ici afin de vous apporter un message dès plus important... Nous avons découvert le retour imminent  de Dakairost, Le Destructeur des mondes.

- Cela est impossible !!

- Rare sont les choses qui lui sont impossible visiblement.

- Il à été exilé il y a fort longtemps dans un système trop éloigné de ceux que l'on fréquente et ...

- Certes, cependant il est néanmoins au seuil de nos systèmes Solaire respectifs...demandé donc à votre O.C.I (Ordinateur Central d'Information) un relevé des dernières infos du système d'Oprius.

- ... Les trois vieillards se tournèrent alors vers la femme et dirent: " Dalia pourrait-tu exécuté... "

- " Pour une raison quelconque, Il est manquant. " Le O.C.I du nom de Dalia répondit.

- " C'est impossible !" s’exclamèrent encore les 3 vieillards.

-...Je crois que c'est le moment ou l'on peut dire " Annibal ad portas ".

 

.....

 

 

 

C'est ce que m'ont appris  les scientifiques de la délégation du KI que je ramenais vers Paradisia et ma plantation après un soirée bien arrosée au Broizy Blue mais j'ai tenu leur propos comme  divagations d' ivrognes. Quant à moi, cela fait longtemps que j'ai déposé les armes et que mon seul champ de bataille est l'immense domaine que j'ai bâti après que le Roi eut récompensé mes découvertes de minerais radioactifs.Je suis venu en paix.Pour moi, la guerre est finie depuis trois ans, j'ai déposé les armes.Je comptais vous contacter pour vous présenter mon escorte car je pense que ces éminents spécialistes peuvent faire avancer la science sur ce monde qui nous est quasi inconnu. et voilà que je me retrouve arrêté sans que je sache pourquoi.Vous n'avez aucun droit de me retenir contre mon gré et je suis  certain que mes relations  pèsent déjà de toute leur influence pour me libérer de vos geôles où je suis injustement retenu.C'est un incident diplomatique grave.

Un des vieillards parla à l'oreille du doyen.Il hocha la tête et prit un air entendu.Et reprit:

Dans ta suite,il y a une femme,une prénommée Nephtys, elle n'est pas en odeur de sainteté par chez nous...On dit qu'elle a éliminé des soldats  à nous .On dit qu'elle s'est subitement enrichie et qu'elle veut s'installer  par ici. Nous avons nos sources et quelque chose nous dit que vous tun' eS pas étranger à cette décision alors d'ici à ce que tu trempes dans la disparition de nos compatriotes..il n'y a qu'un  pas que nous franchissons vite et il y a de  quoi te faire pendre haut et court sans aucune autre forme de procès...Crois-moi...où sont les cadavres?

-Pardon?

-Les corps,les corps de nos soldats, ceux que leur famille attend pour leur donner une sépulture décente?

-On dit que ces soldats ont commis nombre de crimes de guerre et se sont attaqués à des enfants

Il eut un fin  rictus ironique et cruel et lâcha, cynique:

-La guerre est la guerre,mon cher,seul les plus forts et les plus chanceux en sortent et ce sont les plus faibles qui en paient le plus souvent les pots cassés.Qu'importe d'ailleurs le sacrifice de la vie de quelques enfants à des soldats? Il faut bien qu'ils empêchent les louveteaux d'être à leur tour des loups!

Je me révulsai sur ma chaise n'eussent été les cordages qui m'enserraient j'aurais sauté au cou de ce personnage qui me devenait odieux.

Il me fixait de ses yeux perçants et pénétrants, la main levée, prête à frapper...Mais il fut interrompu..

Le chargé des communications entra;il tenait un pli urgent sur un plateau d'argent.

La main du doyen s'en empara, le déplia .Ses yeux le parcoururent.

le doyen  se concentra , prit une décision.

Il prit à part un officier lui donna quelques explications à voix basse. Un soldat me contourna fit glisser mon corps tout entier dans un sac.je sentis une aiguille froide et acérée frayer son chemin entre les fibres du sac me piquer et un liquide envahir mes veines.:m'empoisonnaient il? Me droguaient-ils?Je me débattis dans l'obscurité en proie à de fortes angoisses. Je me sentis trimballé, transporté puis je sombrai dans un profond sommeil.

Je me réveillai hagard et hirsute dans mes vêtements crasseux dans une chambre d'hôtel.

Quand  je sortis des brumes léthales Nephtys était près de moi...

 

 

 

 

 

-Où suis -je .articulai-je péniblement.

-Tu es à l'hôtel où toute l'équipe est descendue en attendant ta libération.

-Cela fait combien de temps que j'ai disparu??

-Cela fait maintenant treize jours qu'ils t'ont emmené,mais où étais tu donc passé?

-Si je le savais...

-Nous avons remué ciel et terre pour te retrouver, nous avons fait intervenir notre ambassadeur et un homme de loi.Pendant une semaine,nous ne savions même pas qui t'avait arrêté.Ca nous a rendu dingues.E n désespoir de cause nous avons organisé une manifestation devant le palais du doyen et nous avons fait du scandale dans les réseaux et nous avons réussi à rallier à notre cause une des milliers et des milliers de personnes qui s'opposent aux arrestations arbitraires et nous avons réalisé cela seulement en six jours.

J'ai reçu  ce matin  une clé d'hôtel dans une enveloppe.cette clé ouvrait une chambre et dans cette chambre, se trouvait CE gros coffre en bois.Tu te trouvais dedans ligotté comme un rôti, en proie à un profond sommeil.Au départ, je  t'ai cru mort.Mais voilà que 

tu te réveilles .

-Ils m'ont drogué...

Je me mis péniblement debout.Face au miroir,je constate mon piteux état et mon odorat délicat est frappé de la pestilence qui émane de mon corps négligé. 

J'ai le visage noirci, la peau blême,les yeux cernés, le visage creux, quelques fils d'argent sont apparus dans ma crinière hirsute.Mal nourri, je suis efflanqué et je remarque la fatigue dans mon regard, une sorte de désespoir profond...

-Tu parles d'un prince charmant sifflai-je entre mes dents.

-Tu permets? dis-je à Nephtys.

Et je disparais dans la salle de bains.

Jamais eau ne me parut plus salvatrice, plus purificatrice, plus rafraîchissante que celle qui m'inonda ce jour là.Je m'étrillai, la crasse semblait sourdre de mon corps; je me frottais derechef,l'eau s'écoulait grisâtre encore.je recommençais au savon ,aux saponaires Paradix(une sorte de shampooing végétal aux plantes de Paradisia) je crus que jamais je ne pourrais nettoyer les stigmates de cette incarcération pitoyable.L'eau emporte la fatigue...

Je ressortis de ma chambre dans le peignoir de l'hôtel.Ragaillardi, les idées plus claires.Nephtys était toujours assise dans un fauteuil de bois de fougère (fougères qui sont arborescentes sur Paradisia).

nephtys avait commandé Un petit déjeuner qui se trouvait servi sur un plateau d'émeraude.Je le partageai avec elle mais e me servis une tranche de pain de céréale de  paillat( une graminée qui pousait sur Paradisia),la tartinai de beurre de coco aromatisée à  l'arôme de beurre frais, étalai une couche de confiture de mergevia rose (une baie au goût approchant de celui de la framboise et bus une décoction de gréosia gris, une boisson tonique fabriquée à partir des pédoncules gris des fleurs d'un arbre appelé gréosia.

C'était délicieux.Je me sentis mieux.

Je ne m'attendais pas à partager un instant de calme avec la femme de ma vie après avoir vécu des situations aussi rocambolesques.Aussi en appréciai je l'étrangeté,après avoir vécu dans cette prison sombre et puante.Personne ne savait où nous étions dans ce coin recué de l'hôtel, nul bruit de passage.Personne ne nous épiait.La vie nous laissait un moment de répit. Nous étions seul au monde.

je me rapprochai de Nephtys.

 

-Ils mont enlevé parce qu'il croient que je suis ton complice.Quatre soldats ont disparu et ils pensent que tu les a tués et que je t'ai aidé à cacher les corps.

Elle détourna la tête.

je pris doucement son menton et la tourna son visage  vers le mien.

Puis je le pris dans mes mains et lui dis:

Es -ce toi, est ce toi ,dis, qui as tué ces hommes?

Ses paupières se baissèrent;tacite acquiescement..

-Pourquoi?

Nos haleines se mêlaient,son corps était tout près du mien; la chaleur de mon sang revint tout à coup, impérieuse.

-Pourquoi insistai-je.

Je n'aurai sans doute la réponse que plus tard.Elle mit un doigt sur ma bouche pour me faire taire.

Elle m'embrassas soudain, sauvagement et nous nous jetâmes l'un sur l'autre comme des assoiffés.Ses lèvres étaient ma source d'eau fraîche, le mienne étaient source d'eau vive et nous avions trop longtemps été sevrés  de baisers et de tendresse. Elle  dévora mes lèvres de baisers affamés, qui me laissèrent pantelant de désir.

Sa tête ensuite retrouva le creux de mon épaule qui l'attendait depuis la nuit des temps,elle joua avec les poils de mon torse et chacune de ses caresses,me tendaient vers elle de manière vertigineuse.Je fis sauter les fermetures magnétiques de sa combinaison et parcourus son corps de baisers tout en l'effleurant  de toutes parts. C'était comme si je l'avais quitté hier.nos corps se retrouvaient avec la même fougue, la même sensualité qu'autrefois.Mes mains se souvinrent de la douceur de sa peau, des moiteurs oubliées, d'odeurs perdues.

Nous fusionnâmes dans l'extase mutuelle.Tacite consentement.

Lorsque nous étions enlacés sur ce lit d'hôtel je ne pensai plus qu'au bonheur présent.a bouche, ses seins, son sexe, la montée du plaisir.

Mais maintenant que c'était fini, et qu'elle était assoupie,je repensais à ce que m'avait dit Zoltan;cette femme était elle une mante religieuse et allait elle me tuer à mon tour?

je retournaià la salle e bains et après une toilette sommaire,je réenfilai à la hâte et avec répugnance mon vêtement sale.

Et je réapparus quelques minutes plus tard dans les communs de l'hôtel, au milieu de mes scientifiques ébahis.

 

 

 

 

 

 

 

- Oh nous allons vous débarrassé de ces vieux haillons, Mr. me dit une employée de l’hôtel qui venait sur ma gauche, à ma rescousse ou plutôt à la rescousse de mon hygiène vestimentaire. 

- Merci bien, mademoiselle.

- Suivez-moi je vous prie juste un instant. Me dit-elle encore et nous partîmes en direction de quelque vêtements propre et soyeux et bien-sûr vert émeraude.  

Je regagna à nouveau le groupe qui vint à ma rencontre en s’agglutinant tout autour de moi, m'assaillant de questions dont pour beaucoup je n'avais de réponse à leur fournir.

Une fois la cohue terminé, je me rapprocha alors de Zoltan.

- Alors ? me demanda-il

- Alors quoi ?

- Fais pas l’innocent.

- Allons explique-toi.

- Tu vas pas me faire croire qu'il ne sait rien passé à nouveau entre elle et toi.

- Je ne vois pas de quoi tu parle.

- Humhum, bien-sûr, alors le fait quelle soit allé dans la chambre de laquelle tu es sortie et le fait que tu ressort de cette chambre et pas elle seulement 3 heure après n'a aucun rapport ?

- J'étais attaché, ligoté dans un coffre, que veut tu de plus ? il a fallu beaucoup de temps me libérer de mes liens

- Oh je te crois, je te crois...Casanova. dit-il en ricanant.

 Voilà à présent Nephtys qui arrive, vient à moi et me dit avec un léger sourire en coin:

- Tu nettement plus présentable à présent. 

Mais elle se dirigea vers Vileen  et alla lui serrer le bras.

ca y est les choses se dénouent.Je pense que nous pourrons repartir bientôt.

--Ce n'et pas trop tôt, ma belle!

Ma belle????Je restai interloqué...La vache! moins d'une demi heure après ce qui s'était passé entre nous, elle retournait prendre sa place auprès de ce bellâtre! Quelle mouche la piquait donc?

-Oui...Non....je vois.... dit Zoltan en secouant la tête e gauche à droite en bredouillant et en s'éloignant de quelques pas.

-Oui ,c'est surtout que  tu ne devrais  pas laisser traîner ton long nez partout dis-je en raillant ...et en tirer de conclusions trop hâtives!

Une foule vint me féliciter de ma libération et se congraula d'avoir su faire fléchir les instances dirigeantes. Un groupe de journalites me happa et me cuisina...

Un reporter s'approcha de moi et brandit son micro sous mon nez

.Iirleen,Irleen, pensez-vous que la récente disparition du Doyen a un rapport avec votre arrestation?

-Le doyen a disparu? C'es la première fois que nous en entendons parler.répondis-je.

-On nous signale également que les trente plus importantes familles de Composite  sont parties en voyage est ce que ceci a un rapport avec  le départ du doyen?

-Je n'en sais pas plus que vous.

Soudain ,à l'annonce de cette incroyable  nouvelle la foule qui stationnait dan le hall de l'hôtel se dispersa en s'affolant  et chacun se hâta de rentrer chez soi. Nous nous concertâmes et nous décidâmes de poursuivre le voyage.

Mon aérobus à quinze places véritable petit joyau de la technologie monté sur coussin d'air attendait aux abords du spatioport depuis près de deux semaines car un chauffeur qui avait sa famille vivant à composite  et comptant y séjourner un mois l'y avait laissé pour moi. En moins d'une heure,nous  avions embarqué et étions partis avec armes et bagages.

J'allais enfin retrouver mon domaine.

 

J'observe toujours les mêmes mines ébahies quand quelqu'un débarque pour la première fois sur Paradisia.

On a l'impression de traverser une cathédrale végétale, les arbres immenses et touffus bruissent, vivants, dans le vent. La sève  ruisselle à  l'intérieur des troncs  et on l'entend chanter dans un doux frémissement qui ressemble au clapotis ténu et léger d'un petit ruisseau caché.

Des racines épaisses parcourent comme de grands serpents le sol qui n'est jamais nu car sur mon coin de paradis, la végétation pousse et s'étage à toutes les hauteurs.Des fleurs  étalent leur corolles épanouies ou en bouton, en de magnifiques feux d'artifices colorés où chaque fleur quelle que  soit sa taille apporte un petit  détail, une touche colorée.

La nature et d'une prodigalité étonnante: après chaque fructification,une floraison intervient le mois suivant et les arbres fruitiers donnent des fruits deux mois plus tard.Dans une année terrestre,il y a quatre récoltes.Et de quels fruits sont composées ces récoltes!

De gros  fruits ventrus, juteux, savoureux, mûrs à point, sublimes! En un mot.... délectables.

Cette végétation est quasiment immortelle, ce qui m'intrigue beaucoup et en a intrigué plus d'un car je vois le botaniste Brisco excité comme une puce,là,désigner des espèces inconnues, là s'extasier devant une fleur rare et ici, s'interroger sur le nom d'un arbre au feuillage non répertorié...En voilà un qui semble content d'être venu, j'espère que le spectacle le consolera de s'être morfondu si longtemps dans sa chambre d'hôtel sur Composite.

Le mycologue Derridan est fou de joie, au pied des arbres, il a découvert des spécimens remarquables sans avoir à les chercher bien loin. Deltor , lui soupire et songe à combien de feuillage il devra s'attaquer pour trouver des insectes.De dépit, il tire sur le rameau inférieur d'un arbre et lui  arrache quelques feuilles.Il  les jette rageusement par terre... et il  râle un moment mais dès qu'il se retourne vers l'arbre,il ne retrouve plus l'emplacement dégarni car les feuilles ont repoussé, illico.Il se penche alors  pour observer les feuilles mais de drôles de petits...petits quoi? au fait?ça ne ressemble à rien de ce qu'il a vu auparavant .On dirait trois petits triangles vivants soudés ensemble...Enfin, ces bêtes là ont déjà emporté les feuilles et les ont déjà dévorées et digérées en laissant un petit monticule de déjections sur le sol.Une graine tombe dans la déjection et une mince plantule en  sort en quatre minutes et pousse à vue d'oeil,Quercus en perd ses lunette de saisissement:il n'a jamais vu une plante si pressée de vivre.Demain, elle mesurera plus d'un demi- mètre de hauteur.Ce  fait intrigue Quercus qui se met à recueillir des échantillons de sol et  à humer la terre...Et cela même pendant les pauses du voyage...

Enfin nous arrivons en vue de ma bulle palace et voilà que Zoltan, impressionné par la taille de ma demeure, arrête de me taper dans le dos et sur l'épaule ,affectueusement pour devenir plus guindé et me donner du monsieur à rallonge.

Ah, zut, j'espère qu'il ne va pas continuer comme ça :ses plaisanteries et sa bonne humeur vont me manquer...Les autres aussi commencent à me considérer d'un oeil neuf. je les sens plus déférents, plus distants aussi.

Le personnel de maison se saisit des bagages et des colis contenant le matériel.Une chambre est attribuée à chacun et le matériel est entreposé sur les étagères du hangar, chacun défait ses valises.Justement,le premier soleil et en train de se coucher et nous assistons à sa disparition rose et violette dans le ciel.C'est l'heure du  Soirobe et,  pendant une heure,la nuit va régner sur Paradisia. 

Pendant que les autres ont le nez en l'air et s 'exclament à la vue du spectacle inédit, je souffle un chut dans l'oreille et glisse silencieusement la main dans celle de Nephtys et je la tire en arrière, elle se laisse entraîner sans résister dans la nuit noire.Les étoiles lointaines apparaissent dans le ciel. L'attention de Vileen est alors absorbée   pour quelques temps, il ne me mettra pas de bâtons dans les roues et pour peu que la contemplation du ciel ravisse plus particulièrement ce fouineur de Zoltan, j'aurai une heure devant moi, d'autant que j'ai fait servir un copieux buffet sur la terrasse.

En tous cas, je galope à l'anglaise vers le surplomb rocheux qui se trouve à deux cents mètres de ma maison avec mon aimée , et nous rions comme des enfants, main dans la main,cheveux  au vent , dans une odeur de fleurs et de fruits,comme Adam et Eve au matin du monde, la nudité en moins.

Je l'invite à s'asseoir sur l'ecarpement, et je me pose près d'elle,je la tiens enfin serrée tout contre moi,je regarde ses lèvres qui me font envie elle regarde les miennes nous nous rapprochons doucement et nos visages fusionnent ,là, devant un ciel étoilé somptueux tandis que dans le ciel passent les lueurs de cinq lunes  l'une  pleine, l'autre en premier quartier, l'autre en dernier quartier, l'autre montante et l'autre descendante.

Que m'importe alors d'avoir attendu ta présence tant de temps ô Nephtys, quand je suis  là avec toi, sous cette voûte de diamant,sous ces cinq lustres d'argent,faisant luire l'ébène de tes cheveux et donnant un air mystérieux à tes yeux de félin?

Que m'importe ma blessure, j'en aurais enduré dix comme celle- là pour avoir le privilège de t'amener ici, ayant voyagé une demi année lumière pour t'embrasser encore et encore et encore en sentant mon sang bouillir dans mes veines comme une lave en fusion.

O Nephtys ,grâce à toi je me suis senti vivant le temps d'une autre demi-heure c'est si  peu en regard de toutes ces années d'apprentissage,de souffrance,de conquêtes, de maladie, de trime! Ah, combien de fois j'ai rêvé qu'un jour j'amènerais la femme de ma vie exactement là où tu te trouves pour lui montrer où est le centre de l'univers! Et tu y es: instant sublime!le temps paa, vite ,trop vite...

-Viens lui dis je en me levant, ls autres vont nous chercher!

Elle poussa un soupir  déchirant:

-Mais les autres peuvent bien attendre encore un peu! et elle offrit ses lèvres de nouveau.

-Non, viens vite et nous courûmes dan l'autre  sens.la nuit s'estompa et tout devint blanc.L'aube fut.Puis tout devint rose et vint l'aurore.Puis le deuxième soleil se leva.

C'était cela: Le soirobe, la nuit rapide d'une heure entre le premier coucher de soleil  et le lever du deuxième.

Ce fut le plus beau soirobe de nos deux vies.

Je repris ma place près de Zoltan.

Il frémit et murmura entre ses dents, sans cependant lever les yeux du ciel:

-Il y en a qui en ont bien, de la chance! mais ses yeux riaient.

Sa main gauche avait saisi celle de Kallista qui ne l'avait pas retirée.

-On dit ça on dit ça fis-je du même air innocent....

 

 

 

 

 

 

Les 

 

Depuis l'hélicoptère, on ne voit pas grand chose, la nature est trop dense. Nous avions déjà survolé cette zone, mais sans vraiment y attacher une importance particulière, mais depuis les évènements, la donne avait changé et les intérêts aussi.

Les ordres étaient formels!

Le périmètre devait être bouclé et seules des équipes de scientifiques munies des autorisations contresignées des autorités avaient le droit de pénétrer dans la zone délimitée.

Nous y serons admis dans quinze jours.

En attendant, mes scientifiques se sont mis au travail avec enthousiasme et beaucoup de célérité. Le botaniste Brusco  a répertorié trois plantes nouvelles auxquelles selon l'usage, il est autorisé à donner son nom:il les a donc nommées aster bruscii, serpentina bruscii et la bruscola rugosa!

Nous espérons simplement qu'il n'en découvrira pas trop: ce type est tellement égocentrique que toutes les fleurs de Paradisia pourraient commencer par un B dans un proche avenir! C'est un sujet de plaisanterie dans notre groupe et nous tenons les paris sur le nom du  prochain végétal...La brusquée à skis, la rose brusquée,le brusqué grimpant, la zézette brusquée,l'orchis bruscien la bruquée de mes fesses tout y passe....

Kallista est bien ennuyée:les monocultures sont impossibles sur la planète car la défricher est mission impossible.D'abord parce que les plantes repoussent trop vite mais aussi parce qu'ici les plantes poussent en symbiose non seulement avec le sol, mais aussi jamais l'une sans l'autre,ni ans les animalcules  .Si l'on élimine un élément du sol (animalcule,herbe,plante, buisson...) on dirait que tout le sol en pâtit et que les plus grand arbres tombent malades de l'absence des autres végétaux. Mais également tous les animaux du plus petit jusqu'au plus gros.

La zoologue Jésalya a remarqué que les fruits tombant à terre sont immédiatement happés par les pattes griffues d'animaux  étranges vivant sous terre  dans l'humus"les fouisseurs":dès qu'ils sont tombés à terre, ils les gobent et recrachent les grains à la surface en laissant les enveloppes sous terre.Le mycologue Derridan a découvert des moisissures spécialement gourmandes sur ces pelures.Elles les décomposent en cinq minutes.Mes robots calculent la trajectoire des fruits à point et les attrapent en pleine chute avant qu'ils ne s'écrasent.

L'exportation des fruits de Paradisia déséquilibre le sol. Elle prive les animalcules triangulaires que Deltor a appelés " triangolins" de nourriture, empêche les fouisseurs de se nourrir et les champignons de faire leur travail  de décomposeurs. Oter les fruits empêche le renouvellement du sol qui s'appauvrit peu à peu.De plus,nous ignorons ce que l'exportation des  graines et leur rejet dans un autre environnement  va provoquer sur les écosystèmes des autres planètes.Nous ne savons pas si les importer ailleurs ne va pas introduire  des pestes végétales  sur les autres écosystèmes ou des maladies sur les végétaux d'une autre planète ou si le changement  de nourriture va provoquer chez nous des mutations génétiques, ou une évolution de nos organismes. Pour l'instant, ils nous réussissent à merveille.Nous ne mangeons rien d'autre. Nephtys en a étudié les caractéristiques nutritionnelles, assez identiques aux fruits terrestres mais les vitamines elonelle agissent sur nous puissance dix, (autant vous dire qu'on a tous la pêche et la banane!)... Sauf qu'il y a des fruits à tous les goûts de ceux que l'on trouve sur terre:au goût de viande, de carotte, de radis, de concombre et même de goûts inédits sur terre comme celui de la Brosia blue, plante  qui a été importée sur Composite où elle se plaît à merveille pour y être exploitée à grande échelle pour l'usage que l'on sait.

Kiral a cartographié le ciel de Paradisia, il étudie la conjonction des lunes. Il veut modéliser leurs trajectoires sur ordinateur.

Il semble que les deux soleils agissent eux aussi en synergie pour développer la vie sur Paradisia.

Dans une serre spéciale, isolée hermétiquement, Zoltan a ensemencé du sol Paradisien avec des ogm et observe leur développement.

Quercus analyse ce sol étonnant:Il est d'une richesse phénoménale, il n'a jamais vu ça!

 

 

 

 

Nous rentrons une heure avant le Soirobe. A peine fatigués mais heureux.Nous rentrons dans nos chambres, allons nousd écrasser et changer de vêtements.

La vie en collectivité nous a happés, certains veulent s'isoler et se reposer un peu avant le repas.

Après mes ablutions, je me dirige vers le promontoire où j'assiste  à mon spectacle favori.Car...

Nephtys est là qui m'attend.

-Quelle journée, quelle planète!Il faudra que tu me dises comment tu es arrivé en si peu de temps de pauvre  simple étudiant  à propriétaire foncier,me dit -elle.J'ai dû rater quelques épisodes.

-Après ma formation sur Phylitéas, j'ai trouvé un poste de prospecteur logisticien aux armées du Roi de Rahan Nohren.

-Qu'y faisais -tu?

Il s'agissait de trouver sur le terrain et de faire venir de l'arrière pays tout le matériel nécessaire pour faire subsister une armée.Il y avait du boulot.Je devais, de plus, explorer le pays conquis pour trouver des matières premières utiles à nos opérations.

-On dit que tu t'es battu à Permafrosta ...

-Un sale moment,notre armée comptait 1600   hommes je fais partie des quatre cents hommes qui ont survécu.J'ai été gravement blessé

c'est ta mère qui m'a récupéré et soigné; sans elle je serais mort.

-Drôle de reconversion....Tu n'étudiais pas les lettres anciennes avant ton entraînement spatial?

-Oui. En tous cas ,un jour, je suis tombé sur un document  qui indiquait l'emplacement d'une ancienne usine de traitement de l'uranium.Or, j'avais appris que les armées du roi étaient en train de se battre dans le secteur où les ruines industrielles se trouvaient.Ce poste tombait à point nommé, j'allais pouvoir faire un job, mais aussi fouiner partout et mener des recherches sans que personne ne se pose trop de questions sur la raison de ma présence dans le secteur.Mais  un jour,j'ai été pris au beau milieu d'un champ de bataille, dans la cohue, j'ai dû occire quelques ennemis mais en tous cas , un colosse s'et jeté sur moi et m'a infligé une blessure dont je me souviens souvent.

J'ai retrouvé l'emplacement de l'usine par hasard.Poursui vis-je .Après avoir pris toutes les garanties, j'en ai vendu l'emplacement à des personnes qui sauraient quoi faire de l'uranium.Et je peux te dirque ce qu'on m'en a donné me mettra à l'abri moi et les miens pendant quelques générations car c'était un vrai filon.Quant à toi, ce n'est pas la première fois que tu viens à Parardisia.

Elle tiqua puis piquée de curiosité elle dit:

-Tiens, et comment sais tu cela?

-Tout le monde avait bouche bée en venant ici,et tournait la tête dans tous les sens mais toi , tu n'avais pas l'air de quelqu'un qui vient ici pour la première fois.Tu avais l'air de quelqu'un qui est déjà venu sur cette planète.

-Bien observé soldat! Bravo !fit- elle en claquant des mains...comme tu sais , le coin où habitait ma mère a été subitement très convoité. Soudain, après que les armées eurent levé le camp, tout le monde voulait acheter les abords de Permafrosta.Le prix des terrains a subitement décuplé.

Après tout, cet endroit ne nous avait pas porté chance et le vendre nous a fait faire un bénéfice considérable.

Ayant entendu parler d'une planète incroyablement fertile, j'ai tenté d'acheter une propriété qui se trouve à cinquante kilomètres au sud.

Au fait sais tu qu'il y a une plante très bizarre là bas?j'aimerai la montrer à toute l'équipe...

-Ouiii, c'est la plante carnivore la plus grosse que l'on n'ait jamais vue.Impressionnant spécimen!Il faut une autorisation pour survoler le secteur...

-Oh,regarde, ça y est,les cinq lunes se lèvent...

 

 

 

 

 

L'hélicoptère nous laisse à l'héliport proche de la zone de sécurité .Un soldat en faction nous ouvre la porte.Puis nous laisse faire seuls la dernière heure de marche qui nous sépare du specimen remarquable...

Chacun observe avec acuité ce qui l'entoure.une vague sensation de danger nous envahit.Nous sommes intimidés sous ces vieux arbres de quarante mètre de hauteur nous avons l'impression de déranger un ordre millénaire.Mais voilà que Brusco ose risquer:

-Vous croyez qu'elle a un nom cette plante carnivore?

pour que le plaisanteries reprennent:

-la bruscoulette vorace...

-la goulue de Brusco?

-La gourmande brusquande

-Le gourmet brusquet

-L'affamée brusquée...

-La croqueuse brusqueuse...

Et l'atmosphère se détend;

Pendant une pause Nephtys s'éloigne un peu attirée par une tache rouge sur le tronc d'un arbre.

Elle sort un tube à essais et un scalpel  pour effectuer un prélèvement. 

Elle se baisse  pour déposer son tube dans son sac.Lorsqu'elle se relève trois fléchettes enduites d'un poison neurotoxique sont fichées dans l'arbre derrière ellequi saigne littéralement une sève brunâtre à l'emplacement même où trois secondes plus tôt se trouvait son dos. Elle retire à la hâte une de fléchettes et se déplaçant courbée derrière les buissons elle revient à l'aire de pause.Elle m'attire à l'écart et me la  montre et dit:

-Regarde ce que j'ai failli recevoir.

Je flaire la fléchette il s'agit d'acide frécétique un poison secrété par des lézards venimeux se trouvant sur les territoires des  Gnorcks.

-Zut, ça recommence murmuré-je consterné...Je n'ai pas vu ce genre de fléchettes tirées en général par une sarbacane,depuis la dernière guerre.

Puis je verdis car  comprends qu'elle a failli mourir très vite mais dans d'intolérables souffrances.Je lui demande si elle n'a pas reçu de projection empoisonnée, et la protège instinctivement de mon corps.

Je n'ai remarqué aucun mouvement suspect chacun s'étant un peu isolé dans la nature.

Un gnorck ici, pas possible!Il me poursuivront donc jusqu'au bout de l'univers?

J'ai fait lever le camp rapidement il ne fallait pas rester ici.

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons en vue de la serre qui contient la plante carnivore.

Cette plante est la seule plante de son espèce. Sur Paradisia la nature  est tellement généreuse que nulle créature  ne ressent le besoin de manger carné.

Cette plante est une exception car elle se trouve  au centre d'un circuit  d'une sorte d'égout et les fouisseurs lui envoient tous les déchets provenant des cadavres des animaux de Paradisia en alimentant une sorte de ruisseau souterrain  dans lequel trempent ses racines ;la plante prospère mais aussi renvoie des déchets fertilisants azotés et injecte dans le sol les protéines dégradées.Elle a au dessus du sol cinq gueules animées qui avalent les créatures qui passent à sa portée .Elle est assez vive.

Nous arrivons à la porte de la serre. Vileen rentre, je le suis, Nephtys est derrière moi puis vient Jésalya.

Mais j'entends le claquement de la lourde clenche de bois se fermer derrière Jesalya. Surpris je me retourne  et je l'interroge.

-Mais qu'est ce que tu fais ?

Ce qui doit être fait depuis longtemps figure -toi! dit -elle en dégainant un poignard imprégné d'acide mortel. Vileen et moi nous sommes du peuple des  gnorks et nous avons infiltré votre groupe.Lui ,faisait partie d'un bataillon qui a été mystérieusement décimé quant à moi je viens venger mon frère qui faisait partie du même bataillon et qui a certainement été tué par cette timbrée ! fait elle en désignant Nephtys!

J'ai mené mon enquête poursuivit -elle la piste de mon frère mène à cette planète et tout aboutit à vous deux à vous deux  .

-Celle des trois autres aussi! finit Vileen,en  passant derrière nous et nous poussant en avant.

-Nephtys me regarde d'un air désolé:

-Crois bien que je regrette profondément de t'avoir mêlé à tout ça! Mais je ne pouvais pas laisser le meurtre de notre enfant impuni.

Les autres frappent à la porte à coups redoublés  en hurlant:

-Ouvrez, mais ouvrez!

la porte tremble sur ses gonds mais ne cède pas.

-Avancez! ordonnent- ils en nous poussant dangereusement vers les gueules les plus proches de la plante et Jésalya secoue une des feuilles géantes pour que le végétal réagisse et nous happe;Mais celle-ci n'est pas décidée à nous avaler et ne se réveille pas. Je profite de la léthargie de la plante pour bousculer Vileen et pour désarmer Jésalya, Nephtys empoigne la gnorckienne tandis que je lutte contre son complice.Les coups pleuvent. Nephtys se fait griffer le  visage elle prend Jésalya aux cheveux.Tandis que Vileen et moi  échangeons coups de poings, coups de pieds et coups de tête.la bataille est furieuse et acharnée.

Soudain mon poing fait vraiment mouche et ,Vileen reçoit un direct violent dans le nez. Il se met à saigner abondamment.L'odeur du sang réveille instantanément la plante.Sur sa tige elle se détend et frappe à la manière d' un serpent, souple et incisive .

Le gnorckien est avalé,soulevé de terre mâché dans d'horribles cris et craquements d'os. C'en est fini de lui.

Jésalya ouvre des yeux hallucinés et s'empare du poignard empoisonné qu'elle ramasse à terre.Elle veut en frapper Nephtys qui pare le coup et stoppe le poignet de Jésalya à vingt centimètres de son cou.Je viens à sa rescousse et je tire de toutes mes forces mon ennemie par son vêtement,le poignard frôle mon bras sans cependant l'égratigner mais soudain, une de têtes de la plante  se détend et Jésalya à son tour est dépecée par les mâchoires cruelles.

-Et de six! dit Nephtys qui chancelle et  à ce moment là je compris en effet qu'elle était venue là plusieurs fois pour que le reste du commando  subisse le même sort et qu'elle avait mené sa vendetta jusqu'au bout aidée des membres de sa famille qui avaient enquêté et rabattu les assassins vers elle.J'avais fait ma part .Maintenant il ne fallait pas stationner dans la pièce.Et nous refluâmes vers la porte dans une terreur mêlée de panique totale nous fîmes sauter le verrou et nous apprîmes aux autres le triste sort qu'avait subi le autres dans l'enclos sans  toutefois préciser que nous avions quelque peu aidé le végétal à attraper son macabre repas.

L'expédition avait viré au cauchemar.Mais la petite pouvait reposer en paix.Justice était faite.

 

 

 

 

 

L'on revint alors à Palais bulle afin de faire le point sur ce qu'il venait de se passer car le groupe ne savais plus quoi penser de Nepthys et moi même.

Nous leur donnâmes rendez-vous pour le soir leur permettant ainsi de prendre le temps d'y réfléchir. Alors à la fin du repas tout sera dis sans rien omettre, à qui que se soit.

Nepthys et moi passâmes la soirée jusqu'à la réunion, ensemble, notre peau toujours en contact que se soit blotti l'un contre l'autre ou alors simplement par nos mains jointes ensemble comme indivisible, comme si nous ne voulions plus nous lâchez, comme si nous re-tombions éperdument amoureux l'un l'autre...

- Nepthys, mon amour, je dois te dire une chose que tu ne sais pas. Que très peu de gens savent d'ailleurs. Une chose qui nous concerne, qui nous concerne tous...

- Tu m'inquiète qu'est ce que c'est ? Mon  aimé, dit-moi.

- ...Pendant la réunion.

  ... la soirée se termina et ainsi nous rejoignirent les autres déjà présent dans le salon de bibliothèque du Palais. Je pris alors la parole

- Bon soir et merci d'être venu. Afin de vous expliqué ce qui'il c'est passé aujourd'hui, il me faut vous expliquer les raisons de ma venu ici.

Vous le savais déjà, je me nomme Irlenn'Krol et il y a de cela à peine 2 mois environs, Alors que j'étais dans les Nhören du Royaume de Hern'Freïm. Je fis une halte forcé sur mon trajet en direction du dernier champs de bataille de la dernière guerre. Contraint par le vigoureux hivers qui faisait rage je perçu à travers le blizzard la lueur du feu dans l'âtre qui brûlé au seins d'une chaumière fort isolé de toute civilisation.

Vivait ici un émissaire de Concile scientifique intergalactique dont je vous passerai le nom interminable, il respecta fort bien les lois de l'hospitalité. Après un copieux repas riche en nourriture et en boissons alcoolisé venant de sa cave personnel, nous fûmes enclin, surement par l'excès d'alcool, tout deux à nous raconter nos jours heureux et nos déboires. 

Le soir tombé alors quand dans le brouilly de nos conversations, il me confessa qu'il était un des plus haut scientifique de la galaxie. Aussi je lui rétorqua avec plaisanterie:

- ...et pourtant tu es là, ivre avec un inconnu ?

- Ivre ? moi ? Ivre ? dit-il tout en se redressant droit de dessus son fauteuil, essuyant sa grande barbe rempli de mousse d'Hydromel.       Jamais ! il en faut bien plus encore gringalet...dit-il encore retombant par déséquilibre de tout son poids sur son fauteuil, éclatant avec moi de rire du au comique de la scène.   

Le silence revint avec l’atténuation des effet de l'alcool. Son visage prit un air triste et grave.

- C'est vrai je suis là, malgré tout...Je suis là car c'est tout ce qu'il me reste à faire ! Profité pleinement de nos derniers jours ! 

Je fut troublé par ces derniers mots et il le perçu. 

- Oui mon jeune ami. Dit-il encore. Nos systèmes solaires vont bientôt être réduit en cendres mais ..."Nous ne pouvons rien faire" qu'il m'ont dit, ces très cher confrères. Bande de lâche !

Alors que je chercher à comprendre la signification de toutes ses élucubrations, Il s'avachit encore plus dans son fauteuil se resservant une pinte et poursuivi en fixant intensément le feu dans l'âtre de son chaleureux foyer:

- Mon ami, si je te disais que je fais parti des rare à savoir que le retour de Dakairost, Le destructeur des Mondes est imminent mais que dans un souci d'étique saugrenu scientifique de pacotille, corrompu, et fous, rien ne sera entrepris...Scientifique obtus et inflexible de par leur orgueils.

....

C'est alors que je fus mis au courant ainsi que vous-même à présent de danger qu'entoure nos vies, à chacun et à quiconque dans notre Système solaire.   

Vous n'êtes pas sans savoir comme tous dans notre Système que quand Daikarost fut banni il jura qu'il reviendrai un jour et qu'il ferait payer son exil à tous en détruisant tout sur son passage. Vous savez qui il est, vous savez se qu'il fut auparavant dans notre Système, nos manuels d'histoire ne peuvent omettre de mentionner ces actes et leurs conséquences.

Connaissant la vérité, je pris la décision de venir jusqu'ici dans l'espoir de rencontré Le Doyen et de le mettre au courant de la situation.         Je suis venu le voir lui car j'avais appris de certaines source qu'il maintenait des contacts forts avec de puissant peuples un peu partout.         Je nourrissais l'espoir qu'avec bon nombre de peuple rallié avec nous à l'organisation de ce qui sera le plus important conflit que notre Système aura à faire face.

Par la suite, un Bataillon mercenaire de Gnorks à étaient engagé par ces haut membres scientifiques de la galaxie quand, par je ne sais quelle façon, ils ont découvert mes intentions d'organisé une résistance et qui aurait par conséquent démontrer leur lâcheté écœurante ainsi que leur infâme traîtrise envers tous.

Les Gnorks furent lâchaient à ma poursuite afin de me faire taire une bonne fois pour toute. Là,  la mère de Nepthys qui m'avaient recueilli, soigna mes blessures faites sur le champs de bataille, dans sa maison où elle vivait avec notre fille à Nephtys et à moi. Mais une jour les Gnorks me retrouvèrent...Notre fille mourut ce jour là.

C'est alors que quelque jours plus tard, apprenant la nouvelle de la mort de notre fille et ces conditions, Nepthys commença à rendre justice en éliminant les derniers Gnorks dont vous avez assisté plus tôt dans la journée son aboutissement.

 

Voilà vous savez tout ...un silence pris alors place...

 

  

Nephtys me regarda abasourdie.

-Il est devenu fou!

Zoltan consulta Kallista, effarée, du regard .Il lui rendit un regard, rempli d'inquiétude.

Et Zoltan consentit enfin à prendre la parole.

-il est clair que nous sommes très secoués par cette mésaventure. Et plus particulièrement toi, Irleen, qui as l'air profondément choqué. Voir deux personnes se faire dévorer par une monstruosité sous ses propres yeux, cela ne doit pas être particulièrement facile à vivre.Cela doit réveiller les vieux traumatismes que tu as subis pendant la guerre.Et notamment l'histoire du retour de Daikarost , ce chef sanguinaire surnommé le destructeur des deux mondes que tous les vétérans  de la dernière guerre évoquent quand ils ont un verre dans le nez.

-Mais,mais, je t'assure...dis-je faiblement.

-Enfin, en ce qui nous concerne,reprit-il, la vérité, c'est que j'étais derrière Jésalya lorsqu'un grand coup de vent a claqué la porte et a fait tomber et coincé  la clenche de bois qui défendait la porte de la serre.Vous vous êtes retrouvés coincés à l'intérieur et nous n'avons pu nous porter à votre secours malgré nos coups redoublés sur la porte. Nous vous avons longtemps entendu vous débattre contre la plante carnivore qui vous a attaqués et a dévoré deux personnes de notre équipe .Au prix d'un combat dont vous êtes sortis très marqués, et vos tuméfactions en sont la preuve, vous êtes parvenus à vous échapper de la pièce. Et vous nous avez rejoints .Cela est très clair pour nous désormais.

-Oui acquiesça Nephtys et c'est exactement ce qui s'est passé.Mais tu es fiévreux, dit elle en faisant mine de toucher mon front!Tu dois absolument te reposer.

-Oui, oui, dirent les quatre autres, en hochant la tête, il va falloir qu'il aille se coucher au calme.Il ne se sent pas bien, c'est clair!

Le personnel avait servi une collation dans la salle de réunion.Le deuxième lever de jour commençait. Nous nous restaurâmes en essayant de digérer également les événements tragiques de la journée.

Ainsi, Zoltan me prenait pour un fou et Nephtys même me désavouait! J'accusai le coup.Avais-je été maladroit?

Il est vrai que j'étais épuisé.Je me tus, me désaltérai et les yeux dans le vague, mangeai légèrement,.

Je me dirigeai ensuite vers ma chambre.Les pièces de repos de palais bulle ont été conçues sans ouverture sur l'extérieur de manière à reconstituer une pénombre propice au sommeil et à créer une nuit artificielle.Et, malgré le deuxième soleil se levant et le  jour éclatant dehors mon corps retrouva le mécanisme de l'endormissement.Chacun regagna son lit. Beaucoup pleuraient la mort de l'astronome et de la zoologue, officiellement décédés en mission.