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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Tu es dispo ?

Oui?

Allo ?

Allooooooo?

A l'eau mon amour ?

Oui ma source ?

"Seuls quelques fragments de nous toucheront un jour des fragments d'autrui (...)
ainsi on est presque toujours seuls. Au mieux peut-être notre entendement pourrait-il découvrir la solitude d'un autre."

M.N

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/etre-et-temps-de-heidegger-3-la-recherche-de-la-vie?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

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La jouissance est donc le rapport au temps.
Et si l'objet a permet à la jouissance de condescendre au désir quel est le rapport du désir à l'espace ?
Sans doute là où se déplace l'objet a, ni dans le rapport au temps ni à l'espace,
ne se déplaçant que de la tension de ces deux dimensions.
Entre-deux êtres sans doute, pliant soit au temps, soit à l'espace, créant la tension.
L'insupportable tension de l'amour...
Retour à la jouissance et au temps.
Brouillage.
 

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De la "révélation" de l'objet petit a.
 
"L'oiseau qui apparait dans le champ de vision" et donne sens (délirection) au désir, vers où la jouissance peut se déplacer du corps, au temps à l'espace, il condescend, donc.
 
Cette scène est d'une délicatesse extrême, elle parle d'un essentiel comme le font les écrits de Reiner Maria Rilke, c'est une poésie (révélation) visuelle sur une musique de Schubert.
 
Qui saura voir où s'engouffre le désir (c'est une histoire de grains et de lumière, tout est volatil, non symbolisable, hors temps) ?
 
Faites vos jeux.
Rien ne va plus.
Le baiser de l'extrême, hors limite (et pourtant ici elles sont  plus qu'imparties)
 
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"Le sujet barré est divisé face à l'objet a :

ceci décrirait le fantasme. Le sujet est tant séparé qu'aliéné à l'autre, et le fantasme pare à la détresse face à la vacuité de l'Autre. La fonction phallique est ce qui relie le sujet marqué par le signifiant ou Sujet de l'inconscient ($) à l'objet du désir (a), lien noté par le poinçon , pour constituer la chaîne du fantasme (notée $ ◇ a) où sujet et objet peuvent s'intervertir." (Fantasme vient du grec phantasma qui signifie apparition, fantôme, hallucination visuelle et qui est dérivé de phainein signifiant rendre visible, faire briller.)

De tous ses yeux la créature
voit l'Ouvert. Seuls nos yeux
sont comme retournés et posés autour d'elle
tels des pièges pour encercler sa libre issue.
Ce qui est au-dehors nous ne le connaissons
que par les yeux de l'animal. Car dès l'enfance
on nous retourne et nous contraint à voir l'envers,
les apparences, non l'ouvert, qui dans la vue
de l'animal est si profond. Libre de mort.
Nous qui ne voyons qu'elle, alors que l'animal
libre est toujours au-delà de sa fin:
il va vers Dieu; et quand il marche,
c'est dans l'éternité, comme coule une source.
Mais nous autres, jamais nous n'avons un seul jour
le pur espace devant nous, où les fleurs s'ouvrent
à l'infini. Toujours le monde, jamais le
Nulle part sans le Non, la pureté
insurveillée que l'on respire,
que l'on sait infinie et jamais ne désire.
Il arrive qu'enfant l'on s'y perde en silence,
on vous secoue. Ou tel mourant devient cela.
Car tout près de la mort on ne voit plus la mort
mais au-delà, avec le grand regard de l'animal,
peut-être. Les amants, n'était l'autre qui masque
la vue, en sont tout proches et s'étonnent...
Il se fait comme par mégarde, pour chacun,
une ouverture derrière l'autre... Mais l'autre,
on ne peut le franchir, et il redevient monde.
Toujours tournés vers le créé nous ne voyons
en lui que le reflet de cette liberté
par nous-même assombri. A moins qu'un animal,
muet, levant les yeux, calmement nous transperce.
Ce qu'on nomme destin, c'est cela: être en face,
rien d'autre que cela, et à jamais en face.

S'il y avait chez l'animal plein d'assurance
qui vient à nous dans l'autre sens une conscience
analogue à la nôtre –, il nous ferait alors
rebrousser chemin et le suivre. Mais son être
est pour lui infini, sans frein, sans un regard
sur son état, pur, aussi pur que sa vision.
Car là où nous voyons l'avenir, il voit tout
et se voit dans le Tout, et guéri pour toujours.

Et pourtant dans l'animal chaud et vigilant
sont le poids, le souci d'une immense tristesse.
Car en lui comme en nous reste gravé sans cesse
ce qui souvent nous écrase, – le souvenir,
comme si une fois déjà ce vers quoi nous tendons
avait été plus proche, plus fidèle et son abord
d'une infinie douceur. Ici tout est distance,
qui là-bas était souffle. Après cette première
patrie, l'autre lui semble équivoque et venteuse.
Oh! bienheureuse la petite créature
qui toujours reste dans le sein dont elle est née;
bonheur du moucheron qui au-dedans de lui,
même à ses noces, saute encore: car le sein
est tout. Et vois l'oiseau, dans sa demi-sécurité:
d'origine il sait presque l'une et l'autre chose,
comme s'il était l'âme d'un Etrusque
issue d'un mort qui fut reçu dans un espace,
mais avec le gisant en guise de couvercle.
Et comme il est troublé, celui qui, né d'un sein,
doit se mettre à voler!. Comme effrayé de soi,
il sillonne le ciel ainsi que la fêlure
à travers une tasse, ou la chauve-souris
qui de sa trace raie le soir en porcelaine.

Et nous: spectateurs, en tous temps, en tous lieux,
tournés vers tout cela, jamais vers le large!
Débordés. Nous mettons le l'ordre. Tout s'écroule.
Nous remettons de l'ordre et nous-mêmes croulons.

Qui nous a bien retournés que de la sorte
nous soyons, quoi que nous fassions, dans l'attitude
du départ? Tel celui qui, s'en allant, fait halte
sur le dernier coteau d'où sa vallée entière
s'offre une fois encor, se retourne et s'attarde,
tels nous vivons en prenant congé sans cesse.

Huitième élégie. Reiner Maria Rilke

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L'objet du désir a glissé à l'orient et son zest

Glissement, frottement, chuintement, bruissement d'ailes, accélération du rythme psychique et battement de paupières.

SAM_2593.JPG

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