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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Invité soloandsolo

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"Le langage est une peau:
je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient d’un double contact : d’une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser (le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire duquel je soumets la relation."
 
Fragments d'un discours amoureux / R.Barthes
 
Fragmentaire.
Dans l'imprécision de mon regard, je vois ton trouble,
à ressentir le flou de mes émotions, je perçois ta vibration.
Dans cet espace incertain s'épanche le désir, sur une pente glissante
s'étale des sentiments mêlés de confusion et en infusion.
Chacun va et vient, dans un coït sans fin
et l'autre devient un infini retour où plus aucune limite ne le retient.
 
 

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Un peu désuet
Une devanture usée
L'aventure en coins ouverts
Qui défait l'hiver
Tu m'entrelasses d'effets
Sinuant à l'imparfait
 
 

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"La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions"

Des questions...

 

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Des questions de ne pas y être de ce rail et de ce voyage. Locomotive d'or.

 

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Baby Forumeur‚ 56ans‚
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il y a 43 minutes, soloandsolo a dit :

"La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions"

Des questions...

 

26230507_10155948181732456_8180375076017638077_n.jpg

Des questions de ne pas y être de ce rail et de ce voyage. Locomotive d'or.

 

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A Loubomo
Congo
J'attendais longtemps le train
Ce n'était pas en vain
De son nom Il était bleu
Comme le sont tes yeux
Une main mise sur la terre
Une poignée délétère
A saisir l'intenable
Comprendre l'imprenable
Le jeter
L'élever

 

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Pour l'ordinaire de la fille et la fille de l'extra.

Matin d'hiver
Matin d'hier
Matin de travers
Matin d'envers
Matin en devers
Matin entr'ouvert

Sans le dire

J'aurais aimé te dire.J'aurais  aimé le dire..J'aurais aimé dire.....

Capé d'imperméable et de banc assis, dans mes bras sinuer ce qu'il fallait dire, avec les cernes sous mes yeux pour te voir, que mes cheveux sont longs et l'imaginaire crie hier, alors tu m'aurais chopé crinière et hurlée dans la steppe où je cours, de toute façon.

J'aurais aimé sans le conditionnel, pour l'aimée, sans le dire de la condition d'aimer.

Toi.

 

 

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Une féminité hors normes, pour ces paroles là :

Jesus died for somebody's sins but not mine
Meltin' in a pot of thieves
Wild card up my sleeve
Thick heart of stone
My sins my own
They belong to me, me

 

 

 

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Baby Forumeur‚ 56ans‚
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Il y a 3 heures, soloandsolo a dit :

Une féminité hors normes, pour ces paroles là :

Jesus died for somebody's sins but not mine
Meltin' in a pot of thieves
Wild card up my sleeve
Thick heart of stone
My sins my own
They belong to me, me

 

 

 

 

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Contre-point de la visée des paroles en débardeur,
l'objectif du zoom en sourdine,
les frissons à côté, le frôlement aussi,
ce regard quelque part.
 
Il reste.
 

 

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Je plante mon drapeau ici,j'aime beaucoup!

Et du coup,je me permets...

Les ombres et les tourments...

 

Tourments.png.f4b14ec142bacdb5dbbefa772de1d0e5.png

 

 

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Sous venir à l'équateur.

A l'ombre du langage, lorsque le soleil blanc s'aplatit derrière chaque syllabe et que l'obscurité t'étreint : sais-tu reconnaitre ton symptôme ? Sais-tu le côtoyer, l'habiter, sans avoir peur, aujourd'hui ?

Oui.

A l'instant où les mots dirent la mort de son enfant, son cri déchira et scinda le secret, il dévoila l'amour en mater incognita.
L'obscur se fit jour et noya la lumière de tous les mots.
Le cri se perpétua sous la voûte de l'entendable et perça son plus haut point géométrique, celui de l'aimé, à l'endroit précis où il n'était plus.

-Lumière de bougie....frêle.....vacillante.
-Alors dans la nuit du sens perdu, cette lumière frôle la profondeur de l'obscur, elle aspire aussi le clair des paroles et le désir d'en dire d'autres.
La nuit se met à trembler, l'inaudible chuchote des phonèmes incompréhensibles, le chant du monde s'élève au-dessus de l'obscure clarté des formes, là où quelques papillons de lettres viennent s'ébattre pour s'en aller aussitôt.
Reste les stries de leurs passages......une trame où se tisse ce qui peut se dire.

 

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Les questions demeurent
Les questions font demeure
Les questions meurent
Les questions leurrent
Les réponses sont approximatives
Les réponses ne sont pas affirmatives
Les souvenirs déglinguent les images
La déglingue est à tous tes étages
 
 

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Le sens de mes nuances fut radicalement guillotiné au ras de quelques mots cisaillant la fine peau des autres mots raclés à fleur de celle-ci. Ecorchure à vif : ce jour 12h25 G.M.T

Savoir être blessé fait parti des états d'âmes.

 

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"Une psychanalyse n'est pas faite pour s'adapter au monde, mais pour savoir dire non quand il le faut, au moment ou il le faut"
 
Je ne veux plus :
 
-être comblé
-être sans manque
-être entier
-être sans mes écorchures
-être dans la toute compréhension
-être sans l'absence
 
Je veux :
 
-être dans les ratés de mes émotions
-être troué de toutes parts
-être divisé jusqu'à l'infini
-être avec tout ce qui me pétrit de l'intérieur
-être dans l'approximation, la recherche et la question
-être dans l'attente et la fébrilité
-être le reste s'il le faut
 
Merci de loin à c'aile qui a pris cette photo, ces mots ont été possibles, in fine, à travers son regard.
 
 

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Hamlet

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Ouverture

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Lumière

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P1220055.MP4  Voyage

mots

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Jour2/Matin

La lettre de Patti Smith à Robert Mapplethorpe

"Cher Robert,

Souvent, quand j'ai des insomnies, je me demande si toi aussi tu es éveillé dans le noir. Est-ce que tu souffres, est-ce que tu te sens seul ? Tu m'as tirée de la période la plus obscure de ma jeune vie, tu m'as fait partager le mystère sacré de ce que cela signifie d'être un artiste. J'ai appris à voir à travers toi et je ne compose jamais un vers et je ne dessine jamais une courbe qui ne dérive du temps précieux que nous avons passé ensemble. 

Ton oeuvre, venue d'une source fluide, trouve ses origines dans le chant nu de la jeunesse. Tu disais alors aller main dans la main avec Dieu. Rappelle-toi, à travers toutes les épreuves, que tu as toujours tenu cette main, serre-la bien, Robert, et ne la lâche pas. 

L'autre après-midi, quand tu t'es endormi sur mon épaule, je me suis assoupie aussi. Mais avant de sombrer, l'idée m'est venue, en regardant tous les objets, tes œuvres et en passant en revue mentalement des années de travail, que de toutes tes œuvres tu es encore la plus belle. La plus belle de toutes les œuvres."

 

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La lettre (par la poste).

Je vous parle d'un temps que les moins timbrés ne peuvent pas connaitre, un temps où il s'agissait d'écrire des mots, avec un stylo sur du papier, qui allaient être postés dans une enveloppe "avion", légère et décorée d'un liseré bleu, blanc et rouge, en forme de petits oiseaux stylisés. On y apposait une adresse avec la meilleur écriture qui soit, puis, avec une langue pleine de salive et de microbes équatoriaux, on léchait un beau timbre dentelé pour le coller bien en haut à droite en visant géométriquement sur le rectangle prêt à s'envoler, loin, mais alors très loin.

Ensuite on portait ça à la poste centrale, souvent, si le loisir le permettait, on flânait ensuite vers l'aéroport, pour rêver l'envol de ces mots, il en faudrait du temps pour que cette lettre arrive, soit ouverte, soit lue, qu'elle rencontre celui ou celle qui l'attendait depuis longtemps, qu'il la lise et la relise scrutant la qualité de l'emballage, la beauté du timbre exotique, la parfaite symétrie du liseré tricolore, les odeurs inattendues et imaginaires qui flottaient autour d'elle, et tout ce que les mots disaient, ce qu'on pouvait penser qu'ils voulaient dire en plus de ce qu'ils disaient vraiment, c'était une émotion dans le bruissement du papier qui chuintait bien au-delà des mots.

Alors, le plus sensible, le plus magique, c'était d'attendre, mais vraiment un long temps, très longtemps, parce qu'en retour allait arriver une réponse, un jour où l'autre, là, en "poste restante", où s'échoueraient, à n'en pas douter, d'autres mots. On faisait semblant de croire que quinze jours après ça y'était, elle serait arrivée cette réponse et on commençait à négocier avec la préposée postale au guichet des restantes... Celle qui faisait souvent la sieste au comptoir l'après midi, le visage couché sur ses avant-bras et qu'on réveillait d'abord avec véhémence, puis qu'on apprenait à apprivoiser parce qu'elle était capable de vous répondre " Y'a rien" sans regarder dans le bac en bois placé derrière elle et si on insistait elle se relevait en haussant le ton : " Mais puisque je vous dis qu'y'a LLLLIIENNN ! Ah, le blanc là...Vraiment"

Quand il n'y avait rien, on allait dans la rue devant, manger quelques beignets à l'ombre des grands manguiers, rêver à quelques jours d'ici que le lendemain serait celui attendu. La nuit arrivait vite, vers dix-huit heures et c'était ainsi.

Puis un jour la lettre était là, preuve d'identité à l'appui pour la recevoir, avec la guichetière qui jouait à ne pas vous reconnaitre sur la photo du passeport, malicieusement, elle la retenait encore un peu, vous deviez vous acquitter de vos 100 frs cfa pour la retirer, mais surtout faire sourire la rétive à vous la donner.

Jamais personne n'a ouvert une telle lettre dans l'heure qui suivait, c'était trop bon, trop beau et surtout au temps de l'attente qui échappait à notre volonté, l'important était de rajouter un peu d'attente supplémentaire, le sien, celui que les moins timbrés aujourd'hui ne peuvent pas connaitre.

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L'érotique (Et non l'érotisme) est l'évènement, à cet instant.

 

 

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L'éternel repos qui t'assaillit, un jour de printemps.
L'hiver languissait d'en finir, le soleil en ce bref instant de clarté nouvelle t'a saisi sur la crête rêche de ton sourire.
L'eau sombre se referma sur les clapotis du rien.
Tout fut dit, ainsi sois-je.

Reste la dignité. être digne.
Et digne de quoi ? digne d'une fin; digne d'un commencement; fragilité de la dignité, lorsque c'est le reste. fragile dans la dignité

 

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