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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Invité soloandsolo

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Serti d'un diamant noir au front
J'ai avancé déterminé vers l'océan
Le diamant est tombé
Le front est resté
Le roseau fragile m'a pris dans son élan
Le diamant dans l'eau a fait des ronds
Encerclant l'aimée
Aux confins d'aimant
A la limite des abysses et de leurs fonds

_______________________________________________________________________________________

 

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A propos du revers de la page tournée et de l'écriture du lendemain.

 

J'ai rêvé de toi comme on s'emmêle l'an nuit et la réalité. Toujours au retour d'une page  s'inscrivent les quelques gestes éthérés qui ne furent ni dits, ni faits. Les mots allongent les phrases dans un crayonnage furtif , la gomme de nos émois songe le silence sur cette déchirure fugace.  

C'est à cet endroit d'une effraction intérieure que j'écris de toi.

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D'une liane à l'orient.

D'une liane j'ai glissé
Tombé ras au sol hébété
Tournant le visage à l'est
Ses yeux noirs en lest
Ont plombé mon vague à l'âme
Plaquant mon désir au macadam
Ses lèvres ouvertes à l'orient
M'invitaient sans faux-fuyant
J'ai plongé dans son oasis
Et bu jusqu'à l'abysse
Ses fonds de rêves bleutés
Jusqu'à ses rives feutrées
Silencieuse au creux de son Bosphore
Le bleu jouait une fugue en son amphore
Un bleu uni et profond
Comme la nuit et les tréfonds
J'ai avancé mes prétentions
Je n'avais pourtant aucune intention
Son silence a fait le reste
Ce reste fut céleste
A l'Orient chargé d''emphase
Nous sommes passés à la métaphase
Sans rime
En dissonance
En arythmie
De battre mon coeur s'est arrêté
J'ai entendu le sien
Très loin
Au revoir
Bonne nuit
Fermons la porte
Demain les volets seront clos
La fenêtre ouverte
Le vent à nouveau caressera la ruelle
 

 

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Coupure barrée/

A l'Orient chargé d''emphase
Nous sommes passés à la métaphase
Sans rime
En dissonance
En arythmie
De battre mon coeur s'est arrêté
J'ai entendu le sien
Très loin
Au revoir
Bonne nuit
Fermons la porte
Demain les volets seront clos
La fenêtre ouverte
Le vent à nouveau caressera la ruelle

SAM_1286.JPG

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Elle parlait.
Je l'écoutais...
 
Une peu barrée sans aucun doute, au fil de ses paroles elle tissait avec deux doigts une mèche de ses longs cheveux noirs. Son regard aussi noir glissait sur le vide entre nous.
Son discours fusait vers des directions surprenantes, pas du tout structuré, presque informe, il dessinait pourtant une logique qui m'avait échappée.
Une logique sans point d'arrêt pour prendre pied entre arguments et thèse.
Logique du fluide et du changement de forme incessant laissant le fond apparaitre, sans doute malgré elle, au gré d'un imaginaire dont je doute, encore, qu'elle en ait eu conscience.
 
Tout en mangeant une mandarine qu'elle m'avait épluchée, Je cherchais à comprendre de quelle façon elle "avait construit son savoir".
Pour toute réponse...Les quelques pelures oranges faisaient une spirale désordonnée sur la table basse, un vague parfum d'agrume flottait dans l'espace laissé en friche, en attente d'autres mots.
Je sentais et voyais l'objet a, pas d'une senteur et vision objective, juste une couleur, une odeur, vaguant et flottant dans ce vide dont il se sustente.
 
Puis, toujours assise, le dos bien droit, le regard ajusté, les cheveux maintenant lissés par mille gestes répétés à l'infini, sans obsession irritante, elle dit :
"-Je t'aime, j'aime mon amie, j'aime tout le monde, le soleil qui se lève, j'aime la nuit, j'aime la vie".
Ce fut le ton qui me surpris, une intonation aucunement revendicative ni appuyée sur tout ce qui avait été dit, une voix douce, des paroles égales entre-elles, aucun effet de style, quelque chose de limpide qui ne prétendait à rien et n'attendait pas plus en retour.
 
Je regardai ses yeux toujours aussi insondables que noirs, quelques rais de lumière luisaient dans leurs envers et leurs devers.
 
La conversation pris fin.
Une photo prise pendant l'été me revint en mémoire.
Le jeu des chassés-croisés.

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"Définir ce moment où l'on échappe à soi-même. Où la chute se révèle finalement être un envol."

A cet endroit précis où tu me diras "Tu vas trop loin",

j'irai sans toi,

dans le même élan que quand tu me disais "j'y suis avec toi".

 

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Cette année j’ai reçu en cadeau deux carnets.

Un noir qui contenait un rendez-vous, un autre aux pages blanches à dessiner. Cette année j’ai offert, aussi, en cadeau un carnet. En page de garde l’intitulé « le livre du désir » ouvrait les pages blanches, à écrire, à dessiner, à suivre, sans rendez-vous.

Le rendez-vous du premier devint un rendez-nous.

Celui aux pages à dessiner était accompagné d’un mot : « Ne gâche pas ton talent » et d’un coffret très précieux de mines Gioconda 6 et porte-mine en bois de hêtre. Le livre du désir reste à écrire avec un porte-plume en voie d’être, le livre du rendez-vous a connu son point d’arrêt, le livre du talent esquisse un voyage.

Comme les carnets d’antan, les voyages croisés laissent le goût de l’encre sur la langue, celle qui sert à mouiller un doigt pour tourner les pages :

Du désir

Du rendez-vous

Du talent

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A propos des réminiscences.

Elles ne sont pas comme le souvenir d’une période évanouie, mais viennent, malgré soi, bruisser au corps quelque chose qui se murmurait alors, d’en l’alors d’avant où je suis ici et maintenant.

Elles forcent en douceur l’espace intérieur des alcôves aux multiples formes et couleurs et jettent un frisson à fleur de la peau, comme le vent faisant friser la surface d’une eau limpide et calme.

Elles passent de façon fugace, sans pouvoir les saisir et font vaciller la présence de l’autre présent à cet instant précis, elles font trouble dans le silence, aucun mot ne peut les dire vraiment, elles parlent dans leur propre mouvement d’émotions, d’intentions, d’affection, d’attraction, de sidération.

Oui, elles sidèrent :

siredis:
constellation
subir l'action funeste d'un astre
cesser de voir
constater" l'absence de d'où
chercher, désirer

L'envers du désir, serait-il un dé-s-astre ?
Le désir serait donc lié à ce qui n'est plus, il s'érigerait sur le pouvoir du manque, il ouvrirait le champ du fantasme, il tapisserait le champ de l'inconscient.

Respiration

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Comptine vers l'imagination infante, au bord d'une route, dans la chaleur des premières journées d'été.

"Puis cette divine découverte, le coquelicot pas encore éclos, dans son
écrin rêche et vert :  Le prendre délicatement entre le bout des doigts, préciser la fente de
d'un regard précis, l'ouvrir en le déchirant à peine, voir les premières boursouflures carmines, ouatées, humides, gonfler dans cette fente.
Attendre quelques secondes, le coeur qui bat une chamade à la porte d'une sensualité naissante, continuer à fendre l'écrin qui laisse à présent sortir cette chrysalide"

Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau

Un rossignol vint sur ma main
Il me dit trois mots en latin

"Puis cette insou-science ravageuse, les pétales fripés et humides éclatants à la lumière d'un vermillon ourlé de noir, d'un souffle léger les aider à se déployer, attendre quelques secondes pour les voir battre à l'air comme des oriflammes, regarder tous les autres coquelicots dressés autour de soi dans les champs de blé, au bords des routes, des fossés, regarder une dernière fois celui-ci naissant dans sa main et le jeter en riant très loin, très haut, vers le bleu azur du ciel et le voir s'envoler "

Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau

Des dames il ne me dit rien
Des demoiselles beaucoup de bien

"Puis toutes les nuits où se glisse dans le sommeil, un peu de carmin, de velours noir, d'éclairs lumineux, de vent parfumé par la chaleur des étés, de gestes en élan vers le ciel, de rires sans compréhension du lendemain, de mille coquelicots imaginaires volants dans les airs, d'amours aussi colorés que le furent ces folles envolées, toutes ces nuits où se ressource l'essentiel de ce que tu es"

Réveil

 

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Merci Tequila ..." tel un mémento ", comme un marque page, donc....

 

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De lune, les deux astres étaient un seul univers.
 
Nous longions à deux, les versants d'un fantasme équivoque,
où nous étions trois.
Une berge.
Une autre.
L'inconnue, fleuve traversant entre nous.
Pour parler une langue dans ce même fleuve, l'inconnue traduisait des syllabes et des sonorités lointaines,
plus que des mots, des approximations et des sensations, plus que des imagos.
 
Hier, la lune était présente, pleine, ronde, diffuse, dans le début de mon sommeil,
sans doute moins dans la réalité de la nuit qui commençait.
 
Je me réveillai en sursaut, regardai l'heure sur mon téléphone, cherchai mes lunettes à tâtons sur le plancher,
pour la lire à ces moments où je suis complètement Miro.
 
J'ai regardé la chambre, les ombres jaunes, rouges et grises, senti la chaleur qui flottait autour de moi,
ressenti le sens d'une compréhension surgit de nulle part : L'inconnue, c'était donc toi, aussi.
Klimt me fit un clin d'oeil, Miro le ferma aussi.
Sommeil.

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L'aplomb et le niveau.
 
Pour ouvrir la fenêtre sur les étoiles, je dois extraire de l'improbable les aléas d'un effondrement possible. L'aplomb et le niveau présents dans ma perspective laborieuse en même temps qu'absents de mes rêves plus sinueux, étayent brièvement l'espace-temps troué de part en part.
Les mains caleuses à part d'à part, le sens des nuances dans toutes les fibres de mes muscles, jusqu'au bout des doigts.
 

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En introduction du topic " Se lever, malgré soi, entre chien et loup, c'est un peu comme croiser son état sauvage de la nuit et la domestication à venir de la journée."
 
 
La meilleure des heures
 
Celle où le silence de la nuit rejoint bientôt le matin, là où personne n'ose encore se trouver.
Celle où ce silence permet de penser sans perspective acoustique ni exigence d'acuité visuelle pour éviter les erreurs de parallaxes abusives.
Celle où l'imagination profite encore de l'élan nocturne sans discontinuer des rêves et cauchemars à l'autre bout du moi qui reprend ses esprits.
Une heure lunaire, ronde ou en croissant, dessinant son contour dans le ciel de ses idées, avec une marée profonde faisant flux et reflux sur le revers de la conscience.
Une heure idéale pour la nuit qui se termine, une heure fatale pour la journée qui commence.
Entre noir, voile et lumière, là où l'horizon des océans dans le soleil levant déchire et sépare le principe de confusion entre l'eau en écume et le ciel se bleutant .
 
 

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Il est là et las allongé à l'horizontal de ses 90 ans avec toute l'acuité intellectuelle qui ferait frémir ceux qui se croient seulement en vie.
Cette acuité perce aussi bien le passé que le présent et ne détermine rien du futur.
Il ne ressasse pas, j'écoute sa voix déterminée refaire le parcours à l'endroit de ses souvenirs.
Je l'ai tellement connu.
Je les connais tous mais ne me lasse jamais de les entendre à nouveau.
Son éducation à la trique, le travail sur le métal plus froid que l'hiver quand il s'en saisit, cette exigence quasi artistique des règles de l'art appliquées, tout cela...Il me l'a raconté des centaines de fois.
Quand j'étais gamin et qu'il me trimballait dans sa voiture de chantier de Dunkerque ou du Havre à l'occasion de vacances plutôt particulières. Assis à côté, je l'entendais parler tout seul, organisant à haute-voix le travail de ses ouvriers, je le croyais un peu fou ou sauvage ou drôle, il ne me faisait jamais peur, il m'aimait tellement, je le sentais dans toutes les fibres de ma constance enfantine.
Je les ai réentendues ces histoires, plus tard, quand sur ses mêmes chantiers je commençais d'apprendre à battre le fer rougi ou la découpe violente à l'oxycoupeur, faisant comme tout le monde dans l'atelier, craignant ses colères titanesques quand une connerie avait été faite, nous baissions tous les yeux regardant le bout de nos chaussures de sécurité, cherchant au fond de nous des excuses qui ne tiendraient pas devant une erreur de trigonométrie tracée sur la tôle.
 
Je sais tout ça, je l'écoute à nouveau dans cette phase de vie qui se termine aussi durement que le fut la vie au travail. Je ne dis presque rien, tâche de n'accrocher à mon visage aucune scories affectives parasites.
 
J'entends cette derniere phrase qui me heurte de plein fouet et bien que je sois assis me fait vaciller :
 
"-(Tu sais Michel), je me souviens de tout....De tout, comme si c'était aujourd'hui".
 
Je vois un mouvement de ses lèvres vers le dedans, une sorte de crispation douloureuse, puis un soupir de relâchement, pas de larme, ses mains perfusées se crispent un peu sur le drap blanc immaculé.
 
Il est temps de se quitter.
Aurevoir.
Pas d'images.
Mon second père/pair s'en va et c'est ainsi.
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Les dialogues de la quatrième dimension sont quelque part au fond de ma ruelle et passent par le chat étroit d'un téléphone wiko à l'azerty incertain et les réparties invraisemblables de ma voisine.
 
-Pourquoi tu réponds pas ?
-Occupé...
/silence
-Je peux faire une machine (à laver le linge) ce we ?
-Non
-Pourquoi ????
-T'as vu marqué LAVOMATIC sur ma porte (3ième machine en deux semaines) ?
-Mais t'es pas SYMPA !!!!!!!
-Exact
/silence
-Ton amie revient ce we ???
-Non
-T'es sur ????
-Oui
-Sur ?????
-Pourquoi tu me demandes ça ?
-Une intuitiooonnnnnnn !!!!!!
-Ton imagination te joue des tours elle a rompu
-Pourquoi ?
-Trop d'orgasmes : ça tue l'amour
-???
/silence
-Ca va ???
-Ben ouais ça va je fais des crêpes
-T'es seul ??
-Non y'a mon fils, viens manger une crêpe
-Non j'aime pas quand tu n'es pas seul
-Ca va je te dis tu peux passer..Pas de problème
-Nooooonnnn !!!!
-Tu comptais abuser de moi sur le canapé ?
-Noooooooooooonnnnnnn !!!
-Alors passe
-Mais J'AI LE DROIT CHOISIR !!!!
-Oooh oui....
/silence
-Je pourrais faire une MACHINE A LAVER ???
-Oooooh putain...
-Quoiiii ???
-Ok ! t'amène ta lessive ET C'EST LA DERNIERE!
-Ouiiiiiiiii promiiiiiiiiiis !!!!!!
/Silence
-Ca va ?
-Ben ouais ça va
-T'es sur ?
-Tu pourrais me FOUTRE LA PAIX 5 mn ?
-Mais t'es pas symmmpppaaaa !!!!
-T'avais besoin d'une confirmation ?
-Tu peux me donner un peu d'huile ?
-Oui passe prendre
-Non mais sur le rebord de ma fenêtre
-??
-Suiiiis trop fatiguéééeee
-Après tu arrêtes les sms ?
-Ouiiiiiiiiii
-OK !
 
Je suis allé relire quelques passages dans "au sud de nulle part" de C.Bukowski en écoutant "how my heart sings" de Bill Evans. Il est 6 plombes du matin, j'ai mis mon téléphone sur vibreur à l'autre bout de la pièce, mon regard fuite de temps en temps sur l'étagère d'en face où est posée la trilogie "Sexus-Plexus-Nexus" de H.Miller, sans comprendre pourquoi ça fuite là-dessus, mais je me demande où sont passées les héroïnes, les divas, muses et autres égéries qui ont fait courir sur les pages blanches tous ces stylos à plumes.
De cause à effet, sans doute.

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Elle avait un regard/J'avais des mots.
Nous avons fait du troc sans trucage, ni sur les images,
ni sur les phrases.
Les deux ont assemblé des termes qui n'étaient pas convenus ni convenables,
pas tout le temps, mais parfois et ce parfois déambule dans un grand hôtel vide
au bord d'une falaise frappée par la masse de l'océan.
Ce n'est pas seulement une métaphore, mais une sensation qui perdure,
sensation d'un espace dont elle était la locatrice, la locutrice et la lectrice.
J'aime bien être invité dans ces endroits un peu particuliers,
comme les hôtels abandonnés et vides où je peux laisser trainer mes valises,
sans souci de les défaire ni souci de les refaire.
 

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D'un nouage
Savoir rien dire sur ces sillages
Aux courbes serrées
A l'intrusion fermée
Rester silencieusement regardant
Imaginativement bordant
 

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L'autre nouage
A son ombre absente
Tissé d'elle caressante
Comme un défeuillage
Du fil en zigzagure
Du trou en bordure
 
Perspective en plongée louvoyante dans la structure du noeud du désir
 

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La division de l'être par le sujet.
 
Ces moments dans la vie où, de façon spontanée, tout parait simple et limpide.
La fontaine du village à sec depuis huit mois qui s'est remise à sourcer pendant la nuit...Un rêve pendant cette même nuit de celle que tu as aimée il y a huit (aussi) ans venant te délivrer quelques messages...Une journée de travail dans la précision naturelle de tous les gestes....Une citronnade fraîche en rentrant....Le désir au bout des doigts cherchant des mots équivoques et incertains...Le plaisir de se sentir soi dans toutes ces dimensions.
 
Un air de liberté et de rupture en scansion avec tout le "reste" : Ces moments à ne rien attendre.
 

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