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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Invité soloandsolo

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Membre, 64ans Posté(e)
S.A.S Membre 3 368 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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il y a 19 minutes, soloandsolo a dit :

Dignité du galet
veiné d'un fil de lune.
La veine bat comme un grillon
qui appelle le lendemain,
le pincement de la harpe
l'ensaisissement des mains.
juste à entendre son crissement
noctambule
l'encarapacement d'élitres
fines
fine de lulle.
Une lulle.....une lunille...... une lunule........ Lunula........... le petit lunul a
.................................................................................... Tu le vois ?

 

SAM_1740.JPG

.............. tu as un sacré matos  ..... mec .

 

C'est super .

Mais je te suggère d'être un peu plus à l'écoute des autres .

Tu en ressortiras ..... drôlement beaucoup plus grandis .

Après ça ..................... tu fait comme tu veux .

Tu es un grand garçon . .

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Intermède-

Merci de votre remarque S.A.S (lectures et appréciations). Ceci dit, ce topic est un carnet de voyage intérieur (reprises de textes actualisées ainsi que rebondissements), pas vraiment un espace de débat. Il est ouvert à toutes et tous "nos états d'âmes", dans ce sens, j'écouterai (lirai) volontiers ces autres que vous évoquez si des publications apparaissent.

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A propos de la grotte ancestrale, dialogue.

Enid :

"..Quelque relation entre l'ouverture de mon regard et ce qui s'impose d'informe dans la grotte ancestrale... où l'informe cherche trace dans l'imposition rouge de la main aux doigts déliés... où la ligne juste inlassable s'applique en noir de carbone mêlé de graisse : le suif, sebum, pour le double oeil des félidés : léonid, léon, lion et eidos, descendant; pour les pattes et multiples échines du déplacement... il y faut la lumière flottante du feu, de la flamme qui se nourrit et qui transforme en cela même, matière, qui servira à déposer trace sur la paroie de la caverne. L'ombre et le relief, le flou de la fumée et les creux échappés, sont à l'oeuvre de la pensée. La trace rugit... aux quatre coins de la croisée de la pliure, plus un. L'encoignure de ma voix comme papillon piqué au point du décolleté de deux seins comme deux yeux comme deux mains, comme deux monts, deux épaules, comme deux lèvres, deux mamelons comme condition au ravin : la gorge.
La gorge.
Déployer ma gorge comme un manteau. manteau qui cachera gorge.
Subtilité paradoxale.
Manteau caverne gorge
Ils ne se sont pas dessinés, car, la caverne est leur corps. Leur peau. leur gorge. les tracés sont leurs voix. Caverne, creux de leur humanité pour façon du stylisme de la pensée : leur corps à corps en la caverne... il n'y a pas une seule possibilité de se dessiner sur soi : on ne peux qu'en moduler les volumes du monde vivant, y cherchant mouvement, pour le trait et l'estompage de la chair."

.................................................................................................................................................Lui :

"Et s'il s'agissait d'en effleurer l'en dedans des
traces signifiantes avant qu'( en) eux naissent le
sens des aspérités, des a-spirations,
in-spirations, des esprits, du sacré, du sacre du
printemps, de la re-spiration nouvelle, de
l'in-s(o)ufflé pour la respiration, celle du
premier mot prononcé qui fait entendre le son, le
feulement, le rauquement, le chuintement des bêtes
fauves au-dehors et la peur au ventre ancestral
qui retient dans la grotte tous les suspens,
pentes suspendues, des images saisies sur la paroi
glissante du périple à naître, n'être, glissement
sur le négatif des mots à venir.


Comme un re-source avant la rivière surgit à la
gorge, dans la gorge, formant gorge chaude du
dehors."

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Les choses, c'est le rythme. Le corps, c'est le rythme.

Les mots, c'est le rythme. Le langage, c'est le rythme.

_________________________________________________________________________

 

 

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Penser contre soi

 
Mais qui est Cioran ? Un philosophe ? Un écrivain ? Un nihiliste ? Rien de tout cela : il est un "penseur privé", c'est un moi qui écrit sur soi mais toujours contre lui-même. Découvrez l'extraordinaire Cioran ce matin en compagnie d'Aurélien Demars.

Le texte du jour

« Pourquoi ne pouvons-nous demeurer enfermés en nous ? Pourquoi poursuivons-nous l’expression et la forme, cherchant à nous vider de tout contenu, à organiser un processus chaotique et rebelle ? Ne serait-il pas plus fécond de nous abandonner à notre fluidité intérieure, sans souci d’objectivation, nous bornant à jouir de tous nos bouillonnements, de toutes nos agitations intimes ? Des vécus multiples et différenciés fusionneraient ainsi pour engendrer une effervescence des plus fécondes, semblable à un raz de marée ou un paroxysme musical. Être plein de soi, non dans le sens de l’orgueil, mais de la richesse, être travaillé par une infinité intérieure et une tension extrême, cela signifie vivre intensément, jusqu’à se sentir mourir de vivre. Si rare est ce sentiment, et si étrange, que nous devrions le vivre avec des cris. Je sens que je devrais mourir de vivre et me demande s’il y a un sens à en rechercher l’explication. Lorsque le passé de l’âme palpite en vous dans une tension infinie, lorsqu’une présence totale actualise des expériences enfouies, qu’un rythme perd son équilibre et son uniformité, alors la mort vous arrache des cimes de la vie, sans qu’on éprouve devant elle cette terreur qui en accompagne la douloureuse obsession. Sentiment analogue à celui des amants lorsque, au comble du bonheur, surgit devant eux, fugitivement mais intensément, l’image de la mort, ou lorsque, aux moments d’incertitude, émerge, dans un amour naissant, la prémonition de la fin ou de l’abandon. »

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/emil-cioran-14-penser-contre-soi#

 

 

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J'aurais aimé te dire.J'aurais  aimé le dire..

J'aurais aimé dire.....

Capé d'imperméable et de banc assis, dans mes bras sinuer ce qu'il fallait dire, avec les cernes sous mes yeux pour te voir, que mes cheveux sont longs et l'imaginaire crie hier, alors tu m'aurais chopé crinière et hurlé dans la steppe où je cours, de toute façon.

J'aurais aimé sans le conditionnel, pour l'aimée, sans le dire de la condition d'aimer.

Toi.

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Consonnes et voyelles (peu) dissonantes " Sonata disonanta"

 

 

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...............................................................................................Amie, allons voir si les fourmis rouges, encore....

Un matin pâle d'hiver, fondus comme le sont les gris d'hier, entre-lacs et rivières, dans la clarté fragile des roseaux au bord des eaux, tes yeux clignaient le gel, la paupière absente et l'iris floue des brumes aux matins coupant de froid.

Elle n'était plus là.

Le sommeil de la veille puisait le tiraillement du sens fatigué de ne plus dormir, au bord du clapotis et des rizières, le regard bridé de glace et d'effets en cristaux blancs cinglants sur tes cils.

Ces cils qui battent, fixes,le temps de se regarder...

Ces cils à toi, ceux qui me caressaient la joue en petites cicatrices vivantes, au bord de ta bouche, près de tes aspirations à mes mots lovés dans un silence approximatif.

 

image.php.jpg

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 “Un seau insistant
À mon regard absent
L’enfant le porte

L’enfant le porte
Vers l’émergeant vaisseau
De l’inconnue, l’eau

Et de l’inconscient
Foule le sable étendu
À pieds, bras perdu

Mer allongée là
Annonce de la sorte
Mémoire qui porte

Le seau scintillant
À mon regard absent
Baigné de tes pas."

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"De l'eau, des clapotis, une main aux doigts distraitement plongés dans l'océan, allongé sur le bord du sec et de l'humide, seules tes caresses brillent en éclats sur le pourtour de mon corps, la lumière crue éclatée en prisme cristallin dans mes soupirs qui font tes vagues"

(Autres et dérive libre de -Capitale de la douleur- : "D'une seule caresse, je te fais briller de tout éclat")

 

luc.jpg

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Dérive géométrique.

"Les jambes des femmes sont comme des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son harmonie et équilibre"

L'homme qui aimait les femmes  François Truffaud.

http://45.media.tumblr.com/226cab98a4f7109e379656a9291e4843/tumblr_ncipernAN01sloyvao1_250.gif

 

 

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La citation d'un soir

Le système est un ensemble où tout le monde a sa place, même si elle n’est pas bonne… En quoi les « casés » qui m’entourent peuvent-ils me faire envie ? De quoi, en les voyant, suis-je exclu ? Ce ne peut être d’un « rêve », d’une « idylle », d’une « union » : il y a trop de plaintes des « casés » au sujet de leur système. Non, ce que je fantasme est très modeste : je veux, je désire tout simplement une structure. Certes, il n’y a pas un bonheur de la structure mais toute structure est habitable, c’est même là, peut-être, sa meilleure définition.
Roland Barthes

 

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Le film d'un soir

"Youth" : "Parce que la légèreté est, aussi, une perversion" (Aparté/ La profondeur d'insu beaucoup moins)

http://www.zupimages.net/up/16/42/1reh.gif

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L'absence, l'obsolescence, la perte de sens

l'instant est toujours bref..
N'est-ce pas ?
Tu aurais pu me le dire, en souffles légers, entre-deux oreillers.
Je me le suis dit.
C'était dans le silence aux mots qui ne se disent, j'entendais ta respiration,
elle scandait les battements de notre présence.
Absence, mouvements, gestes légers de la main, esquisse du fusain
au-dessus de ton image, des zip et des zap en surface, le trou, trouage compulsif
revenant de loin.

 

 

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Quand la forêt primaire implose

Quand la roche et la terre vibrent d'exploser

La route est barrée //

Les êtres s'affolent

Le souffle gifle leurs faces

Et les papillons fragiles font des effets de veines marbrées jusqu'à Kinshasa

Le kongossa parle en effeuillant les consciences, les vies, les morts, la poussière retombe comme un linceul.

 

explosion.jpg

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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Quand tu as entendu que ton moi est une maison imaginaire alors, peut-être, il est possible de ressentir la splendeur du symbole qui lui sert de fondation

et c 'est au-delà du sens imagé.
Réel et autres pitreries de la vie qui passe et trépasse.

Petits pas dans le grand désert du rien.

 

 

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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Le savoir-déporté (cf.)

Comme une transition par le corps quand la raison nous quitte et l'intuition nous habite. Aux traits d'impulsions avec l'astreinte des mouvements qui fusent. Je n'ai pas l'humeur de mes mouvements mais la mouvance de mes humeurs où se décline l'absence et la présence en vagues serrées alternatives, contre-savoir à peine audible.

 

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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:blush: bonsoir, j'aime beaucoup tes écrits, ça me redonne envie de réécrire comme il fût un temps, une inspiration

merci pour ces moments de partage, ces moments d'évasion.:bo:

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
Invité soloandsolo Invités 0 message
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Bonsoir Cassandre....La publication dans ce topic est ouverte à toutes et tous (Je demande sans l'exiger simplement un peu de mise en forme ou d'application).

 

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Soloandsolo: aimant écrire , puis je en me penchant sur tes ecrits qui me parlent le/ les citer et y rajouter ma petite plume? ou juste y mettre ce que je ressens, ? comment participer sans nuir à tes oeuvres, .?

j'ai moi même un espace poesie et j'aime y écrire mais j'avoue comme  je n'aime pas qu'on reprenne mes oeuvres en les modifiant dc voilà .

:blush:

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