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Les casseurs d'aujourd'hui seront ils les patrons de demain ?


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

heureusement que les patrons ne se donnent pas comme objectif de casser avant de devenir chef d'entreprise ...il n'y en aurait pas beaucoup ....

ce ne serait pas un article tendancieux destiné à nous rendre plus tolérant avec cette jeunesse qui casse ?

faire d'une exception une généralité me parait un peu osé ....

je vois de ma fenêtre le parking d'une école d'ingénieur ,il est aussi plein que d'habitude ...ils ne sont pas montés à Paris manifester ,ils ont bien d'autres choses plus sérieuses à faire

Pas d'amalgame.... smile.gif

Non juste un topic empreint d'une grande tendresse pour cette France revolutionnaire petite bourgeoise. Les révolutions passent les dray et cambadelis finissent au pouvoir et les maoïstes finissent par tenir la main de Lilianne ou terminent à la tête de la dst et du sdece. Les autres ex libertaires et révolutionnaires se termineront parfois sur les forums pour occuper leur retraite en nous parlant ordre et travail ou stérilisation forcée pour sauver la planete .

Hasta siempre camaaaradeuu, ici c'est la France , le pays des idéaux qui finissent à la cahouete avec ockrent autour d'un pti jaune :coeur:

Les nuits debouts sont déjà à la chipo

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Membre, Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche, 57ans Posté(e)
lepequenot Membre 3 914 messages
57ans‚ Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,
Posté(e)
Les casseurs d'aujourd'hui seront ils les patrons de demain ?

Pas impossible, beaucoup d'ex soixante-huitards sont aujourd'hui à la tête d'entreprises. Quand papa a sifflé la fin de la récré, ils sont rentrés dans l'entreprise familiale, investi le bureau directorial et fait allégeance à Paul Huvelin.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Bon mais soyons honnête, tous n'ont pas renié leurs idéaux et servent encore largement de guide à la nouvelle génération .

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http://www.lefigaro....-en-france-.php

Sur le ton amphigourique du gourou, Badiou s'est mis en tête d'expliquer urbi et orbi, comme autrefois les philosophes officiels du Parti, la crise systémique du capitalisme, la mondialisation malheureuse, la nature bonapartiste du gouvernement de Nicolas Sarkozy et, surtout, car c'est cela qui lui importe le plus, le devenir radieux de «l'hypothèse communiste». Pour cet admirateur de la «pensée-maotsetoung», il s'agit avant tout de réhabiliter la nostalgie de «l'homme de fer», despote éclairé par la «science marxiste-léniniste», et sujet supposé pouvoir. «Du temps de Staline, il faut bien dire que les organisations politiques ouvrières et populaires se portaient infiniment mieux, et que le capitalisme était moins arrogant. Il n'y a même pas de comparaison» (De quoi Sarkozy est-il le nom ?). Prophète du « vrai marxisme contre le faux» (Théorie de la contradiction), Alain Badiou s'autoproclamait en 1975 chargé de mission («pour nous, maoïstes, porteurs déterminés de l'avenir révolutionnaire») et n'hésitait pas à franchir une étape supplémentaire dans l'acquiescement à la terreur qui succéda à «l'écrasement du régime fantoche cambodgien» pour reprendre sa terminologie : «Les Khmers rouges s'emparent de Phnom Penh : une séquence historique s'achève parce qu'une contradiction est résolue (…). La résolution d'une contradiction exige que quelque chose disparaisse (…). Il n'est de pensée révolutionnaire véritable que celle qui mène la reconnaissance du nouveau jusqu'à son incontournable envers : de l'ancien doit mourir (…). La dialectique matérialiste affronte la perte et la disparition sans retour. Il y a des nouveautés radicales parce qu'il y a des cadavres qu'aucune trompette du Jugement ne viendra jamais réveiller. Au plus fort de la Révolution culturelle, on disait en Chine : l'essence du révisionnisme, c'est la peur de la mort.»

.......

La sinistre

Marc Perelman est professeur de sociologie à l'université Paul-Valéry, Montpellier-III. phraséologie pseudo-hégélienne de Badiou ne peut pas ne pas prendre sens quand on se souvient des multiples charniers et fosses communes qui ont marqué à jamais le régime des Khmers rouges du sceau de la barbarie. Quand on se souvient aussi comment la Grande Révolution culturelle prolétarienne a détruit des pans entiers du patrimoine culturel de l'empire du Milieu, éliminant les intellectuels et tous ceux qui déviaient d'un iota de la ligne officielle, et inventant les nouvelles thérapies de masse dans les laogai et laojiao. Et que dire de l'Albanie du dictateur sanglant Enver Hoxha, de la Corée du Nord et son régime totalitaire, du Cambodge des Khmers rouges de Pol Pot ? Qu'en pense Badiou, qui s'est voulu le théoricien «de l'être et de l'événement» ?

Fasciné par la problématique de la disparition et de la destruction, Badiou passe aujourd'hui encore pour l'idéologue des masses révoltées, alors qu'il n'a jamais cessé d'être le saltimbanque baroque du maoïsme en quête d'un prolétariat mythifié : «Les dialecticiens maoïstes, proclamait-il en 1975, sont aujourd'hui en France les scaphandriers (sic) du processus primaire, immergés dans les profondeurs pratiques du prolétariat, sous les sédiments secondaires entassés par le révisionnisme.» Ce ne sont pas ces absurdités qui étonnent tellement, mais la considération dont jouit encore Badiou parmi quelques cénacles de «philosophes», qui dissocient de manière schizophrénique la politique et l'ontologie, les mêmes souvent d'ailleurs qui pensent que l'engagement «résolu» de Heidegger en faveur du national-socialisme n'entache pas sa «profondeur métaphysique».

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maxresdefault.jpg

Un petit tour sur FFR permet de comprendre combien cette pensée humaniste irrigue encore nos peut être futurs élites journalistiques et politiques adeptes, dans quelques années d'un certain libéralisme .

ms17_alainbadiou.jpg

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Simon Leys mort il y a peu, relevait également les arrangements avec la réalité avec un autre maoïste célèbre

http://www.lefigaro....do_marxisme.php

En 1974, Roland Barthes, grand maître des lettres françaises, se rend en Chine. Et en revient enthousiaste, c'est inévitable ; dans ses bagages, deux grands écrivains, Philippe Sollers et Julia Kristeva. Eux aussi enthousiastes, évidemment. Sollers, retour de Pékin, déclare avoir vu la «vraie révolution antibourgeoise». De ses propres yeux. Dans sa narration de voyage intitulée Des Chinoises, Kristeva écrit : «Mao a libéré les femmes» et «résolu la question éternelle des sexes». La violence ? Elle-même n'a «constaté aucune violence». À sa décharge, en 1974, les corps qui pendaient aux arbres de Canton avaient été décrochés ; mais le laogai, ce goulag chinois, affichait complet. Soixante millions de morts donc, «pas constatés» : de si discrètes victimes. On s'en voudrait d'oublier les nouveaux philosophes médiatiques de l'époque, Christian Jambet et Guy Lardreau : Mao, déclarent-ils en 1972, est la «résurrection du Christ», et Le petit livre rouge, «la réédition des Évangiles».

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barthes11.jpg

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220px-La_cause_du_peuple_4.jpg

260px-Sartre_1967_crop.jpg

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Verrons nous émerger nos nouveaux monstres sacrés du stand de chipos ? Qui sait ?

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Ils étaient en tout cas précurseurs, des idées que l'on retrouve aujourd'hui encore

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http://www.liberation.fr/planete/2009/09/29/dans-le-maoisme-d-apres-68-il-y-a-la-chine-et-mai_584549

L’idéal de Mao était d’envoyer aux champs les intellectuels pour leur apprendre autre chose que l’érudition et la culture. Approuviez-vous cela ?

Revenir sur la séparation du travail intellectuel et du travail manuel était absolument évident. Ce mouvement s’appelait «l’établissement» [il consistait à travailler en usine, ndlr] et répondait en France au même questionnement. La division entre travail manuel et travail intellectuel fait partie de la littérature marxiste la plus basique.

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Bon depuis Jean-Claude est passé à autre chose, Drucker c'est quand même plus sympa . Mais l'idée perdure de renvoyer les intellectuels apprendre la vraie vie :sleep:

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Bon allez place à la nouvelle génération , les gars on arrête les chipos , il paraît que la révolution n'est pas un pique nique. Hasta siempre camarade, le gros barreau cubain est au bout du chemin

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Membre, Posté(e)
chouki Membre 972 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

même pire certains seront même ministres, il suffit pour cela regarder en arrière pour voir ce que sont devenus la plupart des soixante huitard

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