Assises des Hauts-de-Seine : le monstre de Colombes face à ses victimes

Assises des Hauts-de-Seine : le monstre de Colombes face à ses victimes

Avant, Priscillia travaillait d'arrache-pied « pour devenir directrice de marketing et de communication » dans sa société de services. Cette ravissante jeune femme virevoltait cinq fois par semaine sur des rythmes latinos.

Elle voulait apprendre une autre langue, « le mandarin ou le japonais »... C'était avant que le destin ne mette sur son chemin Sofiane Rasmouk, un multirécidiviste en semi-liberté à la personnalité psychopathique, dont le procès s'ouvre aujourd'hui devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine.

A cause de cet homme, la jeune femme — restée hospitalisée deux ans, dont plusieurs semaines en réanimation — n'a toujours pas pu reprendre son emploi. La danseuse fait des pas qui ressemblent parfois à ceux d'un funambule en recherche d'équilibre. Et son déficit de concentration paraît incompatible avec les subtilités d'une langue orientale.

«Un jour, à l'hôpital, je me suis dit "Pourquoi suis-je là ?"»

« Je ne peux pas dire que ça va, j'essaie de faire aller », confie Priscillia, 34 ans, rencontrée dans son appartement dont elle verrouille instinctivement la porte blindée. « J'ai de la chance d'être en vie », répète-t-elle souvent. Quand Sofiane Rasmouk l'a sauvagement attaquée, le 7 août 2013 alors qu'elle rentrait chez elle, à Colombes, il l'a frappée avec une férocité inouïe, la laissant pour morte. Des coups de pied si violents, selon les légistes, qu'ils ont fracturé les os du crâne et commotionné le cerveau.

Ghislaine, sa mère, son ange gardien, tend une photo prise après les faits. Sur le cliché, insoutenable, Priscillia n'a plus de visage. « J'étais comme ça, moi ? C'est choquant », soupire celle qui n'a aucun souvenir de ce 7 août. « Un jour à l'hôpital, je me suis dit : Pourquoi suis-je là ? Ma mère m'a expliqué, puis je suis allée sur Internet. J'en ai appris beaucoup. »

Elle a ainsi découvert que Rasmouk, quelques minutes plus tard, avait agressé une autre jeune femme, Sandra, brutalisée, humiliée et violée entre deux voitures. « Massacrée, complète l'avocat de Sandra, Me Frank Berton. Elle n'arrive pas à se reconstruire. »

...

http://www.leparisien.fr/faits-divers/assises-des-hauts-de-seine-le-monstre-de-colombes-face-a-ses-victimes-23-05-2016-5821073.php

« Ma réputation a été salie ! », a lancé, dès sa première prise de parole, Sofiane Rasmouk, jugé pour pour viol, tentative de meurtre et vol avec violence.

Cheveux gominés plaqués en arrière, tee-shirt noir, sourcils froncés, la carrure imposante, le jeune homme âgé de 28 ans, n’a cessé, tout au long de cette première journée d’audience, de nier catégoriquement les accusations portées contre lui.

Multipliant les éclats de voix, ce multirécidiviste (25 mentions à son casier - vol, trafic de stupéfiants, violences et une première agression sexuelle en 2009), a maintenu la thèse d’un complot judiciaire. Qualifiant les faits d'« affaire de merde », un « dossier monté de toutes pièces », l’agresseur présumé a toutefois reconnu les coups et le déferlement de violence à l’encontre d’une des parties civiles, retrouvée allongée dans son sang, le soir du 7 août 2013 sous le porche de son domicile à Colombes.

http://www.20minutes.fr/societe/1850815-20160523-proces-violeur-colombes-dossier-monte-toutes-pieces-selon-accuse

Assises des Hauts-de-Seine : un accusé ultraviolent face à ses victimes

Les pectoraux saillants sous un tee-shirt ajusté, des biceps de culturiste, Sofiane Rasmouk toise la cour d'assises avec morgue. Son œil noir se tourne vers le public, vers les jurés, puis se plante dans les yeux de Sandra qu'il est accusé d'avoir violée le 7 août 2013 à Colombes (Hauts-de-Seine).

Au côté de cette jolie brunette dont le fort tempérament se lit sur son visage, Priscilla reste immobile. Massacrée ce même 7 août par Sofiane Rasmouk, la charmante trentenaire est diminuée par d'irréversibles séquelles de l'agression mais fait bonne figure et parvient à sourire hors de la salle d'audience.

Sœurs d'infortune, toutes deux attendent du procès de l'accusé, qui s'est ouvert lundi à Nanterre et doit s'achever mardi prochain, qu'il paie pour l'enfer qu'il leur a fait subir ce soir d'été, en pleine rue.

Avant de décortiquer les faits — tentative de meurtre sur Priscilla et le viol de Sandra —, la cour s'est intéressée hier à la personnalité déroutante de Sofiane Rasmouk. Incohérent par moments, confus presque en permanence, cet homme de 28 ans semble ignorer le self-control. Quand il n'applaudit pas pour féliciter sa soeur de le dire « incapable de faire ça à une femme », il aboie sur Me Franck Berton, l'avocat de Sandra, après que celui-ci l'a interrogé sur une précédente agression sexuelle. C'était juste « un vol de bisou », s'emporte-t-il avant de bomber le torse, lever le menton et croiser les bras pour défier l'avocat en beuglant : « J'ai pas un profil de violeur, j'ai pas un profil de prédateur ! »

...

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/assises-des-hauts-de-seine-un-accuse-ultraviolent-face-a-ses-victimes-24-05-2016-5824683.php

Purée lui faut l'enfermer et jeter la clé !

Assises de Nanterre : la violence terrifiante du Monstre de Colombes

Au procès de Sofiane Rasmouk, un enquêteur a décrit hier la sauvagerie avec laquelle il a attaqué deux femmes et comment tout son entourage dépeint un homme ultraviolent craint dans son quartier.

Pour l'enquêteur, c'était le retour du Tueur aux mains nues, Mamadou Traoré, meurtrier tristement célèbre des années 1990. C'est à lui que le commandant Philippe Pauli a pensé devant le visage défiguré de Priscillia, cette femme massacrée par Sofiane Rasmouk le 7 août 2013 à Colombes (Hauts-de-Seine).

Longuement et en détail, l'enquêteur de la police judiciaire a exposé hier, à la barre de la cour d'assises des Hauts-de-Seine, les investigations menées pour confondre Sofiane Rasmouk, 28 ans, étonnamment calme dans le box. Surtout, le policier a confié son sentiment sur cet accusé « hors norme » jugé dans une « affaire hors norme ».

« Par l'horreur et la violence des faits, déjà », dit le commandant Pauli. Priscillia n'avait « plus de visage, c'était de la pulpe », poursuit le policier. « On ne pouvait même pas distinguer la couleur de sa peau », abondera une de ses collègues de la PJ. Découverte au pied de son immeuble à Colombes ce soir d'été, Priscillia a reçu « une salve de coups de poing et de pied d'une violence incroyable », relate le commandant, qui n'a « jamais vu ça en trente ans de police... sauf avec Mamadou Traoré », insiste-t-il. L'accusé le réfute de toutes ses forces, mais le policier l'affirme : « C'était une agression sexuelle qui a mal tourné. Alors, il a massacré la victime et après il a violé une autre femme à 600 m de là. Dans la rue, entre deux voitures. L'affaire est aussi simple que ça. »

«T'es qu'un pointeur, Rasmouk, on va te tuer»

...

http://www.leparisien.fr/faits-divers/assises-de-nanterre-la-violence-terrifiante-du-monstre-de-colombes-25-05-2016-5827739.php

Purée lui faut l'enfermer et jeter la clé !

N on , il faut le zigouiller, d'ailleurs d'autres en taule peuvent s'en charger, les pointeurs font pas de vieux os s'il tombe entre leurs pattes

Visiblement il n'y a pas qu'en prison qu'il peut craindre pour sa vie :

« Le lendemain, on a dû retourner chez lui avec lui... Toute la cité l'insultait, les gens hurlaient T'es qu'un pointeur, Rasmouk, on va te tuer. Là, il s'est découvert le toquard du quartier »

Assises de Nanterre : Rasmouk menace ses avocats

Jugé pour deux agressions ultra-violentes, Sofiane Rasmouk a failli provoquer l'annulation du procès.

« Au début, c'était contre la voiture, après j'ai fini à quatre pattes. » Violée par Sofiane Rasmouk, Sandra a déroulé un récit glaçant de son calvaire hier à la barre de la cour d'assises des Hauts-de-Seine, qui juge cet homme de 28 ans depuis lundi.

Un récit insupportable pour l'accusé qui s'acharne à se dire innocent du viol commis le 7 août 2013 à Colombes (Hauts-de-Seine). Le caïd qu'il croit incarner ne peut pas être un violeur. Alors, sentant sans doute qu'il était dans l'impasse, Sofiane Rasmouk a complètement disjoncté à l'audience. Au point de récuser ses avocats, enchaînant provocations et incidents, insultes, coups de gueule et coups de poing dans la vitre du box. Les mâchoires serrées, il a pourtant réprimé sa rage pendant la déposition de Sandra. Mais pas quand la présidente de la cour, Edith Sudre, a rappelé les analyses génétiques attestant sa présence sur le lieu précis de l'agression et la découverte de son chromosome Y dans le vagin de la victime.

Consternation au tribunal

Soufflant à grand bruit, l'accusé a une fois de plus débité des sornettes sur un prétendu « plan stup » justifiant ses traces d'ADN sur la voiture contre laquelle il a violé Sandra. Quant à son chromosome Y, il s'est emporté : « Et alors ? Parce qu'y a un chromosome Y, vous allez me condamner ? On a tous un chromosome Y ! » A l'énoncé de cette nouvelle idiotie, la consternation marque les visages de tous les côtés de la barre.

...

http://www.leparisien.fr/faits-divers/assises-de-nanterre-rasmouk-menace-ses-avocats-26-05-2016-5830323.php

"Je veux pas de ces avocats-là. Je vais en choisir un autre." Et puis, au milieu de l’agitation ambiante, retentit, parfaitement audible, un "je vais te tuer!", lancé par l’accusé à l’adresse de son conseil commis d’office.

"C’est mon droit, on est en démocratie !" vitupère-t-il. "Si je peux pas choisir mon avocat, y’aura pas de procès ! Allez-y, jugez-moi, je ferai appel, pas de problème !"

Complètement azimuté lui

Perpétuité et 22 ans de sûreté.

Le verdict est conforme aux réquisitions de l’avocat général selon qui « les possibilités de réadaptation » sociale de l’accusé étaient « des plus minces ». « C’est un prédateur sexuel », a-t-il asséné, estimant que l’accusé devait rester enfermé « le plus longtemps possible ». En l’absence de peine de sûreté prononcée par la cour, celle-ci est appliquée automatiquement, soit vingt-deux ans incompressibles.

« Malgré tout », son avocat s’est évertué lundi à souligner son humanité, plaidant pour « une solution juste » afin « qu’il reste un être humain, en vie ». « Il est notre frère, il est comme nous », a plaidé Francis Terquem, provoquant un murmure de protestations du côté des parties civiles.

Terquem en folie

« Il est notre frère, il est comme nous »

Ben voyons... Quand on a un frère il est humain, celui là j'en doute.