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Le zéro et l'infini...A lire,où relire..


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Résumé wikipédia..

Accusé de s'être opposé au gouvernement, Roubachof est arrêté et jeté en prison. Ancien apparatchik et figure de premier plan de la Révolution russe, il est confronté à un système répressif auquel lui-même a collaboré durant sa carrière politique.

Le roman retrace au moyen d'analepses le parcours de cet ancien dignitaire jusqu'à son arrestation. Ses propres réflexions sur son passé et les interrogatoires auxquels il est soumis vont notamment l'amener à prendre conscience de la « fiction grammaticale », le « je », délaissé au profit du « nous » dans une société totalitaire où l'individu est considéré comme quantité infinitésimale par rapport à la collectivité, quantité infinie.

L'homme est un « zéro » puisqu'il doit faire « abnégation volontaire » de soi, il n’existe que comme la partie d’un tout « une multitude d’un million divisé par un million » et doit être au service du tout. La révolution n’a que faire de la morale : « le seul critère moral est l’utilité sociale », la seule « éthique politique » est « la fin justifie les moyens ». Les valeurs du gouvernement sont l’utile et la logique aux dépens de l’humain et du juste.

En prison, le personnage Roubachof se prête à une réflexion à la conclusion surprenante, qui débute sur la complexification de l'économie depuis l'expansion du chemin de fer. Dans une démocratie, en période d'élection, le citoyen, l'érudit comme le paysan, avec sa vision très partielle de l'économie nationale, est quand même appelé à se prononcer sur la capacité d'un candidat à comprendre et contrôler ce système toujours plus complexe. Si bien que le citoyen devient de plus en plus incompétent dans l'exercice de sa démocratie. Et de conclure que dans ce cas inéluctable, la solution la plus sensée est le totalitarisme.

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Vous pouvez débattre, je vous donne réponse :zen:

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  • 2 semaines après...
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Résumé wikipédia..

Accusé de s'être opposé au gouvernement, Roubachof est arrêté et jeté en prison. Ancien apparatchik et figure de premier plan de la Révolution russe, il est confronté à un système répressif auquel lui-même a collaboré durant sa carrière politique.

Le roman retrace au moyen d'analepses le parcours de cet ancien dignitaire jusqu'à son arrestation. Ses propres réflexions sur son passé et les interrogatoires auxquels il est soumis vont notamment l'amener à prendre conscience de la « fiction grammaticale », le « je », délaissé au profit du « nous » dans une société totalitaire où l'individu est considéré comme quantité infinitésimale par rapport à la collectivité, quantité infinie.

L'homme est un « zéro » puisqu'il doit faire « abnégation volontaire » de soi, il n’existe que comme la partie d’un tout « une multitude d’un million divisé par un million » et doit être au service du tout. La révolution n’a que faire de la morale : « le seul critère moral est l’utilité sociale », la seule « éthique politique » est « la fin justifie les moyens ». Les valeurs du gouvernement sont l’utile et la logique aux dépens de l’humain et du juste.

En prison, le personnage Roubachof se prête à une réflexion à la conclusion surprenante, qui débute sur la complexification de l'économie depuis l'expansion du chemin de fer. Dans une démocratie, en période d'élection, le citoyen, l'érudit comme le paysan, avec sa vision très partielle de l'économie nationale, est quand même appelé à se prononcer sur la capacité d'un candidat à comprendre et contrôler ce système toujours plus complexe. Si bien que le citoyen devient de plus en plus incompétent dans l'exercice de sa démocratie. Et de conclure que dans ce cas inéluctable, la solution la plus sensée est le totalitarisme.

L'incompétence, l'insuffisance de culture et de competence de la masse des citoyens appelés a choisir ses dirigeants dans une démocratie ou le totalitarisme.

Entre les 2 mon coeur balance ( je plaisante ).

Deja il faut remarquer qu'il y a d'autres systemes entre les 2.

Le débat n'est pas nouveau et c'est le theme de "la république" de Platon.

Et sa conclusion c'est que le meilleur systeme serait une société dirigée par une elite de philosophe.

Le débat est vaste, mais si on veut faire tres vite on peut se demander vers quoi va la preference entre:

- un bordel chaotique ( démocratie d'un point de vue pessimiste )

- Ordre, mais absence totale de liberté ( totalitarisme )

On peut quand meme citer Churchill

« La démocratiee est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous. »

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