à quel manque et à quel besoin répond l'agressivité ?

Il y a 1 heure, Orbes claire a dit :

Bonsoir Fx,

les concepts sont aussi intéressants en soi que "vides", ce qui va leur donner corps, c'est l'usage que nous allons en faire. s'ils deviennent mercantiles c'est uniquement parce que nous les avons orientés vers cet usage 

Mercantile était l'exemple le plus "extrême", l'utilisation en management me dérange aussi, tout comme les rapports gagnants gagnants qui ne le sont jamais en fin de compte. Tout ça part de bonnes intentions mais a été largement détourné car c'est la nature de l'homme d'influer en sa faveur.

Il y a 13 heures, Orbes claire a dit :

Bonsoir Ping,

je suis d'accord lorsque vous dites que l'énergie n'est ni bonne ni mauvaise, elle est tout simplement, mais effectivement le "comment" on va l'utiliser va la connoter positivement ou négativement. Cependant, selon moi, si une pulsion ou une émotion monte en nous, nous avons toujours le choix de nous laisser aller ou pas.

Alors nous avons le choix, oui, clairement. Mais, ce choix est en fait assez limité, et si par malheur notre structure mentale et donc notre rapport à la Loi est defaillant, ce choix peut se reduire comme peau de chagrin. C'est en fait la Loi qui regule notre agressivité. Selon que celle-ci soit integrée ou pas, la même pulsion agressive se transformera en passage à l'acte violent, ou sera detournée et dechargée autrement. Rappellons que l'agressivité est declenchée par une excitation, une douleur ou une peur venue de l'exterieur. La pulsion declenchée est celle qui vise à detruire la source du désagrement. Heureusement, avant de se traduire en acte nous avons le temps de la "transformer" et de faire en sorte le plus souvent de choisir des mots plutôt que des actes pour qu'elle puisse trouver une issue. Il vaut mieux pour tout le monde traiter d'imbècile celui qui nous marche sur le pied que de l'occire à coup de cailloux,

On peut aussi "tendre l'autre pied" !

Mais c'est pas à la portée de tout le monde !

Le 01/03/2016 à 18:50, ping a dit :

L'agressivité refoulée se deguise souvent en amour ou en gentillesse...

Oui mais, une émotion forte et le masque a tôt fait de tomber......... Chassez le naturel, il revient au galop.

il y a 8 minutes, Blaquière a dit :

On peut aussi "tendre l'autre pied" !

Mais c'est pas à la portée de tout le monde !

C'etait un peu par obligation, il n'y avait que trois clous,

Ping : L'agressivité refoulée se déguise souvent en amour ou en gentillesse...

Peut-être mais un amour qui sourit jaune et une gentillesse obséquieuse.

Ca ne se voit pas forcement. Prenons l'exemple d'un grand frère qui (se) cache une haine jalouse de ce gênant de petit frère voleur de statut d'enfant unique. Il agira en parfait grand frère aimant, sans être conscient de l'agressivité refoulée en lui, ou dechargera cette agressivité sur des objets de substitution.

Comme l'a dit Ping,  l'agressivité c'est avant tout la vitalité qui veut s'exprimer parce qu'elle étouffe, parce qu'elle se sent contrainte, opprimée.

Quand on refuse de se laisser écraser, c'est notre agressivité naturelle qui réagit.

L'agressivité n'est pas malsaine en soi, ce qui peut l'etre c'est vers qui ou vers quoi on la dirige.

il y a 4 minutes, swam a dit :

Quand on refuse de se laisser écraser, c'est notre agressivité naturelle qui réagit.

L'agressivité n'est pas malsaine en soi, ce qui peut l'etre c'est vers qui ou vers quoi on la dirige.

Non, quand on refuse de se laisser écraser... on peut adopter une attitude de défense ne débouchant pas forcément sur de l'agressivité mais plutôt de l'assertion.

A ne pas confondre avec "être sur la défensive"qui s'accompagne souvent d'un regain de vitalité ou d'agressivité.

il y a 6 minutes, Yokkie a dit :

Non, quand on refuse de se laisser écraser... on peut adopter une attitude de défense ne débouchant pas forcément sur de l'agressivité mais plutôt de l'assertion.

A ne pas confondre avec "être sur la défensive"qui s'accompagne souvent d'un regain de vitalité ou d'agressivité.

C'est parce que tu considères l'agressivité comme un aboutissement.

Alors moi je la considère comme un élan vital, un feu interieur, de la vapeur sous pression.