Des tendances beauté très douloureuses qui ont marqué l'Histoire

Longtemps, les femmes ont altéré leur apparence pour entrer dans les canons de beauté de l'époque.

Du bandage des pieds en Chine jusqu'au régime à l'arsenic en passant par le fard au plomb, petite exploration : http://www.huffingto...7est%20La%20Vie

Les os du métatarse des pieds des chinoises étaient littéralement cassés vers l'âge de dix ans les quatre petits orteils passant sous la plante du pied et étaient bandés afin que la fracture cicatrise en l'état.Les petites devaient marcher sur cette fracture et chaque pas leur était extrêmement douloureux.Vingt cinq pour cent des petites mouraient après ce traitement barbare, des suites d'une infection!

Tout cela parce qu'un empereur eut pour favorite un jour, une femme aux très petits pieds!Chacune voulut l'imiter etse fabriquer "des petits lys dorés"!

Procédé vraiment atroce...

En 1912, après la chute de la dynastie Qing, le gouvernement de la République de Chine interdit le bandage des pieds et força les femmes à ôter leurs bandelettes, ce qui s'avéra presque aussi douloureux et traumatisant à l'égard des tabous dont les pieds nus faisaient l'objet. La pratique se poursuivit dans la clandestinité, parallèlement à l'émergence de sociétés progressistes dont les membres s'engageaient à ne pas bander les pieds de leurs filles et à ne pas marier leurs fils à des femmes aux pieds bandés. L'interdiction fut réellement effective après 1949.

Les pieds bandés : https://fr.wikipedia...eds_band%C3%A9s

As tu entendu parler des femmes girafes de Thaïlande de la tribu des Padaung;il y en a aussi en Afrique!

Ah oui ça aussi c'est atroce..

Beaucoup d’hypothèses ont été émises par les anthropologues sur la raison du port de ces colliers-spirales. Ce pourrait être pour se protéger contre les morsures de tigres ; pour rendre les femmes moins attrayantes aux yeux des autres tribus afin qu’elles ne se marient pas en dehors de la leur ou qu’elles ne soient pas prises en esclavage ; pour leur donner une ressemblance avec un dragon (qui est une figure importante du folklore kayan) mais la plupart de ces hypothèses ne sont pas vérifiées et la véritable origine de cette tradition reste encore un mystère. Actuellement, c’est non seulement pour perpétuer cette tradition que ces colliers-spirales sont toujours portés, mais c’est aussi parce qu’ils représentent une part forte de l’identité culturelle de cette ethnie (dans laquelle s’ancre une certaine idée de la beauté), ce qui est renforcé par l’attrait qu'ils exercent sur les touristes.

Padaung : https://fr.wikipedia.org/wiki/Padaung

Et le pire, c'est que cela continue, tout ça pour atteindre une image fantasmée de nous à travers le regard des autres. Après tout ce n'est pas "qui on est qui compte, mais comment les autres nous perçoivent". Et oui, plus ça change plus c'est pareil (soupir) Que l'on pense à la popularité des chirurgies plastiques, même sur de très jeunes femmes, et même jeunes filles, l'épilation totale, chez les gars aussi (y'a personne qui va nous faire croire que c'est une partie de plaisir) les nombreux régimes pour atteindre le "corps parfait" les talons hauts etc....Il y a une photographe australienne, Jessica Ledwich qui a fait une série de photo illustrant bien ce propos;

Je ne connaissais pas l'artiste, merci Lucy :)

Pas douloureux mais dégueu, les perruques au saindoux

Le XVIIIe siècle est marqué par la mort de Louis XIV et l'apparition des Lumières. Et si on visualise assez bien le look de la femme de l'époque - corset, jupons, visage poudré de blanc, postiche XXL – on sait moins que ces dernières allaient jusqu'à badigeonner leurs perruques de saindoux (substance blanche à base de graisse de porc) pour que leurs coiffes en forme de pièce montée tiennent en place. Résultat ? Le saindoux attirait les poux qui attiraient ensuite les rats. A la nuit tombée, les courtisanes et autres femmes de la cour se voyaient donc obligées d'enfermer leurs postiches en cage pour éviter que les rongeurs ne viennent dévorer le tout.