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Une conviction qui détruirait le rationalisme :


contrexemple

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Si tu pouvais lire les posts des intervenants avant de répondre, ce serait plus facile pour la discussion....

J'ai peut-être mal interprété tes réponses :

Penses-tu alors qu'il existe des contradictions réels, ou bien que l'on puisse décrire tous les possibles, par exemple soit A une affirmation alors, A et non(A) n'est pas forcément contradictoire ou qu'il existe des possibilités qui échappent à A ou non(A) ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'ai peut-être mal interprété tes réponses :

Sûrement, même. Je me base sur le "je sais que je ne sais rien", tu en conclues que je pense que le savoir absolu est accessible. La contradiction n'est pas qu'apparente...

Penses-tu alors qu'il existe des contradictions réels, ou bien que l'on puisse décrire tous les possibles, par exemple soit A une affirmation alors, A et non(A) n'est pas forcément contradictoire ou qu'il existe des possibilités qui échappent à A ou non(A) ?

Je pense même que la contradiction est une base du rationalisme. Je ne comprends pas ta formulation mathématiques comme je ne comprends pas ta description de la pensée "séquentielle."

Tu poses en affirmation que toute contradiction n'est qu'apparente. C'est rationnellement faux, et pour la raison que tu donnes: le savoir absolu nous est inaccessible. Donc, affirmer que toute (mot désignant l'affirmation comme absolue) contradiction n'est qu'apparente nécessiterait de connaitre toutes les contradictions possibles, ce qui est impossible. De cette contradiction, on peut conclure la chose suivante: une affirmation ne peut être posée comme absolue, mais tendant vers l'absolu. C'est à dire que cette affirmation contiendra toujours en elle un degré d'incertitude non résolvable. c'est le "principe d'incertitude" rationnel. Ce principe est un moteur rationnel: la raison, du fait même de son impuissance à appréhender l'absolu, y tend constamment et est donc en perpétuelle évolution.

Tu sembles donc être, en doutant du rationalisme, un rationaliste fort...

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

1/Sûrement, même. Je me base sur le "je sais que je ne sais rien", tu en conclues que je pense que le savoir absolu est accessible. La contradiction n'est pas qu'apparente...

2/Tu sembles donc être, en doutant du rationalisme, un rationaliste fort...

1/Je conclue que tu es un rationaliste fort, non parce tu es d'accord avec Socrate mais parce que tu t'exprimes sans réserve, tu ne fais jamais référence du cas probable où tu te tromperais.

2/Oui, tu as raison, mais non pas parce que je doute du rationalisme, mais parce que je pourrais croire que je décris tous les possibles, en parlant de tous les cas qui me semble possible et en ajoutant le cas où je me tromperais.

Pourrais-tu trouver un cas possible tel qu'une voiture soit totalement blanche à l'instant t et la même voiture et au même instant soit totalement non blanche ?

Merci.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

1/Je conclue que tu es un rationaliste fort, non parce tu es d'accord avec Socrate mais parce que tu t'exprimes sans réserve, tu ne fais jamais référence du cas probable où tu te tromperais.

Je ne comprends effectivement pas pourquoi tu énonces cette affirmation, et je la pense inexacte...

(...)

Une affirmation est irréfutable même si elle est réfutée par d'autres parce qu'elle est irréfutable pour toi. Nous sommes d'accord, je ne comprends pas...

C'est moi qui suis désolé de ne pas mieux comprendre. La raison selon Descartes repose sur le doute systématique. La science repose sur l'hypothèse. Tout est relatif, nous apprend Einstein.

Tu affirmes toi, en posant l'affirmation que toute contradiction n'est qu'apparente de façon irréfutable, qu'en conséquence la raison s'appuie sur des dogmes. C'est ce que je ne comprends pas. Outre que ton affirmation est fausse dans les termes posés, la raison repose justement sur la contradiction. "Je sais que je ne sais rien" est un des fondamentaux de la raison: Je sais que ce que je pense savoir peut ne pas être vrai, peut être vrai puis faux, et je sais que quel que soit mon niveau de connaissance, ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan que représente le savoir absolu. Donc, la raison repose sur la contradiction que quel que soit son niveau, elle ne sera jamais en mesure de tout appréhender, et qu'elle doit se contenter de théories, d'hypothèses. Cela conduit à la contradiction: si la raison ne peut reposer sur les dogmes, elle repose donc sur le dogme qu'elle ne peut reposer sur les dogmes: "je sais que je ne sais rien." La raison selon moi repose donc sur la contradiction...

Je pense même que la contradiction est une base du rationalisme. Je ne comprends pas ta formulation mathématiques comme je ne comprends pas ta description de la pensée "séquentielle."

Tu poses en affirmation que toute contradiction n'est qu'apparente. C'est rationnellement faux, et pour la raison que tu donnes: le savoir absolu nous est inaccessible. Donc, affirmer que toute (mot désignant l'affirmation comme absolue) contradiction n'est qu'apparente nécessiterait de connaitre toutes les contradictions possibles, ce qui est impossible. De cette contradiction, on peut conclure la chose suivante: une affirmation ne peut être posée comme absolue, mais tendant vers l'absolu. C'est à dire que cette affirmation contiendra toujours en elle un degré d'incertitude non résolvable. c'est le "principe d'incertitude" rationnel. Ce principe est un moteur rationnel: la raison, du fait même de son impuissance à appréhender l'absolu, y tend constamment et est donc en perpétuelle évolution.

Tu sembles donc être, en doutant du rationalisme, un rationaliste fort...

Je vais finir par croire que tu ne lis pas mes posts. J'ai toujours revendiqué, je revendique encore ma démarche comme purement réflexive. Je ne prétend aucunement avoir raison, pour la simple et bonne raison que n'ayant jamais fait d'études, je considère avoir à apprendre de chacun...

2/Oui, tu as raison, mais non pas parce que je doute du rationalisme, mais parce que je pourrais croire que je décris tous les possibles, en parlant de tous les cas qui me semble possible et en ajoutant le cas où je me tromperais.

Je vais finir par croire que tu ne lis pas tes posts...

Pourrais-tu trouver un cas possible tel qu'une voiture soit totalement blanche à l'instant t et la même voiture et au même instant soit totalement non blanche ?

Merci.

La contradiction ne consiste pas à affirmer qu'une chose est son contraire. Une affirmation peut être vraie. Une voiture est totalement blanche. Mais cette affirmation ne peut être érigée en absolu. Du fait qu'il existe une voiture totalement blanche, on ne peut déduire que toutes les voitures le sont. La raison nous dit aussi que cette voiture n'a pas toujours été blanche, que cette couleur, qui n'est pas sa couleur naturelle, lui a été ajoutée. Que cette voiture ne sera peut-être pas toujours blanche, parce que soumise à la corrosion ou repeinte. On peut même agrandir la perspective en affirmant que cette voiture n'en a pas toujours été une et ne le sera pas toujours. Ta perspective restreinte au minimum t'empêche de penser en conséquence.

De rien...

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  • 3 mois après...
Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Bonjour,

Cette affirmation rend toutes logiques impossible :

Toutes affirmations universelles admet au moins un contre-exemple, y compris celle-ci.

Bonne journée.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Ce type de paradoxe ne rappelle-t-il pas celui du menteur, qui semble dire vrai et faux à la fois ? Dans le cas du paradoxe du menteur, la proposition "je mens" est irrecevable, puisqu'elle affirme une propriété touchant son propre énoncé. La logique rejette ce type d'énoncé en formulant, par exemple, la règle suivante : il est interdit qu'un jugement se prenne lui-même pour objet.

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Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Il n'y a pas de contradictions, cela veut simplement dire qu'il existe des affirmations sans contre-exemples (celles qui concernent le dogme par exemple).

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Mdr, quel dommage que personne n'ait relevé la perle ci dessus, c'est du grand, du lourd, du costaud !

Même plusieurs jours après, c'est toujours aussi hallucinant !

:smile2:

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