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HOLLANDE L'Africain !


bena11

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel:

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Qui aurait songé, avant mai 2012, à accoler l’adjectif « africain » au nom de François Hollande ? Personne, sans doute. Car, avant son élection, l’actuel président de la République était l’un des hommes politiques français les plus étrangers à l’Afrique. Depuis son arrivée à l’Élysée, il s’est pourtant inventé un destin africain. D’abord pour prendre ses distances avec la Françafrique version Sarkozy. Puis en inventant sa propre politique africaine, mélange singulier de déclarations humanistes et d’interventions armées.

« Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique », s’écrie-t-il en février 2013, le jour où il défi le en « libérateur » dans les rues de Tombouctou, trois semaines après avoir lancé les troupes françaises à l’assaut des djihadistes du Sahel. Et voilà que le président socialiste semble prendre goût à son nouveau statut de chef de guerre ! Un an après l’opération Serval au Mali, il lance l’opération Sangaris en Centrafrique et redéploie les moyens militaires français en Afrique dans un vaste dispositif, l’opération Barkhane, censé aider nos « amis africains » à mener à bien la « guerre contre le terrorisme ».

À l’aide de témoignages inédits, Christophe Boisbouvier décortique la métamorphose de François Hollande. Analysant les rouages de la politique africaine de l’Élysée et identifiant les réseaux qui cherchent à l’influencer, l’auteur explique comment l’actuel président s’est subitement entiché d’un continent qui est aujourd’hui au cœur des préoccupations politiques, économiques et sécuritaires internationales.

:p

Dans la jeunesse africaine de François Hollande, énarque «marrant et sympa»

Le président français a fait ses premiers pas sur le continent africain lors d'un stage (assez chaud) à l'ambassade française d'Alger.

Avant d'accéder à l'Elysée, François Hollande ne s'intéressait que peu au continent africain. Son dada, c'était la politique intérieure et l'économie. Dans son livre «Hollande l'Africain», paru le 15 octobre, Christophe Boisbouvier retrace ce basculement et cette passion tardive du président français pour l'Afrique. Selon l'auteur, l'élément déclencheur de cet intérêt soudain est l'intervention militaire française au Mali au début de l'année 2013. «Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique» s'écria François Hollande, en débarquant à Bamako, la capitale malienne.

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François Hollande au Mali, le 2 février 2013.

«Il est malade ton type!»

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Membre, Posté(e)
pragmalibre Membre 209 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je crois tout simplement que,comme tout ses prédécesseurs,il est rentré dans le rang de l'ingérence moralisatrice systématique.

la france-afrique a peut etre pris d'autres formes mais la France,ou plutot l'Etat,continu à faire des dégats sur le continent africain.

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Toujours moins de dégât que si c'était des chinois ou russes, car sans une "aide" d'une autre puissance, ces pays seraient encore plus dans la misère...

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel: Algérie : « Il est malade, ton type ! »

Quand François Hollande débarque en Algérie, le pays est gouverné d’une main de fer par le Front de libération nationale (FLN). Le président algérien, le colonel Houari Boumédiène, grande figure de la guerre d’indépendance, est « un homme rigide et très crispé dans ses réflexes de combattant », se souvient Colin de Verdière. Sur le modèle de l’URSS, le régime pratique un socialisme bureaucratique.

À son arrivée, Hollande passe d’abord deux mois auprès de l’un des conseillers politiques de l’ambassade de France, Bernard Bajolet – que le même Hollande nommera en avril 2013 à la tête de la Direction générale de la sûreté extérieure (DGSE). Bajolet, c’est peu ou prou l’anti-Hollande. « Il était un peu raide et cassant, se remémore Colin de Verdière, alors que Hollande était d’un naturel jovial. Mais, sous ses dehors pas commodes, il était très gentil, et les deux hommes ont noué une relation amicale. »

En mars 1978, François Hollande vit à Alger mais dévore la presse parisienne. En France, la gauche espère alors gagner les législatives. Dans la petite équipe des diplomates français en poste à Alger, le stagiaire ne cache pas ses penchants pour l’Union de la gauche. Pour lui, le moment est d’autant plus excitant que c’est la première fois qu’il a le droit de voter dans une élection nationale. « Il était sympathisant de gauche affiché, mais pas militant pur et dur », précise Hubert Colin de Verdière. Le PS et le PCF sont battus par la droite.

En avril 1978, Hollande est versé dans le service de coopération technique, que dirige Colin de Verdière. En partenariat avec l’administration algérienne, il doit gérer le recrutement et les activités de quelque quatre cents cadres, ingénieurs et médecins français qui font de la coopération en ville et dans le bled algérien. Ce n’est pas tous les jours facile.

Mon jeune et fougueux Hollande avait retoqué plusieurs propositions de postes faites par la partie algérienne en disant qu’elles n’étaient pas à la hauteur de nos attentes. C’était en partie vrai. Encore fallait-il le dire avec quelque ménagement, raconte Colin de Verdière

:p

Certains coopérants sont rejetés par la population ou les autorités locales. Dans ce cas, Colin de Verdière et Hollande doivent se rendre sur place pour essayer d’arranger les choses. En cas d’échec, ils menacent de supprimer tel ou tel poste de coopération et engagent un bras de fer avec le ministère algérien concerné. Les réunions hebdomadaires avec l’administration algérienne ne sont pas de tout repos.

« Au bout de deux séances hebdomadaires, j’ai laissé Hollande y aller tout seul, raconte avec amusement Colin de Verdière. Je lui ai dit : « Vas-y, tu as carte blanche. » Quand il est revenu, j’ai vu à sa tête qu’il était assez fier de lui. Sauf que j’ai reçu aussitôt un coup de fil furieux d’un haut fonctionnaire algérien qui m’a lancé : « Il est malade, ton type ! » Mon jeune et fougueux Hollande avait retoqué plusieurs propositions de postes faites par la partie algérienne en disant qu’elles n’étaient pas à la hauteur de nos attentes. C’était en partie vrai. Encore fallait-il le dire avec quelque ménagement. Alors, la semaine d’après, prudemment, je suis allé à la réunion avec lui. »

:p

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Membre, Posté(e)
pragmalibre Membre 209 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Toujours moins de dégât que si c'était des chinois ou russes, car sans une "aide" d'une autre puissance, ces pays seraient encore plus dans la misère...

les chinois aussi sont bien implantés en Afrique,et pas pour la gloire

et puis,en ce qui concerne "l'aide" comme tu dis,certains s'en seraient bien passé

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Je suppose qu'il aurait fallu qu'il laisse tomber le Mali, le Niger et la Centrafrique au mains des djihadistes pour que les "Holland bashers" le trouve acceptable ?

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