Essonne : quand les discothèques misent sur le « sexy »

Essonne : quand les discothèques misent sur le « sexy »

Aujourd’hui, l’Essonne compte une dizaine de discothèques. Presque deux fois plus qu’au début des années 2000. Pourtant, difficile de faire danser en banlieue parisienne. Aujourd’hui, quand les discothèques misent sur le sexy.

Ambiance « caliente » dans les boîtes de nuit à tendance latino de Morangis ou Savigny.

Mais carrément torride au Kfé Lounge de Chilly ou au Sweet X à Etréchy. Ces deux boîtes de nuit ont misé sur le strip-tease pour attirer les fêtards.

Le jeudi, au Kfé Lounge, six ou sept jeunes femmes, corps parfait et visage sublime, viennent s’effeuiller dans le sous-sol cosy de cette boîte de nuit intimiste et chaleureuse. Le vendredi et le samedi, au Sweet X, ce sont entre quatre et six danseuses qui font leur show en petite tenue. « Ensuite les clients peuvent s’offrir des danses à table, en salon privé, ou des massages où elles terminent nues », indique Martial Cortes le directeur de l’établissement qui ne transige pas avec les règles : « on est dans le sensuel, pas le sexuel, il n’y a pas de finition ». En clair, ici, on regarde, on se fait effleurer, mais on ne (se) touche pas.

Mais tout n’a pas toujours été soft au Sweet X, particulièrement bien situé, le long de la N 20 avec de gros néons jaunes pour attirer les automobilistes curieux. Car la partie aujourd’hui réservée aux massages était au départ dévolue aux libertins. Un coin strip-tease et un autre pour les orgies, avec une petite salle de bain, mais surtout des lits et des alcôves propices aux câlins. « On s’est rendu compte que c’était deux mondes qui ne cohabitaient pas forcément », souligne Martial Cortes dans son costume impeccable. Et le Sweet X a donc abandonné l’esprit libertin.

Quant au Kfé Lounge ? Officiellement, ce n’est pas son créneau. Mais le lieu a été loué à plusieurs reprises pour des soirées privées où le sous-sol feutré devient alors un lieu d’échange. Le mercredi notamment. Un soir qui ne marche plus aujourd’hui. « Avant on ouvrait ce soir-là, on a même essayé le karaoké, mais ça ne vaut plus le coup, estime Thierry Di Ruzza, le gérant de l’endroit qui diffuse une musique généraliste et peut accueillir jusqu’à 250 convives. Désormais, c’est strip-tease le jeudi, et discothèque classique le vendredi et samedi. » Ca sent le club à l’ancienne, charmant et humain, avec ses petits recoins garnis de canapés fourrés noirs, sous des lumières roses. Et une piste de danse dotée d’une grande glace. Le Kfé Lounge a ouvert voici dix ans. Mais cette année est clairement la plus difficile selon le gérant. « La consommation, la fréquentation, tout est en baisse, soupire celui qui a d’abord tenu un pub près de la gare à Sainte-Geneviève. Avec les épiceries qui ferment tard, les gens préfèrent se prendre une bouteille et boire chez eux ou quelque part dehors. La nuit, c’est plus dur d’en vivre ici que sur Paris. »

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ARTICLE

Des filles qui se tortillent le cul sur une barre, ça c'est du sexy :smile2:

Mouai autant changer l’appellation de discothèque et mettre boite de strip...

Des coins borderline d'où la dignité des femmes ne sort pas grandie!

Ils sont pas dans la finition. Ouias du beau talk de gros débile.

Ca c'était de la discothèque ! Le Melody, près de Brest (1973-1997). Passage de France Culture dans leurs murs.

https://www.youtube.com/channel/UCxIYPnoMHQ2E7oRhOgdy30g/playlists

J'ai passé de folles nuits à manger ,chanter ,danser au rio grande à Marseille ,mais ça a fermé!