Aller au contenu

Mes définitions tranchantes et non-tranchées.


contrexemple

Messages recommandés

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Salut,

Je vous donne l'ensemble des définitions tranchantes que j'ai, elles ne sont pas tranchées car toujours sujet à discussion.

1/La sagesse est la capacité à réconcilier deux volontés contraires.

2/La vérité est la bonne interprétation du monde.

3/Une bonne interprétation est une interprétation stable dans le temps, qui ne dépend pas du temps.

4/Une interprétation d'un phénomène est une transcription verbale décrivant le phénomène.

5/L'intelligence est la capacité à reformuler les questions de manière à ce que la réponse soit quasi-immédiate, pour celui qui l'a posé.

Pour mettre en défaut ces définitions, il suffit de donner un exemple où la définition est notoirement vérifier, mais le terme définis est absent ou bien en donnant un exemple où le terme définis est notoirement vérifier, mais la définition est notoirement fausse.

Bonne journée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Salut,

Pour la plupart de tes définitions, je n'utiliserais pas vraiment le concept de "bon" pour définir les choses, mais on va faire avec.

1) Pourquoi ?

2) Si par bonne tu entends la meilleure, peut-être. Si tu entends par là la plus juste, je te dirais que la meilleure des interprétations est encore celle qui n'interprète pas, justement.

3) Si par bonne tu entends juste, possiblement, car en ce cas elle n'est pas dépassée par une autre jugée meilleure. Mais ce n'est qu'une question de temps, bien souvent. Par contre, une interprétation dépend du temps : si c'est celle d'une oeuvre ou personne, donc affaire à ce qui est vu comme subjectif, c'est assez évident. Si c'est maintenant dans le domaine scientifique, là aussi, l'interprétation évolue avec le temps car elle rencontre toujours (jusqu'à preuve du contraire) des défauts qui nécessitent sinon une revisite, dû moins de la nuance.

4) Tout dépend de tes définitions derrière chacun de tes concepts. Une formule (mathématiques) peut être une forme d'interprétation d'un phénomène, quand bien même elle n'est pas tout à fait une définition faites de mots. Si par verbal tu entends un langage, dans la mesure où c'est très général, tu as globalement raison.

5) Ce pourrait être vrai mais, je le crains, toutes les réponses ne sont pas évidentes. Elles le peuvent, en un sens, lorsqu'on les décompose, mais non pas lorsqu'on ne fait que la reformuler. Après, c'est assez variable aussi en fonction des personnes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Expérimenter plutôt que de bidouiller des mots.

1/ La sagesse ce n'est pas une capacité. La sagesse coule comme une rivière abondante dès lors qu'on renonce à tout ce qui se réfère à soi, ses désires, ses conflits, ses choix, ses blessures, ses doutes et certitudes, ses définitions, ses interprétations. Pour être enfin disponible et la laisser s'exprimer à travers soi.

La sagesse on ne se l'approprie pas. On lui appartient mais encore faut-il être totalement disponible.

Par contre ce qui se réfère à soi est à l'image d'un lac statique sans aucun écoulement ou l'eau étouffée par son écume toujours plus abondante, se meurt à elle-même dans son accumulation.

La sagesse elle, coule à flot, s'aventure, sort des rives de son lit et ne cesse de se déployer sur les nouveaux territoires un peu plus, en apprenant toujours infiniment sur son parcours. Ses eaux sont en constant renouveaux. La sagesse laissera toujours la sagesse d'hier, pour permettre à la sagesse d'aujourd'hui de s'exprimer dans son renouveau constant.

2/La vérité si on la nomme on est déjà séparé d'elle. La vérité ne s'interprète, ne se définit ni ne se nomme. On est avec elle ou on ne l'est pas.

Quel est votre ressenti Direct, vis à vis de ce que vous appelez la vérité? Et ne pouvez-vous pas rester avec ce ressenti comme un joyaux précieux que l'on ne nomme pas, du matin au soir et même la nuit? et si vous le faite il n'y aura plus de fragmentation dans votre vie car vous abriterez ce ressenti tel un fil continu et il vous abritera. Car si vous êtes fidèle à elle comme à un ami qui ne juge pas alors vous resterez avec elle. Mais vous avez tellement d'aprioris envers elle et c'est dommage, car c'est en l'absence d'apriori et en cultivant sa présence continuellement qu'on la connaît et qu'on se connaît soi-même. Et alors cette sensation on reste avec elle et on l'aime pour ce qu'elle est de plus vraie de plus brut (non façonnée).

3/4/5 : L'intelligence c'est percevoir directement sans interprétations, ni filtres (croyances, certitudes, accords, désaccords, préméditations, connaissances, expériences personnelles, convictions, le passé...la mémoire...)

Il n'y a pas de reformulation, il y a perception direct, découlant d'une action qui n'est pas polluée par un esprit encombrée par ses filtres et conditionnements.

Il n'y a pas de place pour le temps dans un esprit qui perçoit fraîchement sans tout ce qui a été ajouté à lui (les expériences et stockage du passé) n'intervienne. Ainsi je ne suis plus le fruit d'un emmagasinement du passé et de ces choses morte que je garde en moi, je suis là intelligent et plus présent que jamais avec un esprit frais et disponible, non encombré, capable de percevoir sans aucune position.

Il y a ce gros sac qu'est ma conscience et tout ce qu'elle contient incluant mon inconscience. Ce sac vide c'est qui je suis, alors je perçois directement ce qui est, et je retrouve à chaque instant et naturellement ce sac vide.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Merci pour vos réponses, mais j'attends plus tôt cela :

Pour mettre en défaut ces définitions, il suffit de donner un exemple où la définition est notoirement vérifier, mais le terme définis est absent ou bien en donnant un exemple où le terme définis est notoirement vérifier, mais la définition est notoirement fausse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

2/La vérité est la bonne interprétation du monde.

3/Une bonne interprétation est une interprétation stable dans le temps, qui ne dépend pas du temps.

3/ Interpréter fait appel aux connaissances : les connaissances c'est Le Connu. Le connu provient du passé. Dépend du temps.

Ce qui est stable dans le temps c'est le Fait. Le Fait de ce qui Est, est très présent et stable dans le temps, il appartient Totalement au Présent, Affranchit du passé et sans notion de futur.

Le présent ne dépend pas du temps car il n'est pas la continuité du passé (du connu). Seul alimenter le passé installe le temps.

2/Le mot "bonne interprétation" pose donc problème. Car l'interprétation appartient au passé comme démontré ci-dessus. Et que la Vérité est ce qui est actuelle.

________

Je propose ceci :

3) Le Fait est stable dans le temps, il ne dépend pas du temps.

2) La Vérité est Le Fait de ce qui Est.

J'ajouterai : Le Fait se Perçoit dans le Présent, sans faire appel au connu (au passé)

Ainsi la Perception du Fait est Vraie à chaque instant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

3/ Interpréter fait appel aux connaissances : les connaissances c'est Le Connu. Le connu provient du passé. Dépend du temps.

Ce qui est stable dans le temps c'est le Fait. Le Fait de ce qui Est, est très présent et stable dans le temps, il appartient Totalement au Présent, Affranchit du passé et sans notion de futur.

Le présent ne dépend pas du temps car il n'est pas la continuité du passé (du connu). Seul alimenter le passé installe le temps.

2/Le mot "bonne interprétation" pose donc problème. Car l'interprétation appartient au passé comme démontré ci-dessus. Et que la Vérité est ce qui est actuelle.

________

Je propose ceci :

3) Le Fait est stable dans le temps, il ne dépend pas du temps.

2) La Vérité est Le Fait de ce qui Est.

J'ajouterai : Le Fait se Perçoit dans le Présent, sans faire appel au connu (au passé)

Ainsi la Perception du Fait est Vraie à chaque instant.

Le fait ne se verbalise pas forcément, alors que la vérité se dit.

si je dit que : "anruadebodny a dit : "Interpréter fait appel aux connaissances"", je dit la vérité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le fait ne se verbalise pas forcément, alors que la vérité se dit.

si je dit que : "anruadebodny a dit : "Interpréter fait appel aux connaissances"", je dit la vérité.

A un niveau fragmentaire, le fait est le même (tout aussi stable dans le temps ;)).

Il n'y a pas de différence entre -le fait et -la vérité.

si je dis que : "anruadebodny a dit : "Interpréter fait appel aux connaissances"", c'est -le fait et -la vérité

-Le fait est -la vérité.

Le fait se dit verbalement tout comme la vérité.

Je regarde le ciel bleu et je dis : "Le ciel est bleu". c'est un fait et c'est une vérité.

C'est ce qui prend place maintenant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Comment décris tu cela, avec des faits : "s'il mangeait alors il n'aurait pas faim."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comment décris tu cela, avec des faits : "s'il mangeait alors il n'aurait pas faim."

C'est une phrase abstraite dans laquelle il n'y a pas de fait.

C'est une supposition,une opinion, une probabilité, une condition, une théorie... un pronostique.

Tant que l'action ne s'est pas concrétisée, ça en reste à ce stade là.

Ce n'est pas concret. Un fait, une vérité, c'est très Concret, très Présent, très Réelle ,très brut.

-Le fait/-la vérité est avant le pronostique, avant la théorie ; en l'occurrence ici -le fait EST : "il n'a pas mangé et il a faim". Et encore cela ne doit pas venir de ma déduction personnelle. Il faut que ce soit en face de moi, que je le vois...

De même que "il a mangé et il n'a plus faim", là c'est -un fait l'action s'est matérialisée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Cela demande réflexion.

Bonne nuit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

C'est une phrase abstraite dans laquelle il n'y a pas de fait.

C'est une supposition,une opinion, une probabilité, une condition, une théorie... un pronostique.

Tant que l'action ne s'est pas concrétisée, ça en reste à ce stade là.

Ce n'est pas concret. Un fait, une vérité, c'est très Concret, très Présent, très Réelle ,très brut.

-Le fait/-la vérité est avant le pronostique, avant la théorie ; en l'occurrence ici -le fait EST : "il n'a pas mangé et il a faim". Et encore cela ne doit pas venir de ma déduction personnelle. Il faut que ce soit en face de moi, que je le vois...

De même que "il a mangé et il n'a plus faim", là c'est -un fait l'action s'est matérialisée.

Je suis d'accord pour dire que la phrase conditionnelle n'est forcément une vérité même si elle semble de toute évidence vrai, car il peut toujours exister des contrexemple pas encore connu.

J'aimerais savoir ce que les autres en pensent, quel est le statu d'une phrase tel que : "Tous les hommes sont mortels" qui peut ce récrire "Pour tout être E, Si E est humain alors E est mortelle",

est-elle un fait, une vérité, une théorie... ?

@anruadebobdny :

Remarque que la phrase "le ciel est bleu" que tu considérais comme un fait, peut s'écrire "Pour tout être E, Si E est le ciel alors E est bleu", alors qu'en penses-tu ?

PS : les aurores boréales sont un contrexemple à la phrase "le ciel est bleu", non ?

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai envie de dire que s'il l'on conclu le fait alors il est faussé par l'homme.

On peut dire le fait, l'exposer pour ce qu'il est.

Mais ne pas en faire une généralité, une conclusion, quelquechose de statique.

Car le fait est unique. Il est ici et maintenant totalement présent pour ce qu'il Est. Stable dans le temps, c'est à dire dans le moment Présent.

Mais n'allant pas vers une évolution. Car n'étant pas le prolongement du passé (du connu) comme dit précédemment.

Il est constamment renouvelé dans l'instant présent. Mais l'homme qui regarde avec les yeux du passé, les conclusions, les mots, connaissances etc Ne peut pas percevoir directement, réellement le fait pour ce qu'il Est.

Ne peut connaître réellement, rencontrer dans l'instant présent les gens, les choses. Il regarde à travers des images. Il est ainsi en relation avec les images mortes qui appartiennent au passée et qui n'ont rien d'actuelle. Il ne rencontre jamais le fait pour ce qu'il est vraiment dans son renouveau constant, son immensité, sa présence actuelle.

Il voit sa femme pour ce qu'il connaît d'elle. Il a une relation avec l'image qu'il a d'elle. Mais ne l'a rencontre jamais et jamais à chaque instant, car son esprit n'étant jamais disponible, vivant constamment avec les accumulation du passé, les images du passé, le souvenir d'hier, le fait du passé.

- Ainsi j'ai pu observer ceci très concrètement : "Tous les hommes sont mortels"

C'est un fait et une vérité, incontestable. Stable dans le temps.

Mais si je m'accroche à la conclusion de ce Fait, Je ne laisse aucune place au présent, au renouveau et je vois alors ce fait ce reproduire constamment de manière répétitive. Il est devenu ma conclusion, ma vision du fait, ma vision du monde.

C'est pourquoi pour connaître le fait dans sa profondeur et non dans sa surface, il ne faut pas s'attacher à la conclusion du fait, il n'a pas de conclusion universelle, ni tranchée. Le fait est nouveau à chaque instant. Il faut le laisser s'exprimer dans le présent et non pas le conclure définitivement.

"Pour tout être E, Si E est humain alors E est mortelle"

"Si" apporte de l'abstrait au concret, de la spéculation. Bien que la démarche est cohérente. La fondation n'est pas solide à cause du "si" Cela laisse la possibilité d'accepter ou de refuser.

Or Le fait n'est pas une proposition, ni une suggestion, il n'a pas besoin d'être démontré, par un calcule ou un paralogisme.

Il est tellement concret, solide pour ce qu'il est qu'on ne peut l'accepter ni le refuser. Il Est.

" Pour tout être E, Si E est le ciel alors E est bleu", alors qu'en penses-tu ?"

Contexte actuel : Ici et maintenant je lève mes yeux vers le ciel.

Je dis : "Le ciel est bleu" c'est un fait une vérité actuelle. Cela prend place maintenant.

Les autres êtres qui sont avec moi ici et maintenant, perçoivent le même fait.

Alors Le fait est qu'ils ont la même vision du monde que moi.

Mais nous parlons ici de - faits fragmentés.

Car dès lors que l'on est face au fait tel qu'il est avec les yeux du présent, sans le piège des mots, des connaissances etc, alors le fait est le même partout il n'est plus fragmenté. On retrouve l'unité dans la diversité en soi, et il n'y a plus de séparation entre moi et ce qui Est. Il y a l'Expérience Totale du Fait à chaque instant, et constamment. Il ne s'agit plus de sa vision du monde.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Et que penses tu de ce fait : "pour anruadebodny : "Tout homme est mortel" est un fait", n'est pas cela et que cela la vérité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui dans le fond.

Cependant vous pouvez faire une phrase plus claire, plus précise, plus accessible, afin qu'il n'y ait pas besoin d'essayer de comprendre ou de reformuler. La perception du Fait ne doit pas nécessité l'effort de intellectuel, autrement il y a interprétation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité filochard
Invités, Posté(e)
Invité filochard
Invité filochard Invités 0 message
Posté(e)

Au hasard, la trois( des fois qu'il pleuve (ce couillon :smile2:) ).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Donc : "Tout les hommes sont mortels, pour l'instant."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il manque l'exposition du contexte: le Fait de départ. Autrement la conclusion est hâtive et cela vous regarde. et incite les avis à se rejoindre ou à s'opposer.

Le contexte inclut la situation actuelle. Et ici nous sommes vous et moi à discuter et il faut aussi prendre en compte que d'autres peuvent regarder notre discussion.

Il me semble nécessaire d'être pointilleux la dessus, de faire très attention ensemble afin qu'ensemble nous investiguons -le fait en partant toujours du contexte actuel et non de soi.Il s'agit avant tout du fait.

Toujours remettre le contexte à sa place pour ne pas qu'il soit oublié.

Le contexte actuel est : Il y a vous et moi ici et d'autres qui lisent la discussion ou non. Maintenant observons ensemble ce fait: "Tous les hommes sont mortels, pour l'instant."

J'observe dans le présent, le fait sans apriori pour ce qu'il est, dans le monde autour de moi et en moi-même qui suis un homme; je vois des gens qui vivent, d'autre gens qui ont cessé de vivre.

Dans le Présent, ici et maintenant (qui ne fait pas appel au passé, au connu) le monde actuel est ce que j'observe, je vois, respire, entends, touche, goûte, sens et dans cette observation il n'y a pas de comparaison, de mesure entre avant et maintenant, entre moi et le monde. Je ne vois pas les gens ou moi-même grandir ou vieillir. Je les vois authentiquement ici et maintenant.

Il n'y a que ce que je perçois actuellement. Je ne peux pas le généralisé à tous les hommes, car je ne sais rien dans l'actuel, il n'y a pas de futur ni passé, et je ne déduis pas. Je perçois très clairement ce qui est.

- Cependant j'observe aussi ce fait et nous pouvons l'examiner ensemble si vous le souhaitez (il ne s'agit pas d'accepter ou de refuser, mais d'observer autour de vous et en vous avant qu'on en parle) :

Celui qui vie en portant constamment avec lui les choses mortes du passé (ce qu'il s'est approprié: connaissances, croyances, conclusions, positionnement, nationalité, âges etc etc), n'est pas présent, n'est pas réellement vivant. Celui là va vers une évolution personnelle dans laquelle il se perd, se détruit et meurt.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Ok, et que penses tu de : "Selon mon expérience personnelle, tous les hommes sont mortels."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Rien personnellement. Cette phrase est là.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×