idée ou acte?

Bonjour,

Pour celui qui travaille à son édification, tout est hasardeux et pourtant il n'y a pas de hasard car celui ci se trouve. Est-ce un "miracle" de notre volonté ou une lecture logique des événements par notre intellect? Autrement dit, est ce que dans une dynamique d'épanouissement nous changeons le monde( notre petit monde et par conséquent un peu du grand monde) ou nous l'interprétons autrement? Qu'en pensez-vous?

Bonjour,

Pour celui qui travaille à son édification, tout est hasardeux et pourtant il n'y a pas de hasard car celui ci se trouve. Est-ce un "miracle" de notre volonté ou une lecture logique des événements par notre intellect? Autrement dit, est ce que dans une dynamique d'épanouissement nous changeons le monde( notre petit monde et par conséquent un peu du grand monde) ou nous l'interprétons autrement? Qu'en pensez-vous?

Le monde se fait peut-être à nous, que nous le voulions ou pas, et comme nous ne savons pas ce que nous voulons ou faisons, le monde se défait surtout à nous.

Voila une vraie particularité de l'espèce sans doute, la "nature" semble nous accorder une haute valeur, on peut se demander pourquoi (ironique), quel dessein aurait-elle "imaginé" pour cette espèce ? Quel nouveau catalogue de lois ? Quel nouveau catalogue de couleurs de papier peints aux murs ? Il me semble que nous sommes dans un lien si intime avec elle (la nature) que tout ce qu'elle a fait depuis ces milliards d'années, elle l'a fait pour nous, que si nous ne pourrons survivre sans elle, il lui est égal de survivre sans nous.

Alors oui! Nous faisons le monde, au travers de nos aveuglements et de nos surdités, Il nous faut trouver une solution pour le stopper.

Rien compris."Le style épidictique est le style propre aux discours d'apparat ; le ressort en est l'éloge ou le blâme, et non la persuasion.

La persuasion est du style protreptique.

La réfutation est du style réfutatif.

L'enseignement est du style didactique."

Epictète

Passer du "petit" au "grand" égo élargit le potentiel des possibles, une fois la décision d'avancer prise. Une décision ferme libère l'énergie, permet de passer de la pensée à l'acte, bref : de vivre :)

Le monde se fait peut-être à nous, que nous le voulions ou pas, et comme nous ne savons pas ce que nous voulons ou faisons, le monde se défait surtout à nous.

Voila une vraie particularité de l'espèce sans doute, la "nature" semble nous accorder une haute valeur, on peut se demander pourquoi (ironique), quel dessein aurait-elle "imaginé" pour cette espèce ? Quel nouveau catalogue de lois ? Quel nouveau catalogue de couleurs de papier peints aux murs ? Il me semble que nous sommes dans un lien si intime avec elle (la nature) que tout ce qu'elle a fait depuis ces milliards d'années, elle l'a fait pour nous, que si nous ne pourrons survivre sans elle, il lui est égal de survivre sans nous.

Alors oui! Nous faisons le monde, au travers de nos aveuglements et de nos surdités, Il nous faut trouver une solution pour le stopper.

"Défaire le monde", "stopper le monde" quelle différence ?

"Défaire le monde", "stopper le monde" quelle différence ?

Bonjour Regie.

Vous tricotez un pull, puis soudain vous vous souvenez que vous n'aimez pas les pulls et que vous ne ne voulez en offrir à personne, vous pouvez vous arrêter de tricoter, vous stoppez votre action.

Mais vous pouvez aussi décidez de détricoter votre ouvrage et de gaspiller autant de temps à le défaire que vous en avez dépensé à tricoter pour rien.

Si vous choisissez de stopper, vous pourrez disposer de votre énergie et de votre temps à lancer un autre ouvrage.

Bonjour,

Pour celui qui travaille à son édification, tout est hasardeux et pourtant il n'y a pas de hasard car celui ci se trouve. Est-ce un "miracle" de notre volonté ou une lecture logique des événements par notre intellect? Autrement dit, est ce que dans une dynamique d'épanouissement nous changeons le monde( notre petit monde et par conséquent un peu du grand monde) ou nous l'interprétons autrement? Qu'en pensez-vous?

Pourquoi un "ou" ? Pourquoi séparer d'emblée le changement concret du changement d'interprétation ?

Un changement d'interprétation ne peut que se traduire par des changements concrets, autrement c'est un changement d'interprétation factice - un simple jeu langagier par exemple.

Quant au hasard, il n'est pas forcément contraire à notre volonté. Nous pouvons constater que tout dans l'univers semble hasardeux, mais ça ne nous empêche pas pour autant de nous lever à chaque matin pour réaliser les idées qui nous trottent par la tête. En fait, nous attribuons au hasard des évènements dont l'ampleur fait en sorte que nous ne pouvons en appréhender les causes. Or, établir la cause d'un évènement, c'est déjà commencer à se l'approprier, à le ramener à sa propre volonté. De sorte que le hasard correspond essentiellement à ce qui nous échappe. Il est le constat de notre impuissance, ce qui ne signifie pas pour autant que nous n'ayons aucune puissance.

Bonsoir Leveilleur

Dans votre première réponse vous disiez :

Alors oui! Nous faisons le monde, au travers de nos aveuglements et de nos surdités, Il nous faut trouver une solution pour le stopper.

Répondant à ma question :

Bonjour Regie.

Vous tricotez un pull, puis soudain vous vous souvenez que vous n'aimez pas les pulls et que vous ne ne voulez en offrir à personne, vous pouvez vous arrêter de tricoter, vous stoppez votre action.

Mais vous pouvez aussi décidez de détricoter votre ouvrage et de gaspiller autant de temps à le défaire que vous en avez dépensé à tricoter pour rien.

Si vous choisissez de stopper, vous pourrez disposer de votre énergie et de votre temps à lancer un autre ouvrage.

Hé bien, elle est là, la solution pour stopper le monde !

Faut vraiment être con pour tricoter un pull si on n’aime pas les pulls.

Mais on peut être mécontent de son ouvrage. Alors pourquoi pas détricoter pour savoir ce qui a merdé. Ah ouais, je ne sers pas assez mes points et /ou il ne correspond pas à mon gabarit, c’est trop grand ou trop petit. Recommençons le bel ouvrage...File la laine, filent les jours .Garde ma peine et mon amour. Livre d'images des rêves lourds. Ouvre la page à l'éternel retour.

Ceci dit je changerais bien ma laine qui pique contre de la laine de cachemire. Et vous?

Bonjour Regie.

Vous tricotez un pull, puis soudain vous vous souvenez que vous n'aimez pas les pulls et que vous ne ne voulez en offrir à personne, vous pouvez vous arrêter de tricoter, vous stoppez votre action.

Mais vous pouvez aussi décidez de détricoter votre ouvrage et de gaspiller autant de temps à le défaire que vous en avez dépensé à tricoter pour rien.

Si vous choisissez de stopper, vous pourrez disposer de votre énergie et de votre temps à lancer un autre ouvrage.

Pas mal ! c'est philosophique ! j'aime beaucoup cette réflexion !

Bonsoir Leveilleur

Dans votre première réponse vous disiez :

Répondant à ma question :

Hé bien, elle est là, la solution pour stopper le monde !

A condition de savoir lire entre les mots.

A condition de savoir lire entre les mots.

Et non, au travers de nos aveuglements et de nos surdités...

:smile2:

Faut vraiment être con pour tricoter un pull si on n’aime pas les pulls.

Chaque jour tant de personnes partent au travail, sans aimer leur travail...

Ceci dit je changerais bien ma laine qui pique contre de la laine de cachemire. Et vous?

Acte ou idée ?

On s'adapte.

Comme un jeu de cartes : tu jettes les cartes qui ne t'intéressent pas tu en prends d'autres, tu feuillettes ainsi les valeurs bizarroïdes de ce monde taré, pour t'apercevoir avec perplexité, que tu es fou mais qu'à bien y réfléchir, c'est plaisant :smile2:

Alors tu t'abandonnes aux cartes qui t'ont été distribuées, tu les savoures jusqu'à la corde, avec une exultation jouisseuse, lubrique, que tu accompagnes d'un rire intérieur extravagant !

Ce relâchement, finalement... ce doit être le bonheur.

Ceci dit je changerais bien ma laine qui pique contre de la laine de cachemire. Et vous?

Elle est marrante cette question...

C'est amusant internet, vous tapez un mot et vous en trouvez un autre. Je compose sur mon clavier le mot "cachemire" et je trouve "Kundalini dans le tantra du Cachemire" et quelques notions sur les chakras et le point de départ de cette "énergie primordiale". Vu que je ne comprends rien je poursuis ma recherche, compose le mot "laine" et je trouve le nom de ce sympathique animal "dont les fibres de toison sont désignées par le même terme "cachemire"", la chèvre.

Etonnant ! En plus, il y a cet animal qui lève la tête sur la photo là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laine .

Et si je compose le nom de l'auteur, je trouve une idée intéressante. L'acte se trouve dans le prolongement de l'idée. Et pourtant, avant l'idée de l'acte, l'acte tout entier se tenait là.

Il se trouve qu'en poursuivant la chèvre, j'apprends que la diversité génétique de cet animal est réduite du fait de l'industrialisation de la tranformation de la fibre, que les machines ne peuvent séparer les couleurs . La sélection des animaux porte donc sur la même couleur.

Il ne reste plus qu'à filer entre les mots.

Un petit pull marine ?

"Stopper le monde" ...

Krishnamurti disait : mourir à tout ce que l'on sait ou croit savoir.

Ce ne sont pas les "savoirs" qui meurent mais l'idée de moi jonglant avec tous ces savoirs.

"Stopper le monde" serait donc cesser de faire tout ce bruit, cesser de se lamenter, de dire une chose et son contraire...

Pourquoi tout ce bruit ?

« Aveuglement et surdité »

Oui on n’est pas obligé de toujours faire la même chose. Mais d’où vient ce pessimisme ambiant. Ok, ce qui se passe autour de nous n’est pas toujours vraiment drôle et il est vrai que je n’aimerais pas être un jeune plein d’espoir en ce moment.

Quels âges ont ceux qui veulent arrêter le monde ? Qui à laisser faire ce monde ? Où sont les idées, où sont les actes de la génération vieillissante qui a eu toute une vie dont le mot d’ordre était de jouir de la vie, de sa tête, de son corps et qui a dégénéré dans une course au profit et au confort matériel. Les même, peut être, qui d’un désir de liberté en arrive à des idées cyniques d’un temps qui ne veut plus avancer, qui veulent tout laisser là et recommencer autre chose où pire trouver le grand nirvana dans un silence qui a tout compris.

Le monde ne s’arrête pas, il continu comme il a toujours continué.

« Aveuglement et surdité »

Le monde ne s’arrête pas, il continu comme il a toujours continué.

Avez-vous lu la réponse de Leveilleur ?

"Stopper le monde" :

Si vous choisissez de stopper, vous pourrez disposer de votre énergie et de votre temps à lancer un autre ouvrage.

Avez-vous lu la réponse de Leveilleur ?

"Stopper le monde" :

oui je le lis. Mon message ne lui était pas adressé particulièrement. je pense lui répondre d'une façon claire prochainement . Laissons le temps au temps.

Bonsoir Proxy,

" se donner au temps" , ce sont les mots qui m'ont traversés en fin de journée . L'expression "se donner le temps" est arrivée juste après comme une répétition de la façon dont nous avons appris à penser le temps.

Et peut-être que nous avons appris à le penser à l'horizontal ce qui expliquerait en quoi ces générations qui nous ont fait ne nous ont pas appris à penser correctement.

Et là, je me stoppe, je risque de dire plein de conneries. C'est un travers chez moi. un gros travers sans aucun doute.