Peut-on aimer sans toucher ?

Bonjour,

L'amour est dit être un "sentiment" encore une fois c'est une invention de l'homme pour nommé une de ses pulsion donc a par en se faisant du mal pour ce contrôlé c'est je pense impossible a par si on et très fort psychologiquement (surtout pour le chocolat *-* )

Si, selon Spinoza, l'amour est la joie accompagnée d'une cause extérieure, tout ce qui procure de la joie doit être aimé. Or, on peut aimer aussi ce qui nous rend triste (une personne par exemple, qui ne répond pas favorablement à notre amour). C'est un exemple pour dire que cette définition, sans plus de développements, me semble trop vague et peu satisfaisante.

Comme on peut s'y attendre, c'est plutôt ton interprétation de la proposition de Spinoza qui est déficiente. Spinoza n'affirme jamais en effet que tristesse et joie ne puissent avoir la même cause. Une personne peut très bien nous causer de la joie dans telle situation et de la tristesse dans telle autre. Par exemple, je puis avoir une attirance pour telle fille, donc éprouver une joie à l'idée de son corps et de ses attitudes corporelles, et ressentir de la tristesse aussi lorsqu'elle se refuse à mes avances. Je l'aime pour ceci, et je la hais pour cela (l'idée de haine peut ici sembler trop forte mais elle est à entendre au sens que lui donne Spinoza, à savoir une tristesse avec l'idée de sa cause - ainsi peut-on haïr selon des échelles tout à fait différentes).

Comment aimer sans toucher ?

Le trouble fête dirait : il est impératif de ne pas vouloir toucher pour aimer.

Mais nous mettons tant de non-sens dans ce terme : aimer ou amour, qu'il y a peu de chances que nous parlions de la même chose.

Non !

L'amour n'est pas une pulsion !

Mais alors, pas du tout !

C'est même le contraire.

C'est une construction psychologique très (trop) complexe !

L'amour plus que du corps cherche sa "récompense"

dans le regard.

J'aime et ne suis aimé : c'est "je ne suis pas accepté" !

(Moi qui voudrais tant l'être !)

L'amour non partagé est destructeur

car il me dit (ou me fait croire) que je ne suis (définitivement) pas aimable.

Oui, en premier, c'est moi que j'aime en l'autre !

Aimer c'est s'anéantir et s'affaisser dans le regard de l'autre.

(Et quand je parle d'affaisser...)

Et c'est se quémander dans l'autre.

Et l'on attend qu'il vous relève...

Comme à la gymnastique.

L"amour, c'est "je te fais faire des pompes" (ne riez pas !)

C'est le muscle de ton oeil qui me relève !

Me relève partout !

Et me tient beau debout.