Venezuela : Dieu pourvoira.

« Le pétrole ne remontera jamais à 100 dollars, mais Dieu pourvoira aux destinées du Venezuela » Nicolas Maduro,22 janvier 2015.

La population se voit contrainte de supporter dès l’aube d’interminables files d’attente à l’entrée de nombreux magasins pour espérer parvenir à se procurer poulet, riz, lait, sucre, farine,café, couches, détergent, préservatifs, anti contraceptifs, analgésiques ou papier toilette...

Certains supermarchés d’État, expropriés à des groupes privés ces dernières années et dans lesquels sont vendus des produits subventionnés, ont commencé à limiter l’accès de la clientèle à certains jours de la semaine en fonction du numéro de la carte d’identité.

Un taux d’inflation record (64% par an), de pénuries grandissantes de produits alimentaires, médicaux ou industriels, et d’un déficit budgétaire de 20% du PIB, essentiellement provoqué par la chute vertigineuse des cours du pétrole, qui représente 96% des revenus en devises de l’État.

Pour le gouvernement, la crise économique est due à une guerre livrée par l’opposition, des groupes putschistes ou encore aux mafias se livrant à la contrebande de produits subventionnés avec la Colombie voisine.

Pour l’économiste Jesus Casique l’intervention présidentielle devant le Parlement n’était que « démagogie » et « populisme », démontrant que le pouvoir « est déconnecté de l’environnement économique ».

Source : Libération, 23 janvier 2015.

1- C’est la faute aux Ricains.

2- C’est à cause des banques.

3- C’est le 1%.

4- C’est les trois précédents.

5- C’est Dieu qui ne comprend pas l’accent espagnol de Chavez.

6- C’est Raul Castro qui vire capitaliste et nous laisse tomber.

7- Larga viva al Presidente, el grande conductor del autobús!

8- Socialismo conquistará!!

Con testeur.

Aides toi, le ciel t'aidera.

Voir un communiste en appeler adieu pour sauver son pays, ça n'a pas de prix. :smile2:

C’est un véritable camouflet pour les chavistes au pouvoir au Venezuela. L’opposition a remporté les 3/5 des sièges de l’Assemblée de Caracas lors des législatives de dimanche, mais les résultats n’ont été officialisés qu’hier par le Conseil national électoral (CNE).

le taux de participation a frôlé les 75 % dans un pays en plein marasme économique.

c'est Mélenchon qui doit ronger son chapeau