Les oies sauvages jouent aux montagnes russes au dessus de l'Himalaya

Elles ne payent pas de mine : une silhouette enrobée, un décollage laborieux, un vol sans grâce et, pour couronner le tout, un chant harmonieux comme un klaxon de scooter.

Pourtant, l’oie à tête barrée est une athlète de haut, de très haut niveau. Au cours de sa migration, des plaines de Mongolie où elle niche en été jusqu’aux vallées indiennes où elle passe l’hiver, l’oiseau franchit la plus haute chaîne montagneuse du monde, l’Himalaya. Un exploit qu’un seul autre volatile – la grue demoiselle – parvient à réaliser. Pour la première fois, une équipe internationale dévoile ses secrets dans la revue Science, qui consacre sa couverture à l’événement.

Car c’est bien d’un mystère qu’il s’agit là. Si la moitié des oiseaux migrent, la plupart d’entre eux ne se hasardent jamais au-dessus de 1 000 mètres, quitte à rallonger leurs parcours. Il faut dire qu’avec l’altitude, bien des paramètres changent. La pression atmosphérique chute de moitié entre le niveau de la mer et 5 500 mètres. La densité de l’air diminue, réduisant les appuis, et l’oxygène se raréfie, privant ainsi l’animal d’énergie. Dans ces conditions extrêmes, voler à 7 290 mètres, record enregistré jusqu’ici, relève de l’exploit.

Suite http://www.lemonde.f...57474_3244.html

bonjour

certains affirment ( en avion ) avoir vus des oies sauvages voler à 10000 mètres d'altitude .en plus , à cette altitude , la température

peut-être à - 43 degrés .sans compter les vents violent et autres joyeusetés de la haute altitude .

bonne journée

Bonjour le merle,

Leurs capacités sont impressionnantes.

J'aime beaucoup les oies. Ce n'est pas un mythe qu'elles sont excellentes gardiennes. Ce qui est moins souvent dit, c'est que les oies et les jars peuvent devenir très "amitieux" :)

J'ai eu la chance d'accueillir sur mon terrain un groupe migrateur il y a une dizaine d'années de cela. Il est resté deux jours, s'acclimatant de l'environnement et de la compagnie de mes oies sans difficultés.