De ceux qui vous demandent des choses

Bonjour,

Mon expérience à l'université me montre à quel point il est difficile de cerner la réelle motivation chez certaines personnes.

Imaginez que toujours ou presque, la même personne vous demande des informations, des cours, ou autre. A force cela devient lassant.

Que faut -il faire ?

Dire non au risque de culpabiliser à l'infini et ne plus oser se regarder en face ou bien dire oui, alors qu'il se pourrait objectivement que la personne abuse de votre désir de l'aider ?

Dans le cas ou il faille refuser, que dire ?

Au plaisir de lire vos éclairages.

Si tu n'as pas le temps, tu dis que tu n'as pas le temps. Si t'as le temps et des infos et que de toute façon la fac c'est pas un concours, tu peux laisser tes cours le temps qu'il fasse des photocopies et tu lui demandes de te les rendre quand tu en auras besoin. C'est pas comme s'il te tapait 2 euros tous les matins pour un café.

Ou alors tu prends le temps de savoir qui il est: s'il veut juste te draguer, s'il glande devant sa télé pendant les cours, s'il a la garde de sa fille pendant vos cours en commun. Et tu prendras ta décision plus tard en fonction des réponses.

Parfois, il existe les nécessiteux qui se sont mis dans une situation déplorable par manque d'organisation. Moi par exemple

Ces personnes auraient besoin qu'on les remette à leur place, mais c'est très peu recommandé pour de diverses raisons, même si c'est pour leur bien : c'est avant tout à elles de se prendre en main, et les conseils donnés en toute bonne foi pourraient se retourner contre soi.

Tu peux leur rendre service de temps à autre, sauf lorsque tu es toi-même dans le besoin d'avoir un peu de temps pour travailler, lorsque tu n'as pas les ressources nécessaires voire l'envie d'aider. Un simple "Je n'ai assez de feuilles que pour moi aujourd'hui, désolée" ou un "je dois réviser mon cours, ce soir, j'ai du retard" (a fortiori si cela est vrai) suffiront amplement, par exemple.

Si tu n'as pas le temps, tu dis que tu n'as pas le temps. Si t'as le temps et des infos et que de toute façon la fac c'est pas un concours, tu peux laisser tes cours le temps qu'il fasse des photocopies et tu lui demandes de te les rendre quand tu en auras besoin. C'est pas comme s'il te tapait 2 euros tous les matins pour un café.

Ou alors tu prends le temps de savoir qui il est: s'il veut juste te draguer, s'il glande devant sa télé pendant les cours, s'il a la garde de sa fille pendant vos cours en commun. Et tu prendras ta décision plus tard en fonction des réponses.

Si j'ai le temps mais je me sens parfois lésée et je trouve injuste le comportement de ces personnes, qui en cours, par exemple, ne font que regarder leurs cellulaires, tricher aux examens, arriver en retard : tout cela est clairement un manque de respect. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'et juste un manque d'organisation et de la désinvolture sans méchanceté.

Parfois, il existe les nécessiteux qui se sont mis dans une situation déplorable par manque d'organisation. Moi par exemple

Ces personnes auraient besoin qu'on les remette à leur place, mais c'est très peu recommandé pour de diverses raisons, même si c'est pour leur bien : c'est avant tout à elles de se prendre en main, et les conseils donnés en toute bonne foi pourraient se retourner contre soi.

Tu peux leur rendre service de temps à autre, sauf lorsque tu es toi-même dans le besoin d'avoir un peu de temps pour travailler, lorsque tu n'as pas les ressources nécessaires voire l'envie d'aider. Un simple "Je n'ai assez de feuilles que pour moi aujourd'hui, désolée" ou un "je dois réviser mon cours, ce soir, j'ai du retard" (a fortiori si cela est vrai) suffiront amplement, par exemple.

Une fois je n'ai pas pu m'en empêcher et j'ai dit à la personne tout le manque de respect qu'elle avait envers ses camarades, le corps enseignant, l'université et pour l'éducation entière au passant, c'est ainsi que je vois. De l'inconscience et un manque de considération pure. J'ai dit cela à l'occasion d'un travail en équipe qui a mal tourné. On m'a dit que j'avais trop de principes, que je stressais trop et que je prenais tout à coeur.

J'aime aider , c'est une réelle source de bonheur, mais je m'interroge, car je n'ai pas envie de passer pour une truffe.

Les phrases que vous me donnez sont bonnes, mais comment les prononcer sans se ratatiner, puisque cela ne serait pas la vérité ? Si je dis cela, je deviendrais un être égoïste, plein de rancœur et de haine...

Je comprends que trop de scrupules peuvent aussi faire culpabiliser. Je suis également de ceux et celles qui se rajoutent du travail pour en épargner à d'autres...

Pour ce qui concerne ces phrases, rappelle-toi qu'elles ne sont pas censées devenir "bateau" dans le sens où tu les prononcerais pour un rien (auquel cas tu passerais effectivement pour une égoïste). Mais ce sont avant tout des vérités : Tu n'as pas le temps d'aider, il ne vaut alors mieux pas que tu aides et que tu te concentres sur ta réussite. En contrepartie, tu pourras un autre jour mettre ton surplus de temps libre au profit d'une séance de révision en groupe, afin de montrer aux autres que tu te préoccupes également de leur réussite, de la vie associative, etc. Il s'agit d'une situation win-win.

Le but, au final, est de faire preuve de sérieux et de discrétion, de gentillesse mais de retenue devant ce qui est superflu. On aide quand on peut, on n'aide pas quand on ne peut pas, et personne ne devrait t'en vouloir pour ça.

Je voudrais réagir sur la manifestation de ton sang chaud : Il s'agit d'une grosse erreur. Je peux comprendre que tu aies été poussée à bout de tes moyens et de ta patience ce jour-là, mais ce n'est jamais de la "bonne com'". Garde ton sang froid et suis avant tout tes besoins avant de faire passer ceux des autres au-dessus du lot pour ensuite t'en plaindre. Cela t'aidera à faire preuve d'abstraction, je le pense.

Si j'ai le temps mais je me sens parfois lésée et je trouve injuste le comportement de ces personnes, qui en cours, par exemple, ne font que regarder leurs cellulaires, tricher aux examens, arriver en retard : tout cela est clairement un manque de respect. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que c'et juste un manque d'organisation et de la désinvolture sans méchanceté.

Là c'est plus grave... dans ce cas tu leur dis que t'es là pour bosser parce que t'as un projet d'avenir. S'ils veulent te suivre, welcome, mais s'ils veulent continuer de glander en cours et de tricher, ça ne t'intéresse pas.

Je comprends que trop de scrupules peuvent aussi faire culpabiliser. Je suis également de ceux et celles qui se rajoutent du travail pour en épargner à d'autres...

Pour ce qui concerne ces phrases, rappelle-toi qu'elles ne sont pas censées devenir "bateau" dans le sens où tu les prononcerais pour un rien (auquel cas tu passerais effectivement pour une égoïste). Mais ce sont avant tout des vérités : Tu n'as pas le temps d'aider, il ne vaut alors mieux pas que tu aides et que tu te concentres sur ta réussite. En contrepartie, tu pourras un autre jour mettre ton surplus de temps libre au profit d'une séance de révision en groupe, afin de montrer aux autres que tu te préoccupes également de leur réussite, de la vie associative, etc. Il s'agit d'une situation win-win.

Le but, au final, est de faire preuve de sérieux et de discrétion, de gentillesse mais de retenue devant ce qui est superflu. On aide quand on peut, on n'aide pas quand on ne peut pas, et personne ne devrait t'en vouloir pour ça.

Je voudrais réagir sur la manifestation de ton sang chaud : Il s'agit d'une grosse erreur. Je peux comprendre que tu aies été poussée à bout de tes moyens et de ta patience ce jour-là, mais ce n'est jamais de la "bonne com'". Garde ton sang froid et suis avant tout tes besoins avant de faire passer ceux des autres au-dessus du lot pour ensuite t'en plaindre. Cela t'aidera à faire preuve d'abstraction, je le pense.

Oui, je fais aussi cela. Ce qui me pénalise parfois en travail de groupe, car en plus de la volonté de vouloir décharger les autres, je sais pertinemment que ce qu'ils feront, j'aurais envie de le vérifier, car je sais ce qu'ils feront pas comme il le faudrait vraiment faire.

J'ai toujours le temps d'aider et ce qu'ils me demandent ne me prends pas de temps, mais plutôt mon énergie car leur irrespect envers les autres à travers leur comportement m'épuise : tout montre qu'ils se fichent de savoir ce qu'ils sont en train de vivre, alors pourquoi s'intéresser au cours en le demandant aux autres ?

Il est vrai que je pourrais donner de mon temps pour aider les autres pour les cours. C'est une bonne idée, même si j'ai peur de essouffler affectivement, car je sais que j'y mettrais bien trop de cœur et ne ressentirai pas forcément le retour, ne pouvant ainsi remplir la jauge d'énergie pour continuer.

Mais je reconnais que ma réaction fût excessive : je n'aurais pas du faire cela mais d'avantage prévenir et faire des remarques goutte à goutte. Je me perds parfois dans ma rigueur dans ce monde ou le respect et la droiture ne sont pas forcément innés chez les gens. Le tout est d'apprendre à gérer ses réactions, et peut être être moins exigent par rapport aux autres et à soi même.

Ainsi, ce que vous nommez superflu, le deviendra également pour moi. Les réactions s'ajusteront en fonction, j'imagine. Alors, la personne qui me semble totalement dépourvue de respect, prendra une autre coloration, et même si je ne veux pas l'aider à cause de ça, peut - être que cela ne me posera plus problème.

Il est certain que traiter les autres d'irrespectueux n'est pas de "bonne com" devant les autres. Mais au moins, je serai restée entière non ? Car j'aurais dit ce que je pensais, tant pis si ça choque certains car paraît trop rigide. Toutefois, ce que vous dites est très utile pour les suites de ma vie professionnelle notamment : à la fac rien de grave mais je pourrais facilement me faire licencier car mes collègues pourraient se plaindre de moi, les ragots pleuvront, le harcèlement sera au rendez-vous.

Là c'est plus grave... dans ce cas tu leur dis que t'es là pour bosser parce que t'as un projet d'avenir. S'ils veulent te suivre, welcome, mais s'ils veulent continuer de glander en cours et de tricher, ça ne t'intéresse pas.

Dis donc, quelle phrase incisive. Je ne sais pas si je pourrais faire preuve d'autant d'audace et de franchise.

C'est un coup à prendre...