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Après la chute de l'URSS, c'est l'immigration qui la remplace. document à 'appui de 1996 bien avant le 11/9


azed1967

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azed1967 Membre 4 573 messages
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bonjour,

Après la chute de l'URSS, les usa et l'otan étaient bien embêtés de cette disparition, car plus moyen de justifier une armée sur puissante et couteuse qui rapporte beaucoup aux actionnaires tels que Bush, rumsfeld ou cheney

voici un article datant de 1996 qui en dit long sur ce à quoi on assiste aujourd"hui

à lire ! c'est long mais très éclairant.

L'ARMEE CRAINT UNE MENACE IMMIGREE L'ARMEE TISSE UN NOUVEAU RESEAU D'ESPIONS LA JUSTICE ET LE COMITE R ENQUETENT

GUILLAUME,ALAIN; PIRAUX,SYLVAIN

Page Une Mardi (30 juillet 1996)

La suppression du réseau Gladio et la restructuration des Forces armées ont modifié ou détruit des pans entiers de la structure de défense du territoire comme elle s'était patiemment bâtie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que l'armée redéfinisse ces plans. Mais depuis l'effondrement du bloc de l'Est, quelle est la menace qui pèse sur le territoire et qui mérite qu'on s'en protège ? Un document classifié, daté d'août 1995 et intitulé Plan de base de la défense militaire du territoire, dont nous avons pu prendre connaissance, permet de craindre que l'armée considère qu'il sagit, par principe, des communautés immigrées. On peut ainsi y lire que Nombre de communautés immigrées se sont fixées dans les grandes agglomérations. Si ces groupes de population devaient entrer clairement en désaccord avec la politique belge, ils pourraient déclencher des actions visant à contrarier cette politique ou visant à faire connaître leurs mécontentements (...) Nous considérons qu'il n'existe aucune menace ouverte en Belgique (...) Mais il existe bien une menace clandestine avec un caractère permanent. Fort de cette analyse de la menace actuelle fournie par l'Etat-major, le Commandement territorial interforces - organisé par provinces et essentiellement constitué d'officiers de réserve - a donc pu définir les missions de son personnel : La mission des Unités de la Sécurité militaire du territoire repose sur la collecte du renseignement. Les unités doivent s'engager au travail dans les provinces comme " un agent de quartier dans son quartier "... Concrètement, plusieurs centaines d'officiers de réserve sont ou seront donc priés, selon ce plan, de tisser un réseau d'informateurs dans la société civile. Avec la mission de porter un intérêt particulier aux communautés immigrées constituant une menace clandestine avec un caractère permanent. S'il n'est étroitement lié aux activités du Service général de renseignement (ce qui serait étonnant) ce réseau n'est donc rien d'autre qu'une nouvelle structure de renseignement militaire curieuse des soubresauts de la société civile et particulièrement méfiante à l'égard de ce qui lui est étranger. Interrogé à propos de ce plan, un porte-parole de la défense nationale nous a expliqué, hier, qu'il s'agit d'un projet de plan qui doit être finalisé avant la fin de l'année et la menace qu'il évoque est une menace en temps de guerre. L'ensemble du plan (détaillant le comportement d'un ennemi en temps de paix, en période de crise, puis en période de conflit) et les mesures de surveillance qu'il prévoit (et qui s'appliquent en temps de paix) démontrent que ce second argument est pour le moins étonnant. Quant au premier argument, on notera avec intérêt que quand bien même il s'agirait d'un " projet ", il a déjà reçu au moins un début d'exécution... Du 28 novembre au 1er décembre de l'année dernière, le Régiment territorial des Guides (un nouveau bataillon constitué essentiellement d'officiers de réserve dans la Région militaire Bruxelles-Brabant) a en effet participé à l'exercice-période de rappel " Meise 95 " dont on a peu parlé dans les journaux. Le scénario de cet exercice était le suivant : Depuis le mois d'août dernier, un mouvement de terreur s'affirme dans la plupart des grandes villes européennes. Les trafics aérien et ferroviaire sont perturbés dans de nombreux pays. Les communautés d'émigrants originaires principalement de la République de Moslavie (sic !) affichent leurs idées anti-européennes et anti-américaines... ALAIN GUILLAUME Articles page 15 L'armée tisse un nouveau réseau d'espions Le renseignement militaire s'organise et recrute pour contrer une " menace clandestine permanente " dans les communautés immigrées. Depuis plusieurs mois, quelques journaux se font l'écho, de manière imprécise, d'une apparente renaissance du " réseau Gladio " ou " Stay behind " au sein des forces armées. Parallèlement, diverses informations de presse ont rapporté le redéploiement discret de certaines sections du SGR (le Service général de renseignement de l'armée) et le développement de ses méthodes de collecte du renseignement impliquant, entre autres, des écoutes téléphoniques et des interceptions de radiocommunications. Pour la première fois, " Le Soir " est en mesure, documents à l'appui, de préciser et d'expliquer ces soupçons. Les Forces armées belges procèdent bel et bien, depuis environ un an et discrètement, au redéploiement d'unités de défense militaire du territoire (sous l'autorité de l'ITC, le commandement territorial interforces). Une composante de cette structure est - ou devrait être - un réseau d'information (et d'action) parallèle plongeant ses racines dans un corps de plus de 1.000 officiers de réserve de la Force terrestre. Ce réseau travaille, selon toute vraisemblance, en relation avec le service général du renseignement (de l'état-major). Il est chargé, selon des plans ébauchés en août 1995, de s'insérer dans la société civile et d'y recruter des correspondants. La cible principale de ce réseau de renseignement est formée, toujours selon ces plans, par les communautés immigrées installées en Belgique qui, selon ces documents confidentiels, constituent une menace clandestine avec un caractère permanent. LA MENACE ACTUELLE L'analyse des menaces que pressent l'armée et l'ébauche du dispositif qu'elle entend mettre en place pour y faire face se trouvent (entre autres) dans un document classifié portant le titre de Plan de base de la défense militaire du territoire, daté d'août 1995. Le cabinet de la Défense nationale en reconnaît l'existence mais soutient qu'il s'agit d'un projet qui doit encore être aménagé avant la fin de l'année. Il nous est impossible de préciser dans quelle mesure, mais ce " projet " a déjà connu (au minimum) un début d'exécution. En témoignent, entre autres, l'exercice " Meise 95 " qui s'est déroulé en novembre 1995 dans la province de Brabant sur les scénarios décrits dans le Plan de base et un exercice similaire qui doit se dérouler en septembre dans la province d'Anvers ! Par ailleurs, on a peine à imaginer que quelques mois suffiront à transformer " la menace actuelle " telle qu'elle est décrite dans ce plan du commandement territorial interforces et telle qu'elle est conçue par l'état-major général (et donc plus que probablement par le SGR). On peut y lire que... Nous [les unités de défense militaire du territoire] constatons qu'un grand nombre de pays et de nations veulent vivre sur le modèle occidental. En témoignent les transformations en Europe de l'Est et les tentatives de démocratisation, entre autres en Afrique. Dans le même temps, un nombre croissant d'étrangers d'origines variées - mais issus surtout de l'Afrique qui est notre principal fournisseur de matières premières - s'installent dans les pays de la Communauté européenne. Nombre de communautés immigrées, poursuit ce texte classifié, se sont fixées dans les grandes agglomérations où se trouvent également les principaux organes de décision (...) Si ces groupes de population devaient entrer clairement en désaccord avec la politique belge, ils pourraient déclencher des actions visant à contrarier cette politique ou visant à faire connaître leurs mécontentements. Compte tenu de l'actuelle absence d'intentions ou d'actions [de ces groupes], nous pouvons limiter notre attention aux moyens dont dispose chaque opposant potentiel. (...) Nous considérons qu'il n'existe aucune menace ouverte en Belgique (...) mais il existe bien une menace clandestine avec un caractère permanent. Le document énumère ensuite les missions que des groupes hostiles pourraient remplir (collecte de renseignements militaires, reconnaissance d'objectifs, subversion, propagande et désinformation, sabotage, etc.) ainsi que les moyens qui pourraient être mis en oeuvre par l'adversaire. Il énumère à cet égard des agents et sympathisants qui résident le plus souvent légalement dans notre pays. Ils font partie des milieux diplomatique, culturel, commerciaux et religieux. Ou encore, des sections de propagande et de désinformation qui manipulent toutes sortes d'activités pour, à terme, influencer les décisions politiques par la voie de l'opinion publique. Concrètement, pour faire face à cette menace, le Plan de base de défense militaire du territoire conclut que la mission des unités Sécurité militaire du territoire repose sur la collecte du renseignement. Les unités doivent s'engager au travail dans les provinces comme " un agent de quartier dans son quartier ". Ainsi, une relation de confiance doit se nouer entre le personnel [des unités] et les services de police et de gendarmerie, les gardes champêtres et gardes forestiers des provinces, et la population qui habite aux alentours des points sensibles. Ces contacts doivent avoir été établis en temps de paix. Cela doit de préférence se produire à l'occasion des périodes de rappel. C'est pourquoi il est conseillé d'établir une liste de ces autorités et services, avec mention de leur adresse, numéro de téléphone et fax, et d'autres données qui peuvent être utiles. Très concrètement, la défense du territoire est déjà réorganisée au niveau des provinces... tout comme une série d'antennes du service général de renseignement. Plusieurs des réservistes attachés à ces unités ont déjà été informés des menaces pesant - selon l'état-major et le commandement territorial interforces - potentiellement sur le pays et savent qu'on attend d'eux qu'ils développent, dans la population civile, des réseaux d'informateurs attentifs aux " points sensibles " (ports, centres de télécommunications, centrales d'énergie...) et aux communautés immigrées. ALAIN GUILLAUME La " Moslavie " menaçait la Belgique En novembre 1990, le ministre de la Défense de l'époque - Guy Coëme - décide de révéler l'existence au sein de l'armée d'une structure secrète : l'organisation " Stay behind " qui oeuvre dans le cadre d'un plan de défense international. Coëme craint - sur base de ce que l'on découvre alors en Italie (où le réseau est connu sous le nom de Gladio) - que la structure belge puisse être mêlée aux années noires du terrorisme belge. Les " Stay Behind " s'étaient progressivement constitués au lendemain de la seconde guerre. Leur but : organiser en temps de paix une structure clandestine qui pourrait rester à l'intérieur des frontières envahies par l'ennemi, pour y mener des actions de renseignement et d'action. Les tueurs du Brabant se cachaient-ils au sein de cette structure constituée de militaires et de civils en principe patriotes ? Une commission d'enquête parlementaire allait bientôt constater que rien ne permettait de le penser. Mais les " Stay behind " étaient obsolètes à bien des égards. Le Parlement allait constater que leur structure même (des civils pour combattre l'ennemi) était en infraction avec les lois de la guerre et dans l'émoi causé par la révélation du ministre, le gouvernement avait décidé, en novembre 1990 déjà, de supprimer le réseau secret (alors animé par la section SDRA-8 du SGR et par une section spéciale de la Sûreté). Cette décision était plus lourde de conséquences qu'on feignait de l'imaginer à l'époque. Un pan important des plans de défense s'écroulait avec la disparition des " Stay Behind ", de leur matériel, de leur documentation et de leur savoir-faire. Il était évident que d'une manière ou de l'autre " quelque chose " devrait remplacer les " Stay behind" , au moins partiellement.

Ce " quelque chose " est donc constitué des unités de défense du territoire du commandement territorial interforces. Dans son numéro de janvier 1996, la revue Vox a consacré un article - très discret - au premier exercice de l'une de ces unités, le régiment territorial des Guides déployé (en période de rappel) dans la province du Brabant. Depuis le mois d'août dernier, un mouvement de terreur s'affirme dans la plupart des grandes villes européennes. Les trafics aérien et ferroviaire sont perturbés dans de nombreux pays. Les communautés d'émigrants originaires pour la plupart de Moslavie (sic !) affichent leurs idées anti-européennes et anti-américaines... Tel était le scénario de l'exercice " Meise 95 ". Quel est le scénario pour le mois prochain, en province d'Anvers ? En son temps, le Centre pour l'égalité des chances avait réagi auprès de Vox. Les responsables de la revue militaire avaient reconnu la " mauvaise lecture " que l'on pourrait avoir de ce scénario, assurant que ce serait à tort et précisant que leur publication fait activement campagne contre le racisme. Vingt-cinq officiers de réserve du tout nouveau régiment territorial des Guides (de la région militaire Bruxelles-Brabant) y avaient participé. Le tableau organique de ce régiment comprend un quartier général tactique (39 hommes), trois compagnies d'infanterie légère (145 hommes) et un escadron de reconnaissance léger (133 militaires). L'insigne de cette unité - issue de la réorganisation du cadre de réserve - porte le monogramme d'Albert II. Al. G. La Justice et le Comité R enquêtent Depuis de nombreux mois, plusieurs journaux évoquent, périodiquement, la reconstitution d'une sorte de " réseau Gladio " et l'attitude particulièrement " offensive " du Service général de renseignement. Ces articles ont déclenché, à la demande du ministre de la Défense Jean-Pol Poncelet, une enquête du Comité R (le Comité de contrôle des services de renseignement); elles ont provoqué l'ouverture d'une information à l'auditorat général; et elles ont enfin suscité une série d'interpellations et de questions parlementaires.

Les investigations du Comité R sont toujours en cours, sous la " direction " de l'une des " sages " du Comité, Mme Cailloux. Ces travaux ont connu quelques bégaiements, entre autres parce que la présidente du Comité disposait d'informations que " les sages " l'entourant hésitaient à utiliser sans savoir qui était le mystérieux informateur de la présidente. Faut-il attendre beaucoup de cette enquête ? Rien n'est moins sûr : depuis sa création, le Comité R se montre particulièrement compréhensif à l'égard du service de renseignement militaire. L'information ouverte à l'auditorat général n'a qu'un objet limité : les écoutes téléphoniques et les interceptions radio effectuées (illégalement ou abusivement ?) par le SGR. On insiste, à l'auditorat, pour que les démarches de l'institution ne soient pas interprétées à tort comme un début de suspicion à l'égard du service. Les démarches ? Rien d'autre que des entretiens avec les responsables du service et des visites courtoises - la dernière en date ce mois-ci encore - et sur rendez-vous (où l'on n'a rien trouvé d'extraordinaire !).

Quoi qu'il en soit, la justice militaire est décidée à clôturer au plus vite - question de semaines - ce dossier à l'information : soit en engageant des poursuites, soit en classant l'affaire. Restent les questions et interpellations parlementaires. Aucune ne porte jusqu'ici sur la réorganisation de la défense militaire du territoire, mais on y découvre des précisions intéressantes fournies par le ministre Poncelet. La documentation centrale du SGR comprend, précise-t-il, 450.000 dossiers. Des fichiers mécaniques dont l'informatisation est en cours de mise au point. La commission pour la protection de la vie privée a émis, en février 96, une série de réserves sur ces fichiers. Un " nettoyage " sera fait, promet le ministre, lors de la mise en oeuvre du fichier électronique. On entre dans ce fichier entre autres quand on a été impliqué dans des actions menées contre des installations militaires ou dans des activités qui touchent à l'espionnage, à la subversion, au sabotage et au terrorisme, au sein ou à l'encontre des forces armées. C'est évidemment avec cet alibi que les renseignements recueillis par les unités de défense du territoire sur des étrangers constituant une menace clandestine avec un caractère permanent devraient en bonne logique trouver leur place dans le fichier du SGR. A propos de l'installation de " détachements provinciaux " du SGR dans des bureaux locaux, Jean-Pol Poncelet a précisé que cette décision avait été prise en 1993 et mise en oeuvre en 1995 (au moment où les unités de défense du territoire se redéployaient). Dans le seul but de rationaliser les déplacements et les communications du personnel, ajoutait sérieusement le ministre.

Al. G.

http://archives.lesoir.be/l-armee-craint-une-menace-immigree-l-armee-tisse-un-nou_t-19960730-Z0CEUE.html

ben laden, alqaida, EI,... les jihadistes qui étaient les bons potes des usa en afghanistan hop, se sont retrouvés les ennemis numéros un des usa.

https://www.youtube.com/watch?v=TetOqOb9kp8

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Membre, 63ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Quel intérêt ? Des longueurs ! Des longueurs !

Depuis 1979, l'Occident était en "guerre" contre l'Iran.

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Membre, 56ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 573 messages
Forumeur expérimenté‚ 56ans‚
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Quel intérêt ? Des longueurs ! Des longueurs !

Depuis 1979, l'Occident était en "guerre" contre l'Iran.

il faut lire l'article pour comprendre l'interet militaro industriel vital pour des millions d'américains

Quel intérêt ? Des longueurs ! Des longueurs !

Depuis 1979, l'Occident était en "guerre" contre l'Iran.

extrait de l'article

"La suppression du réseau Gladio et la restructuration des Forces armées ont modifié ou détruit des pans entiers de la structure de défense du territoire comme elle s'était patiemment bâtie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que l'armée redéfinisse ces plans. Mais depuis l'effondrement du bloc de l'Est, quelle est la menace qui pèse sur le territoire et qui mérite qu'on s'en protège ? Un document classifié, daté d'août 1995 et intitulé Plan de base de la défense militaire du territoire, dont nous avons pu prendre connaissance, permet de craindre que l'armée considère qu'il sagit, par principe, des communautés immigrées. On peut ainsi y lire que Nombre de communautés immigrées se sont fixées dans les grandes agglomérations. Si ces groupes de population devaient entrer clairement en désaccord avec la politique belge, ils pourraient déclencher des actions visant à contrarier cette politique ou visant à faire connaître leurs mécontentements (...) Nous considérons qu'il n'existe aucune menace ouverte en Belgique (...) Mais il existe bien une menace clandestine avec un caractère permanent."

merah et nemmouche sont le fruit de cette merde

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