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A la tombée du jour


Blaquière

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Membre, 75ans Posté(e)
Blaquière Membre 17 872 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

A la tombée du jour

les autos roulent froides

et se suivent

en piquantes lumières

ordonnées.

Le monde ne ment plus

et c'est comme une joie

d'ombres,

de froid,

de métal,

et de courant d'air noir.

On se noie d'aimer l'eau,

D'aimer Li,

de mélo...

L'heure sauve

et m'échappe.

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Membre, 75ans Posté(e)
Blaquière Membre 17 872 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

Et me happe

En solo

Courez vers vos douceurs

Vos candeurs

Je veille sur ce monde

Livide

Et vide,

Sans mauvais goût.

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Membre, 75ans Posté(e)
Blaquière Membre 17 872 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

Il y a une trentaine d'année, j'avais écrit un...

"poème" qui disait pratiquement le contraire.

Le moment où la nuit tombe y était ressenti plutôt comme un désespoir absolu.

C'était à Marseille. Mon père mourait à l'hôpital...

On peut imaginer le contexte.

Et là, il y a quelque jours, au même moment de la journée, j'ai ressenti exactement le contraire.

C'est pour ça que j'ai écrit ces quelques mots.

Est-ce que se serait pas la simple nostalgie qui est senti comme un bien.

(Bis repetita !...)

Je vous écrirais bien ce poème d'époque mais il était en provençal, il faudrait que je m'en souvienne...

Et faire une traduction...

Chiche que j'essaie ?

(J'écris un peu en phonétique : en classique, ça serait imprononçable pour ceux qui ne connaissent pas.)

Sieïs ouros, la nuèch toumbo.

Lou ciel èncar troup clar

Pinto en négré lei cavos,

Lou frèï mounto daou soou

E négo leï carrièros

Lou brut es vèngut

Vènt qué viro

E boufo sus leï gèns abestits

Estrangiers,

Touteï, lèou, courron s'agamaoutir

A l'abrit,

Dins soun traouc

En fanaous dé tempesto

Esclatats d'èn pertout

Leï lumés éleïtriqués

Creïdoun d'estélos faoussos

èn qué dégun s'arrimo

Fa pas journ,

Fa pas nuèch;

Lou moundé es tout aqui

E la vilo dandrailho

(Six heures, la nuit tombe

Le ciel encore trop clair

Peint les choses en noir

Le froid monte du sol

Et noie les rues,

Le bruit est devenu

vent qui tourne

et souffle sur les gens abrutis,

Etrangers (à eux-mêmes)

Tous, ils courent vite,

se recroqueviller à l'abri

Dans leurs trous

En fanaux de tempête

éclatés de partout

les lumières électriques

Crient de fausses étoiles

Qui ne guident personne (à qui personne ne s'accroche)

Il fait ni jour, ni nuit,

Le monde est tout ici

Et la ville titube.)

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Membre, Soleil d'Hiver, 58ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
58ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

affronter la mort en face d'un être cher est ... quand tout est perdu,

et puis les souvenirs restent et je t'avoue Blaquière contrairement à ce que beaucoup pensent ou disent, ce n'est pas réconfortant du tout(même si beaux souvenirs)

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Invité guipure
Invités, Posté(e)
Invité guipure
Invité guipure Invités 0 message
Posté(e)

j'aime les deux notions.

en fait, tout dépend de ton humeur du moment..

c'est comme le choix de la musique, parfois tu as besoin de mélancolique, parfois tu as besoin d'une mélodie plus "joyeuse"..

Merci pour ces quelques vers Blaquière ! :)

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