Un jour, World of Warcraft sera remboursé par la Sécu.

L’efficacité des jeux vidéos face à la dépression ne serait pas virtuelle

Paris, le samedi 9 août 2014 – Les études consacrées aux jeux vidéos sont de deux genres différents : d’une part, psychiatres et psychologues s’intéressent à ces divertissements ludiques afin d’en mesurer l’éventuelle influence délétère sur le comportement des enfants et adolescents. De l’autre côté, de nombreuses équipes s’intéressent au potentiel de ces jeux vidéos pour aider les patients à mieux apprivoiser leur maladie, voire au-delà pour lutter contre certains symptômes. C’est dans cette seconde catégorie que se classent les travaux conduits par l’équipe du docteur Sarah Shizuko Morimoto publiés dans la revue Nature Communications ce 5 août.

Amélioration de la fonction exécutive et des symptômes de dépression

Ces chercheurs du Weill Cornell Medical College de New York ont souhaité déterminer si en se concentrant sur les troubles de la fonction exécutive fréquemment constatés chez les personnes âgées dépressives résistantes à tout traitement, il était possible d’améliorer leurs troubles dépressifs. Or, pour améliorer les réflexes d’exécution de onze sujets âgés de 60 à 89 ans, souffrant de dépression sévère, et chez lesquels tous les traitements habituels s’étaient révélés inefficaces, l’équipe de Sarah Shizuko Morimoto a mis au point deux petits jeux vidéos. Simples, ces divertissements consistaient pour l’un à appuyer sur un bouton à chaque changement de couleurs de balles défilant sur l’écran, et pour le second, à classer des mots dans différentes catégories. Stimuler l’attention, la précision et la rapidité étaient l’objectif de ces deux programmes, dont le niveau de difficulté augmentait avec la réussite du joueur. Les résultats sont apparus rapidement. Non seulement, les onze sujets ont vu leurs capacités exécutives s’améliorer, mais surtout les symptômes de la dépression ont diminué chez tous les participants dès la quatrième semaine d’utilisation de ces jeux.

Ces résultats qui apportent de nombreux enseignements, notamment sur les mécanismes en jeu dans la dépression du sujet âgé, doivent être confirmés par la réalisation d’un essai de plus grande ampleur. Par ailleurs, Sarah Shizuko Morimoto met en garde contre toute velléité de remplacer les traitements de la dépression par des programmes de ce type. Les médicaments, insiste-t-elle, demeurent utiles et nécessaires et restent le premier traitement indiqué.

Léa Crébat

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Mais comment faire quand ils seront accro aux jeux vidéos ?

L'article ne parle pas de World of Warcraft. Mais de simples jeux tout bêtes.

Et si jamais ils deviennent accros, ce n'est pas si grave que ça, ce sont des retraités, ils n'ont rien d'autre à faire.

Le rêve des geek, c'est la retraite...

Et le jour ou wow sera en panne 1 semaine = 5 millions de suicides...