Manuel Valls: «Nous avons besoin de la finance»

Supprimer les privilèges Bancaires, détruire les grand monopoles qui se sont constitués et qui écrasent le marché.

C'est a dire adopter une économie plus libérale, ou seul la concurrence permettra de déterminer le prix d'un produit (bien ou service)

Déréguler, c'est exactement ce que nous faisons au jour d'aujourd'hui. Je ne te suis pas sur ça.

Je sais, mon point de vu peut sembler paradoxal.

En réalité, le mot dérégulation est biaisé. Nous vivons dans un monde ultra régulé.

La vraie question, c'est qui le régule.

Aujourd'hui, le système bancaire a un pouvoir de régulation de nos vie, et même de notre politique, considérable.

L'état ne sert que de vague contre-pouvoir, face à cette régulation privée de nos vies.

( En apparence seulement... en réalité, il sert surtout à nous donner l'illusion d'une fausse liberté, et nous faire oublier que nos vies sont entièrement régulé par des intérêts privés de puissances supérieurs. )

Lorsque certains capitalistes anti-libéraux disent qu'il faudrait "supprimer la régulation", ils souhaitent en réalité le contraire : augmenter la régulation réelle sur la population. Ceci en diminuant la contre-régulation orchestré par l'état et les lois, protégeant les individus de cette prise de pouvoir privée.

Aujourd'hui, l'état ne régule pas l'économie, il empêche (pas assez) sa trop grande régulation par des intérêts privés d'un petit nombre de personnes.

Le mot d'ordre ne devrait pas être de vivre dans un monde plus régulé. Mais bien de casser la régulation (privée) existante. En brisant les privilèges légaux, les avantages des groupes trop puissants.

C'est à la base de l'idéologie libérale : l'état est restreins au seul rôle de protéger le marché contre un pouvoir capable d'agir dessus. Et le pouvoir de régulation suprême de détruire, par la force si nécessaire, tous ce qui prend du pouvoir sur le marché.

À commencer, donc, par un ou une poignée d'acteurs (physique ou moral) qui deviendraient trop puissants sur ce marché.

En réalité, le libéralisme exige de détruire toutes les situations de monopoles, ou de détention du marché par quelques entreprises.

Aujourd'hui, 90% des richesses mondiales sont détenues par le systèmes bancaire, et quelques grandes banques.

L'esprit du libéralisme devrait exiger leur suppression, par la force de l'armée si nécessaire, la confiscation et la re-libéralisation de leur bien. (comme elle l'a effectuée par le passé avec la noblesse)

Pour rétablir un vrai système concurrentiel, avec aucun acteur trop puissants.

( À l'opposé du communisme, qui souhaitait confisquer les biens pour les nationaliser, et établir un monopole d'état. )

C'est la seule manière, dans l'esprit libéral, de maintenir un marché réellement efficace, productif, et fournissant de réels services à la population.

Le problème, c'est que les partit sois disant libéraux aujourd'hui ne sont pas plus libéraux que les partis socialistes ne sont socialistes.

Ils sont tous communistes anti-démocratique, et centré sur la mise en commun des biens de productions au seins de monopoles, dirigé par un système anti-démocratique privé.

Le communisme est un modèle économique, qui peut s'appliquer à n'importe quel régime politique. Les décisions peuvent-être prise par un fonctionnement démocratique... ou non.

L'organisation bancaire est, de fait, totalement communiste. Car il s'agit bel et bien d'une planification de l'économie, et d'une mise en commun (appropriation) des moyens de productions de bien et de services.

C'est seulement qu'elle n'a rien de démocratique.