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la beauté est elle une expérience ?


yacinelevrailefou

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Dompteur de mots a écrit:

Vous considérez donc que la beauté est agissante ? Qu'elle est un objet agissant ?

La beauté des actes existe, la danse y fait honneur.(autre ex: La beauté du secourisme)

Vous n'avez pas répondu à / compris ma question.

Vous parlez de la beauté comme si elle existait de manière autonome par rapport aux phénomènes et aux objets qui la sous-tendent. Autrement dit, comme si elle était un objet en soi. Soutenez-vous cette idée ?

La beauté, à bien y regarder, correspond à une satisfaction de perception visuelle.

Et la beauté d'une musique ?

Ou lorsque l'on dit que la vie est belle ? Ou que la foi est belle ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 027 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et la beauté d'une musique ?

Ou lorsque l'on dit que la vie est belle ? Ou que la foi est belle ?

Et la beauté d'une musique ? Elle est bonne!

Ou lorsque l'on dit que la vie est belle ? Elle est agréable!

Non sérieusement tu as raison, on peut étendre ma description ( qui suivait la partie visuelle ) à d'autres modes de perception, quoique je me demande si ce n'est pas par abus de langage quand même, car quand je dis la pluie repart de plus belle, je doute que ce soit qu'elle soit jolie!

Ce n'est finalement qu'un souci de définition de départ, quels sont les synonymes de belle, dont je viens de faire une introduction en te répondant, et j'avais restreint la beauté à celle esthétique.

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La beauté comme fait, comme un acte d'où l'on tirerait la réalité de la beauté... Mais cette beauté n'étant que subjective, elle serait sans doute liée à l'expérience que nous en avons ?

L'existence d'une chose, (la beauté), réside dans l'acte de cette chose, l'essence de la chose n'est en soi qu'une idée ou possible qui alors existe dès que cette chose produit un acte au monde, devenant alors une chose définissable par son existence et non plus par son essence.... L'essence de la beauté n'existe pas ou du moins pas avant que la beauté se produise... Et la production de la beauté n'existe que pour le sujet qui l'éprouve (comme une émotion par exemple), la beauté est subjective... C'est donc que la beauté n'existerait que dans l'expérience... Non ?

Autre question soulevée ici et qui rejoint aussi le sujet ; les canons de la beauté communément admis ne sont ils pas liés à une expérience collective voire civilisationnelle ?

Il serait aisé de remettre en doute ou d'enrichir voire faire évoluer ces canons de la beauté (le David de Michelange, par ex) -et c'est d'ailleurs le rôle de tout artistes si tant est qu'ils aient un rôle - en admettant l'existence d'autres canons de la beauté insoupçonnés alors... Une beauté toujours cachée bienqu'agissante.

L'existence de la beauté en est sa conception, et la conception de la beauté existe pour tout un chacun, différente pour tous, la beauté se "matérialise" par un phénomène "émotionnel", "intuitif", etc, suivant le sujet relié à la beauté en soi qui, en acte, se particularise, se spécifie pour le sujet seulement qui en fait donc l'expérience et peut témoigner de l'existence de la beauté.

Il suffit que le sujet s'endorme loin de tout regard pour que toute chose disparaisse, ou plutôt que le monde soit "vide' laissant à l'horreur, cette perte de toute beauté, face à la vie, dans l'inexistence, la nausée....

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Dompteur de mots a écrit:

Vous n'avez pas répondu à / compris ma question.

Vous parlez de la beauté comme si elle existait de manière autonome par rapport aux phénomènes et aux objets qui la sous-tendent. Autrement dit, comme si elle était un objet en soi. Soutenez-vous cette idée ?

La beauté est une des nombreuses bienfaisances vitales. Tous les psychismes et physiques en possèdent une d'égale amabilité pouvant agir et développer ses pouvoirs.

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
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la beauté est elle une expérience ?

C'est con qu'on n'ai pas fait cette expérience sur moi. :D

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Dompteur de mots a écrit:

Vous n'avez pas répondu à / compris ma question.

Vous parlez de la beauté comme si elle existait de manière autonome par rapport aux phénomènes et aux objets qui la sous-tendent. Autrement dit, comme si elle était un objet en soi. Soutenez-vous cette idée ?

La beauté est une des nombreuses bienfaisances vitales. Tous les psychismes et physiques en possèdent une d'égale amabilité pouvant agir et développer ses pouvoirs.

Personnellement, je la considère comme une humeur tellurique dont l'affectivité repose en grande partie sur l'inconscient psychoïde. Il s'agit que ses homéomères se rassemblent sous l'impulsion de la vertu éthique et la beauté resplendit alors, se sursumant d'elle-même, et guidant les pérégrinations existentielles du sujet.

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

veuillez définir... tous ces mots :)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

La beauté comme fait, comme un acte d'où l'on tirerait la réalité de la beauté... Mais cette beauté n'étant que subjective, elle serait sans doute liée à l'expérience que nous en avons ?

L'existence d'une chose, (la beauté), réside dans l'acte de cette chose, l'essence de la chose n'est en soi qu'une idée ou possible qui alors existe dès que cette chose produit un acte au monde, devenant alors une chose définissable par son existence et non plus par son essence.... L'essence de la beauté n'existe pas ou du moins pas avant que la beauté se produise... Et la production de la beauté n'existe que pour le sujet qui l'éprouve (comme une émotion par exemple), la beauté est subjective... C'est donc que la beauté n'existerait que dans l'expérience... Non ?

Oui, la beauté n'est pas une qualité objective, c'est un jugement de gout, donc subjectif, lié à l'expérience. Mais pas seulement. Il y a dans ce qu'on juge beau une attente implicite, celle que ce jugement soit partagé par nos semblables. On marque d'ailleurs la différence quand on déclare "j'aime ! ça me plait !" ou "c'est beau !". (C'est Kant je crois qui voyait en la beauté cette particularité d'être à la fois subjective et universalisable.)

Autre question soulevée ici et qui rejoint aussi le sujet ; les canons de la beauté communément admis ne sont ils pas liés à une expérience collective voire civilisationnelle ?

Il serait aisé de remettre en doute ou d'enrichir voire faire évoluer ces canons de la beauté (le David de Michelange, par ex) -et c'est d'ailleurs le rôle de tout artistes si tant est qu'ils aient un rôle - en admettant l'existence d'autres canons de la beauté insoupçonnés alors... Une beauté toujours cachée bienqu'agissante.

L'existence de la beauté en est sa conception, et la conception de la beauté existe pour tout un chacun, différente pour tous, la beauté se "matérialise" par un phénomène "émotionnel", "intuitif", etc, suivant le sujet relié à la beauté en soi qui, en acte, se particularise, se spécifie pour le sujet seulement qui en fait donc l'expérience et peut témoigner de l'existence de la beauté

Enrichir et faire évoluer les canons de la beauté, c'est sans aucun doute possible. Mais je ne suis pas certaine qu'on puisse totalement les bouleverser. De même que je relativiserais ton affirmation "la conception de la beauté est différente pour tous". Il existe probablement des critères de beauté communs à tous les hommes (en cela je rejoins l'avis de Kant. ah oui, entre temps j'ai vérifié, l'universalité de la beauté c'est bien lui). Je pense notamment à la symétrie, un critère qui participe au jugement "d'harmonie". Je me demande même s'il n'est pas indispensable et s'il n'y a pas un lien avec notre propre corps - puisque la beauté s'adresse à notre corps sensible - le corps humain étant lui-même façonné selon un axe de symétrie verticale.

Personnellement, je la considère comme une humeur tellurique dont l'affectivité repose en grande partie sur l'inconscient psychoïde. Il s'agit que ses homéomères se rassemblent sous l'impulsion de la vertu éthique et la beauté resplendit alors, se sursumant d'elle-même, et guidant les pérégrinations existentielles du sujet.

Mazette j'ai rien compris :fille:

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

qui est elle ?

Silhouette aveugle au regard clair ,

Souvenir fantôme fondu dans un vers

habillée de photos et de mots

elle me parle de Kant.. d un trauma

d esthétique des goûts de sensibilité

de cet expérience du beau

qui échappe a toute objectivité

paradoxal et propre a chacun

ce subjectif partagé par tous

elle me parle de ce qu on peut communiquer

sans etre un concept

ni une mathématique

mais cet imaginaire

en action

cet indicible

cet inaccessible ce proche

si loin ,

cet entre deux

ou l' imagination œuvre

en silence ,

a sa propre cohésion

suspendue a cet éphémère

sensation …

j ai des rivières pleins les yeux !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 027 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Oui, la beauté n'est pas une qualité objective, c'est un jugement de gout, donc subjectif, lié à l'expérience. Mais pas seulement. Il y a dans ce qu'on juge beau une attente implicite, celle que ce jugement soit partagé par nos semblables. On marque d'ailleurs la différence quand on déclare "j'aime ! ça me plait !" ou "c'est beau !". (C'est Kant je crois qui voyait en la beauté cette particularité d'être à la fois subjective et universalisable.)

Comment expliques tu la sensation agréable qui te vient et qui te pousse à dire que le paysage que tu vois est beau si tu le découvre pour la première fois, car il y a une différence entre apercevoir des montagnes par exemple à l'écran et les contempler les pieds dessus! Lorsque l'on utilise le terme expérience c'est pour se référer à un évènement passé, or il n'en n'est rien, comment le justifies tu?

Enrichir et faire évoluer les canons de la beauté, c'est sans aucun doute possible. Mais je ne suis pas certaine qu'on puisse totalement les bouleverser. De même que je relativiserais ton affirmation "la conception de la beauté est différente pour tous". Il existe probablement des critères de beauté communs à tous les hommes (en cela je rejoins l'avis de Kant. ah oui, entre temps j'ai vérifié, l'universalité de la beauté c'est bien lui). Je pense notamment à la symétrie, un critère qui participe au jugement "d'harmonie". Je me demande même s'il n'est pas indispensable et s'il n'y a pas un lien avec notre propre corps - puisque la beauté s'adresse à notre corps sensible - le corps humain étant lui-même façonné selon un axe de symétrie verticale.

Je crois que nous ne pourrons jamais nous absoudre de notre vision anthropique, mais je crois que l'on utilise facilement le terme de beauté lorsque les mots manquent pour décrire plus précisément ce que l'on ressent véritablement:

un beau théorème

une belle femme

une belle voiture

un beau paysage

une belle musique

j'ai le sentiment que c'est un mot passe-partout, comme celui de hasard dès que l'on ne comprend plus, non?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Comment expliques tu la sensation agréable qui te vient et qui te pousse à dire que le paysage que tu vois est beau si tu le découvre pour la première fois, car il y a une différence entre apercevoir des montagnes par exemple à l'écran et les contempler les pieds dessus! Lorsque l'on utilise le terme expérience c'est pour se référer à un évènement passé, or il n'en n'est rien, comment le justifies tu?

L’expérience renvoie à une notion de vécu subjectif, c’est dans ce sens que je l’entendais, pas dans celui d’une référence à un événement passé.

Je crois que nous ne pourrons jamais nous absoudre de notre vision anthropique, mais je crois que l'on utilise facilement le terme de beauté lorsque les mots manquent pour décrire plus précisément ce que l'on ressent véritablement:

(...)

j'ai le sentiment que c'est un mot passe-partout, comme celui de hasard dès que l'on ne comprend plus, non?

La encore je ne l'entend pas comme toi. La beauté nous transporte, elle se ressent comme un bonheur. S’exclamer "c’est beau !" devant le spectacle d’un ciel tourmenté par l’orage, un concerto de Chopin, une symphonie de... Dvorak, revient à attendre des autres qu’ils partagent le même sentiment que soi. Il y a dans la beauté quelque chose qui nous transcende (qui transcende les sensibilités individuelles et les époques) et qui relie les hommes.

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Enrichir et faire évoluer les canons de la beauté, c'est sans aucun doute possible. Mais je ne suis pas certaine qu'on puisse totalement les bouleverser. De même que je relativiserais ton affirmation "la conception de la beauté est différente pour tous". Il existe probablement des critères de beauté communs à tous les hommes (en cela je rejoins l'avis de Kant. ah oui, entre temps j'ai vérifié, l'universalité de la beauté c'est bien lui). Je pense notamment à la symétrie, un critère qui participe au jugement "d'harmonie". Je me demande même s'il n'est pas indispensable et s'il n'y a pas un lien avec notre propre corps - puisque la beauté s'adresse à notre corps sensible - le corps humain étant lui-même façonné selon un axe de symétrie verticale.

Tu parles de symetrie... (super passage , !) Mais admettons que ce que nous apprécions comme de la beauté, n'était ce pas, en fait, l'unicité de la chose à nos yeux ? Je m'explique, une chose belle est une chose qui à une particularité, celle d'être belle (d'être belle pour elle-même)... et plus encore, cette chose possède sans doute ce que l'on remarque comme étant de la beauté, ceci même qui nous a été montré ou cela que nous en avons eu perception.... Et cette perception, celle que nous avons de la chose qualifiée de belle est donc une chose unique, tout comme la beauté d'ailleurs. C'est même à se demander si ce n'est pas la perception qui forme la beauté ou bien si la beauté réside dans la chose perçue... Pour y répondre, plongeons dans l'absurde : que préférez vous , un monde sans beauté avec la capacité de percevoir cela ou bien un monde de toute beauté sans la capacité de percevoir cela ?

Un fou dirait que la beauté n'existe pas , un mec bourré au bar vous dira que la beauté c'est pour les cons.... Un des deux ne la voit pas parce qu'elle n'existe pas, et l'autre ne l'aperçoit plus...

Finalement, je pense que c'est notre perception de la chose unique, particulière, singulière qui nous fait ressentir la beauté. Et cette perception, celle d'apercevoir la particularité en la chose, nous est, elle aussi, particulière dans le sens qu'elle ne concerne que nous, je dirais que cette perception est pour nous.

Et quoi de plus personnelle que la conception de la beauté, et quoi de plus personnelle que l'expérience ? Ainsi que l'expérience est ce que nous percevons de notre propre vie. Les plus belles expériences sont celles qui ont quelque chose d'unique, une et même chose qui peut se répéter sans perdre son authenticité, sa singularité... cette singularité qui nous plait, répondant à notre côté "métaphysique", ineffable ou si peu tenant de l'infime, ce que l'on comprend par la pensée sans que l'on puisse communiqué ou passer à aucun processus de langage... La beauté... Et ce n'est pas tout de dire sur la beauté d'une chose que ceci ou cela est beau, comment et voilà La question de paix d'entre les hommes : comment démontrer à mon prochain que mon avis , mon opinion, ma personne, etc... est la meilleur car plus belle ? Je pense qu'on ne peut démontrer la beauté que par la beauté... La beauté se perçoit pour celui qui y sera sensible, et celui là aura été séduit plus que de raison, c'est - à - dire que le monde lui a été embelli pour lui-même et non pour le monde. La beauté existe mais c'est une illusion...

"Ceci est beau...

- Pourquoi ?...

- Bin, Regarde !

- Je n'ai pas le même regard que toi, ceci ne l'est pas"

- Dis plutôt que tu n'aimes pas !

- Non , c'est différent, je ne sais pas ce qu'il y a de beau la dedans.

- En effet, la beauté est indémontrable, elle ne se vérifie que par elle-même... Donc il y a mon monde et ton monde où dans le tien , ceci n'est pas particulièrement beau et le mien ou ceci est très beau...

-Pourtant nous regardons la même chose !

-Tu as raison ! Dieu que c'est beau !

-Tu trouve aussi ?

- Ton monde vient de rencontrer le mien et c'est une belle expérience que nous avons partagé...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Je t'ai un peu perdu yacinelevrailefou... =(

Peut-être l'effet du soleil sur ma tête, je reviendrai plus tard.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Il y a des beautés insipides et des laideurs lumineuses.

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Invité Leopardi
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Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Théia : "Je me demande même s'il n'est pas indispensable et s'il n'y a pas un lien avec notre propre corps - puisque la beauté s'adresse à notre corps sensible - le corps humain étant lui-même façonné selon un axe de symétrie verticale."

Oui mais la symétrie dont tu parles il me semble n'est pas identité par rapport à un axe mais un type de relation du tout à ses parties, ou plutôt justement des parties au tout, la proportion résultant d'un plus petit dénominateur commun qui se trouve en la figure elle-même, par exemple certaines sculptures grecques ont leur principe de proportion en elles-mêmes, la plus petite mesure commune étant l'espace entre la deuxième et la troisième phalange du médium si je me trompe pas ce qui est différent des égyptiens qui procédaient par division d'un tout en sous parties, avec un quadrillage, mais j'y pense aussi c'est De Vinci qui était arrivé à la conclusion qu'il ne faut "canoniser" que les proportions verticales compte tenu sur les autres plans des variations naturelles et de la déformation du corps en mouvement

http://books.google....epage&q&f=false

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Pyramide_Kheops.JPG

pourquoi aller chercher chez Léonard hi-fi génie .. et ses canonique standard ce qu on trouve chez les Anciens ..

théia fait sans doute allusion , je pense me trompe peut etre à quelque chose enfoui depuis les ages depuis que l homme est homme et que l on retrouve même dans la façon de concevoir ses outils taillé dans la pierre ... comme un nombre .. un nombre en or par exemple ..

susceptible d expliqué ce qui en nous fait naitre cette sensation cet expérience lié au corps et qui nous fait passer de l agréable au plaisir du beau a travers cette attirance pour les formes symétrique

alors bien sur on ne peut pas mesurer l expérience de la beauté mais ces condition peut être , comment ..a travers des opinion des gens qui font cet expérience subjective sur un même objet .. un tableau .. pensons au rime .. a la music .. et on s aperçois qu une majorité accèdent a cette expérience du beau a travers souvent une sorte symétrie , ou un rapport au nombre d or ..et que léonard n a fait au final que formaliser ce que tout le monde ressentait deja a travers une sorte de schéma réceptif inscris en nous , qui a peut être même un rapport avec l évolution de notre espèce .. il y a aussi je crois un autre truc , une autre exigence .. il ne faut pas que les élément du tout se contredise . il doit se dégager une harmonie .. qui flirt sur la symétrie la non contradiction ..les couleurs et les formes , les sonorités tout s harmonise sur ce nombre d or ... que l on retrouve dans la vivant

enfin a 4h40 j ai ca qui me tape sur la tête et qui voulait sortir .. .. et j ai besoin d un verre d eau .. un grand verre d eau ..me dite pas que je suis ivre, c est le petit jour j entend les oiseaux l air est frais ..

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 027 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L’expérience renvoie à une notion de vécu subjectif, c’est dans ce sens que je l’entendais, pas dans celui d’une référence à un événement passé.

Dans ce cas Théia tout est subjectif, car pris au pied de la lettre, tout est lié au sujet qui vit quelque chose en son for intérieur. J'ai bien peur dans ce cas, que ce ne soit qu'une simple tautologie, et pas une explication.

Après si tu l'entends comme un amalgame d'expériences passées qui tend vers une idéalisation, un cliché, alors je peux l'entendre, mais cela ne répondra pas à l'objection qui est que lorsque tu te retrouves face à un objet ( art ) ou un phénomène ( spectacle, musique ) ou un paysage nouveau inconnu, sans lien avec quelque chose de connu/identifié, et que pourtant celui-ci te pousse à t'exprimer en terme de beauté, comment pourras tu parler de vécu subjectif, puisque l'idée de vécu renvoit aussi à ce qu'il y a de connu antérieurement? Comment une chose inédite peut créer un ressenti de beau, où est l'expérience?

L'enfant qui n'a que quelques mots pour s'exprimer et en jouant dehors s'extasie devant un objet brillant trouvé parterre, n'est il pas en train de vivre sur l'instant la sensation de beauté sans aucune référence, mais cela constituera à postériori une expérience pour lui, et non l'inverse, le résultat précède le protocole expérimental. C'est comme les sentiments/émotions, nous les exprimons pour la première fois, ensuite on les relie à des causes, mais ceux-ci étaient là en nous, ils n'attendaient que le moyen de s'exprimer!

La beauté nous transporte, elle se ressent comme un bonheur. S’exclamer "c’est beau !" devant le spectacle d’un ciel tourmenté par l’orage, un concerto de Chopin, une symphonie de... Dvorak, revient à attendre des autres qu’ils partagent le même sentiment que soi. Il y a dans la beauté quelque chose qui nous transcende (qui transcende les sensibilités individuelles et les époques) et qui relie les hommes.

Voilà, dirais tu que le sentiment de bonheur soit une expérience, ou que tu cherches à l'obtenir car il existe en toi quelque part, et tu cherches à le provoquer, que c'est une composante qui préexiste, comme celle de douleur, qui ne se fait ressentir que le moment venu, mais que ce n'est pas l'expérience de la douleur qui crée celle-ci, mais ne fait que la révéler, la montrer, l'exhiber!

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Invité
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Invité
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théia fait sans doute allusion , je pense me trompe peut etre à quelque chose enfoui depuis les ages depuis que l homme est homme et que l on retrouve même dans la façon de concevoir ses outils taillé dans la pierre ... comme un nombre .. un nombre en or par exemple ..

susceptible d expliqué ce qui en nous fait naitre cette sensation cet expérience lié au corps et qui nous fait passer de l agréable au plaisir du beau a travers cette attirance pour les formes symétrique

alors bien sur on ne peut pas mesurer l expérience de la beauté mais ces condition peut être , comment ..a travers des opinion des gens qui font cet expérience subjective sur un même objet .. un tableau .. pensons au rime .. a la music .. et on s aperçois qu une majorité accèdent a cette expérience du beau a travers souvent une sorte symétrie , ou un rapport au nombre d or ..et que léonard n a fait au final que formaliser ce que tout le monde ressentait deja a travers une sorte de schéma réceptif inscris en nous , qui a peut être même un rapport avec l évolution de notre espèce .. il y a aussi je crois un autre truc , une autre exigence .. il ne faut pas que les élément du tout se contredise . il doit se dégager une harmonie .. qui flirt sur la symétrie la non contradiction ..les couleurs et les formes , les sonorités tout s harmonise sur ce nombre d or ... que l on retrouve dans la vivant

C’est exactement ce que j’ai voulu dire. J’ai surligné de ton post les parties que j’aurais pu (ré)écrire. Merci d’avoir développé pour moi :)

Oui mais la symétrie dont tu parles il me semble n'est pas identité par rapport à un axe mais un type de relation du tout à ses parties, (...)

Effectivement. Quand je parle de symétrie il faut le prendre au sens large. Le corps humain bâti selon un axe de symétrie n’était qu’un exemple à ne pas prendre au pied de la lettre.

Je viens de cliquer sur ton lien, merci ! je le consulterai d'un peu plus près. Mais je n’irai bien plus loin parce que je pense que c’est une erreur de chercher à formaliser cet universalisme sous forme de canons mathématiques.

Je m’éloigne un peu du sujet mais je m’explique : je pense qu’un artiste ne doit surtout pas apprendre ces schémas, méthodes et formules. S’il existe un langage universel, le meilleur moyen de l’exprimer sans le dénaturer c’est de le puiser en soi, de laisser parler son intuition. D’ailleurs l’oeuvre d’art, celle qui traverse les temps, a je pense ceci de particulier qu’elle est le produit d’une singularité qui parle à tous les hommes. Elle est l’expression d’une sensibilité individuelle ET universelle à la fois. Et comme je pratique un peu ( dans le domaine des arts visuels et sans aucune prétention publique) justement pour ce besoin d’aller chercher en moi ce double langage intuitif, je suis convaincue que je le spolierais si je le rationalisais, ou plutôt si je le "méthodisais".

Dans ce cas Théia tout est subjectif, car pris au pied de la lettre, tout est lié au sujet qui vit quelque chose en son for intérieur. J'ai bien peur dans ce cas, que ce ne soit qu'une simple tautologie, et pas une explication.

J’ai compris "expérience" dans le sens que je t’ai donné. Celui dans lequel j'imagine l’auteur du topic l’entendait. Mais il vaudrait peut-etre mieux que tu lui pose la question ?

Et je ne prétends pas que l’expérience (donc le vécu subjectif) à elle seule soit une explication de la beauté, puisque j’ai précisé croire en une forme d’universalisme de la beauté. Ce qui veut dire que pour qu’un "objet" puisse être qualifié de "beau" il doit réunir des conditions minimum indispensables. J’ai même supposé qu’il y avait quelque chose de l’ordre de la symétrie (pas seulement visuelle) car elle est nécessaire à ce qu’on appelle l’harmonie. Quand une oeuvre (ou un paysage naturel) est en tout point inattendue, dissymétrique, elle provoque un état discordant incompatible avec le plaisir que procure la beauté.

Ces conditions, elles sont inscrites en nous. Elles sont liées à ce qui est commun à tous les hommes : notre corps sensible.

Après si tu l'entends comme un amalgame d'expériences passées qui tend vers une idéalisation, un cliché, alors je peux l'entendre, mais cela ne répondra pas à l'objection qui est que lorsque tu te retrouves face à un objet ( art ) ou un phénomène ( spectacle, musique ) ou un paysage nouveau inconnu, sans lien avec quelque chose de connu/identifié, et que pourtant celui-ci te pousse à t'exprimer en terme de beauté, comment pourras tu parler de vécu subjectif, puisque l'idée de vécu renvoit aussi à ce qu'il y a de connu antérieurement? Comment une chose inédite peut créer un ressenti de beau, où est l'expérience?

Je ne comprends pas comment tu peux encore attendre de moi que je réponde à la contestation de ce que je n’ai pas dit ?

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

On trouve de la beauté dans la justice, la sagesse, la bonté, la force, l'innocence, la fidélité...Quand un être utilise ces lois leurs beautés se voient à travers lui et leurs richesses peuvent s'accumuler avec le temps en lui.

Quant à la beauté corporelle humaine elle se préserve avec une vie saine et sécurisée. :)

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La beauté c'est l'adéquation entre soi et ce qui est considéré comme beau.

Le sentiment du beau c'est le sentiment bref, mais qui nous submerge, que tous nos besoins ou toutes nos attentes sont comblé(e)s durant un instant. Un clin d'oeil divin ou encore une image du paradis.

Le beau c'est la rencontre fortuite et fugace entre nos attentes profondes et la réalité vécue, la situation normale et classique étant qu'il y a toujours un léger décalage (ce qui est d'ailleurs le moteur de l'action humaine).

Seul un troisième élément peut venir perturber la contemplation du beau.

C'est pourquoi l'individu en proie à la sensation du beau est subjugué, il s'arrête, il contemple, il est immobile. Et cette situation resterait semblable éternellement sans l'intervention d'un autre.

Définir des critères du beau ce serait définir les attentes communes à tous les humains. En existe-t-il selon vous?

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