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Les politiques de taux zéro des Banques Centrales ne favorisent pas une reprise de l'économie réelle


economic dream

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Article très pédagogique expliquant pourquoi , alors que les taux d’intérêts très faibles devraient fortement inciter les entreprises à investir , la reprise tarde.

"

La fin des bourses

Mercredi 5 Février 2014 à 05:00 | Lu 14001 fois

MICHEL SANTI (*)

Phénomène sans précédent depuis 50 ans, le marché des actions est devenu un marché obligataire alternatif ! Cette mue des bourses mondiales en tiroir caisse pour investisseurs friands de revenus réguliers et substantiels est à l’évidence lourde de conséquences pour le monde de l’entreprise.

978314-1159438.jpg?v=1391529820Jason DeCrow/AP/SIPA

Le contexte général d’incertitude et la récession européenne expliquent certes la frilosité des entreprises à investir et à embaucher. Après tout, les perspectives économiques en Europe n’inspirent guère que du pessimisme, en dépit des taux d’intérêt actuels proches du zéro absolu qui devraient – théoriquement – favoriser l’investissementarrow-10x10.png de la part des patrons d’entreprises. Pourtant, c’est précisément ce niveau des taux à leur plus bas historique qui, contre toute attente, freine de manière décisive tout investissement sur le moyen et sur le long terme de la part des entreprises. En tentant de sauver le système, les banques centrales ont involontairement contribué à enfler une nouvelle bulle spéculative. De fait, ces taux d’intérêt réels infimes, voire négatifs dans certains pays, censés à la base favoriser l’investissement et dynamiser les économies…ont créé un monstre !

Tandis que le marché des actions offrait traditionnellement rentabilité et croissance sur le long terme aux investisseurs, et que le marché obligataire devait permettre, lui, de dégager du revenu. La création monétaire a bouleversé cette donne car l’afflux de liquiditésarrow-10x10.png à l’échelle planétaire s’est dès lors progressivement agglutiné sur les marchés boursiers internationaux qui disposaient d’un atout de taille en cette période de taux déprimés : les dividendes. Comme les investisseurs en mal de rentabilité se sont rendus compte que la distribution de dividendes sur les portefeuilles actions répondait à leur quête de rendement, ils ont donc détourné le marché boursierarrow-10x10.png de sa vocation originelle de financement des entreprises pour en faire une machine à produire du rendement, par dividendes interposés.

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Membre, Posté(e)
Blatte Membre 3 683 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le contexte général d’incertitude et la récession européenne expliquent certes la frilosité des entreprises à investir et à embaucher. Après tout, les perspectives économiques en Europe n’inspirent guère que du pessimisme, en dépit des taux d’intérêt actuels proches du zéro absolu qui devraient – théoriquement – favoriser l’investissementarrow-10x10.png de la part des patrons d’entreprises. Pourtant, c’est précisément ce niveau des taux à leur plus bas historique qui, contre toute attente, freine de manière décisive tout investissement sur le moyen et sur le long terme de la part des entreprises. En tentant de sauver le système, les banques centrales ont involontairement contribué à enfler une nouvelle bulle spéculative. De fait, ces taux d’intérêt réels infimes, voire négatifs dans certains pays, censés à la base favoriser l’investissement et dynamiser les économies…ont créé un monstre !

"En essayant de sauver le système", bah oui, mais les banques centrales ont tenté de sauver le "système", mais quel système ? Si tu sauves le système du capitalisme financier qui déjà réduit les investissements, c'est logique qu'il préfèrera s'en mettre plein les poches.

Par contre, fait des prêts à des entreprises qui investissent dans l'économie réelle et/ou met des contraintes pour les entreprises côtées en bourse (en les obligeant à mettre l'argent dans l'économie réelle et non en achat d'actions), et ça génèrera un mouvement.

L'auteur de l'article est bien gentil, mais ce serait bien qu'il ne fasse pas croire que les entreprises sont toutes logées à la même enseigne, comme si le sens d'un prêt pour le plombier Popol pouvait être le même pour Arcellor Mittal :dort:

Citation de l'article:

Tandis que le marché des actions offrait traditionnellement rentabilité et croissance sur le long terme aux investisseurs, et que le marché obligataire devait permettre, lui, de dégager du revenu. La création monétaire a bouleversé cette donne car l’afflux de liquidités à l’échelle planétaire s’est dès lors progressivement agglutiné sur les marchés boursiers internationaux qui disposaient d’un atout de taille en cette période de taux déprimés : les dividendes. Comme les investisseurs en mal de rentabilité se sont rendus compte que la distribution de dividendes sur les portefeuilles actions répondait à leur quête de rendement, ils ont donc détourné le marché boursier de sa vocation originelle de financement des entreprises pour en faire une machine à produire du rendement, par dividendes interposés.

Ouais ben, on ne va pas les plaindre.

Entre le monde réel de la vie des citoyens et ce parasitisme boursier généré par le capitalisme financier, je choisis le monde réel. Désolé d'être lapidaire, mais ils peuvent crever la Terre continuera de tourner et bon débarras, ils apprendront la notion de travail en allant à l'usine au lieu de faire les kikoo sur le "coût du travail" * :D

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* Oui, je sais qu'il en faut des banques, mais nous n'avons pas besoin de tout le bazar inextricable et vampirique que constitue le capitalisme financier pour en avoir, des banques.

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