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La maltraitance laisserait des traces cérébrales liées à une vulnérabilité future


poussiere666

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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Posté(e)

Ce n'est pas nécessairement en tant que victime qu'on reproduit, mais parfois seulement spectateurs de parents violents entre eux. Le schéma parental fait que devenu adulte, il paraît normal qu'il y ait de la violence dans son couple.

Mais pas toujours, car on peut choisir un schéma complètement inverse, du coup.

je crois que c est un peu plus comlpexe , l enfant qui voit son pere agressé reguilierement sa mere .. subit une sorte de charge emotionnelent venant des parents , un stress lié a la situation de violence .. et ces consequence par exemple la mere peut quitter son role parental et peut trouver en lui un confident et commencer a se decharger . peut on vraiment parler de spectateur ..? l enfant est acteur malgré lui .. il y a different cas , parfois on enferme l enfants dans la chambre pour ne pas qu il voit .. mais c est pire en réalité ca ne le protege pas ca ne fait qu amplifier l angoisse

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

@ cassandre : Ou ça ne les attire pas, ou ça leur fait très peur. Et ça, c'est absolument horrible. Parler une fois adulte expose bien souvent au jugement des gens. Alors qu'on déclenche la pitié et la compassion lorsqu'on parle enfant, adulte, c'est une autre paire de manches ! Comme si, de facto, vu que c'est inenvisageable certaines situation pour certaines personnes, bah on est catalogué comme cinglé quoi...

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Parce que tu ne tiens compte que des coups. Mais l'alcoolisme par exemple, la toxicomanie, les conduites à risque, sont aussi des violences envers soi-même.

oui mais ces gens qui fument boivent ont des conduites a risque ne sont pas necessairement des gens violent envers leur conjoints .. il y a quand meme un point commun a ces frappeurs enfin je trouve , moi je vois ca comme les violeurs , des gens qui ont besoin de dominer dans leur couple .. leur intimité proche ;et si il n arrivent pas a la faire psychologiquement le font avec leur main .. d ailleurs parfois je me dis que la plupart des viols on parfois lieu dans le lit conjugal ..

bon je vé loin ok .. je me met en stand bye ..

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Oui bien sûr, pas nécessairement. Tu as raison, la "toile de fond", c'est la domination, le pouvoir.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Tout à fait January, oui,

je le sais trop hélas!:(

@ cassandre : Ou ça ne les attire pas, ou ça leur fait très peur. Et ça, c'est absolument horrible. Parler une fois adulte expose bien souvent au jugement des gens. Alors qu'on déclenche la pitié et la compassion lorsqu'on parle enfant, adulte, c'est une autre paire de manches ! Comme si, de facto, vu que c'est inenvisageable certaines situation pour certaines personnes, bah on est catalogué comme cinglé quoi...

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

Tant qu'on prendra les victimes pour des affabulatrice...

Sale monde!

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Ce n'est pas que ça Sandy8, on va croire cette personne qui va raconter qu'elle a été violée pendant 15 ans par son père. Mais on voulait surtout pas l'savoir ! Et du coup on se sent agressé que cette personne nous raconte un truc pareil ! Alors on se dit "mais elle est cinglée celle là de raconter ça !". Et voilà. C'est fait. Cataloguée. Soit tu ne reverras plus jamais la personne à qui tu t'es confié, soit les rapports seront bien différents, entre condescendance et méfiance (genre t'auras l'impression d'être la bonne action de la semaine). Avec beaucoup de chance, la personne reviendra vers toi et te questionnera même. Et là, miracle !! Déjà tu ne croyais pas qu'on t'entendrait, mais en plus on veut te comprendre ! Là tu chiales, je t'assure.

Ca arrive une fois sur un million.

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

Agréssée, parce qu'on nous raconte un drame pareil?

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Membre, Posté(e)
mamanloulou Membre 532 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

pourtant malgré cela on sent toi l empathie et se soucie de l autre tu démontre bien finalement que subir la violence ne nous rend pas plus violent adulte .. parfois au contraire plus receptif au victimes ..

J'ai une question : penses tu que la reproduction est inévitable. Je veux dire, que étant maltraitée enfant, cela te suit dans la vie d'adulte automatiquement ? Pourquoi dis-tu que les psys n'y peuvent pas grand chose.

je suis en train de me demander en pensant a january .. si il est judicieux de lier violence sur les enfants et violence conjugal ..

il nous faudrait qqe chiffres .. qui indiquerai pas exemple que les filles sont majoritairement victimes de violence parental donc majoritairement susceptible de les produire , on aurai donc dans les stat sur les violence commise sur les enfants une majorité de femme comme coupable .. est ce la cas ?

judicieux de lier violence sur les enfants et violence conjugal ..

Exemple : toute petite, j'entendais ma mère pleurer alors je pleurais aussi. La violence de mon père retombait sur moi donc....la liaison est judicieuse, à mon sens

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Oui Sandy.. :(

Prononce le mot inceste en évoquant la victime, et tu verras les réactions.. "Ah oui nan mais là..pff, warf..euuh..toutes façons elle est foutue" etc etc... et directement les gens t'engageront sur l'agresseur "je ne comprends pas comment..blablablabla" "salopard, on devrait les..blablabla" Ah ça ! on en a des choses à dire sur les agresseurs ! Sur les victimes c'est autre chose.

On pourrait faire une liste de séquelles interminables. Regarde, simplement, quelqu'un de dépressif, on va trouver des gens pour lui dire "ouais mais faut s'bouger l'cul aussi !" quelqu'un qui s'automutile : hop ! cinglé.

Sans savoir, sans chercher...

Edit : J'ai oublié le truc consacré ! "Faut tourner la page, oublier tout ça et c'est tout" Ben voyons !!

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Il y a aussi le fait que la personne qui souffre a du mal à bien s’en exprimé donc elle ne peut pas être comprise par tout le monde et si cela arrive que plus ou moins tout le monde la comprend, c’est bien souvent quand la victime a réussi a dépasser sa souffrance car à ce moment là, elle arrive à y mettre les mots nécessaires.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

C'est vrai. La verbalisation est très difficile. C'est très difficile, c'est comme si on devait "avouer" (avouer ?!) qu'on a été un enfant maltraité. C'est le monde à l'envers...

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Membre+, 53ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 53ans‚
Posté(e)

C'est vrai. La verbalisation est très difficile. C'est très difficile, c'est comme si on devait "avouer" (avouer ?!) qu'on a été un enfant maltraité. C'est le monde à l'envers...

N'est-ce pas parce que ce qui s'est passé s'accompagne de culpabilité ? Dès qu'on se sent responsable (quand bien même on est victime), qu'on culpabilise, il devient difficile d'affronter les faits.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

C'est vrai. La verbalisation est très difficile. C'est très difficile, c'est comme si on devait "avouer" (avouer ?!) qu'on a été un enfant maltraité. C'est le monde à l'envers...

Oui, mais ça va plus loin que ça, l’enfant maltraité a peur à cause de ce qu’on lui a fait subir, si on le frappe, pour lui c’est qu’il le mérite quelque part. Dire à une personne qu’il a été frappé, ça veut dire qu’il s’est mal conduit et c’est la crainte que l’autre le rejette parce qu’il a un mauvais comportement.

N'est-ce pas parce que ce qui s'est passé s'accompagne de culpabilité ? Dès qu'on se sent responsable (quand bien même on est victime), qu'on culpabilise, il devient difficile d'affronter les faits.

Tout à fait.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

C'est exact aussi ocytocine, la culpabilité et la honte sont extrêmement présentes (d'où mon terme d'"aveu"). Le plus "gros" du travail, le point de départ, est de reconnaître pleinement, et d'assumer, que l'on est une victime. Ce mot révulse, il revêt à lui tout seul que l'on n'avait aucun contrôle sur ce qui s'est passé, et nombre de victimes sont obsédées par le contrôle, de soi, de tout. C'est ainsi qu'en conversation, on privilégiera le travail autour de la notion d'incapacité à éviter les évènements, pour rendre la responsabilité de la maltraitance à qui de droit. Toute victime, à un moment ou à un autre dit : "Mais j'ai bien du faire quelque chose pour que... ou ...pourquoi moi ? "

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

Sa peu devenir une acceptassions , une résignassions , la place que j'occupe la ; n'étant peu être pas si mal , j'en accepte en contrepartie les inconvénient , avec en plus par dessus une sans doute manipulation mental , en amène certaine personne a abandonné toute envie de ce défendre .

quand on vie dans la terreur , on croie que c'est la terreur partout . dépité mentalement , sa peu sans doute s'atténué mais c'est irréversible .

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Tant qu'on prendra les victimes pour des affabulatrice...

Sale monde!

il est là le problème et January a su très bien le démontrer: les gens "sains" , ceux qui n'ont pas connu de telles maltraitances ne peuvent pas croire que cela puisse exister donc forcément ils se ferment à ce concept, et traitent les souffrants de fabulateurs,de menteurs, qu'ils se font des films, qu'ils ont trop d'imaginaire etc

le plus dur à supporter alors c'est de constater qu'ils sont dans un déni le plus complet (tant ceux qui maltraitent que ceux qui ne croient pas la chose possible, bien installés dans leur petit univers tout doux, chaud à souhait, équilibré):sleep:

Agréssée, parce qu'on nous raconte un drame pareil?

sad.gif

oui, traitée de dingue, bonne à enfermer..

ma propre famille quand je leur ai demandé des comptes , adulte, pourquoi ils m'avaient maltraitée durant des années, mère puis père et amie du couple, m'a textuellement dit:

"non mais tu te rends compte ma fille de ce que tu nous dis là? comment peux tu inventer de telles choses à nous qui t'aimons?

c'est grâve tu sais, tu es malade, il faudrait que tu ailles voir un psychiatre, tu en as vraiment besoin

c'est grâve , ne reste pas comme ça, tu vas faire du mal à tout le monde avec tes mensonges! "

no comment :mouai:

Oui Sandy.. :(

Prononce le mot inceste en évoquant la victime, et tu verras les réactions.. "Ah oui nan mais là..pff, warf..euuh..toutes façons elle est foutue" etc etc... et directement les gens t'engageront sur l'agresseur "je ne comprends pas comment..blablablabla" "salopard, on devrait les..blablabla" Ah ça ! on en a des choses à dire sur les agresseurs ! Sur les victimes c'est autre chose.

On pourrait faire une liste de séquelles interminables. Regarde, simplement, quelqu'un de dépressif, on va trouver des gens pour lui dire "ouais mais faut s'bouger l'cul aussi !" quelqu'un qui s'automutile : hop ! cinglé.

Sans savoir, sans chercher...

Edit : J'ai oublié le truc consacré ! "Faut tourner la page, oublier tout ça et c'est tout" Ben voyons !!

:plus:, et oui....." c'est le passé, le passé est le passé, arrête de jouer les victimes, fais pas ton caliméro, pleurniche pas, tu etais bien contente que je m'occupe de toi donc tais toi..."

si c'était si simple....:bad:, si c'était vrai pfttt!

:mef:

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Membre, Posté(e)
rafa147 Membre 2 201 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il est là le problème et January a su très bien le démontrer: les gens "sains" , ceux qui n'ont pas connu de telles maltraitances ne peuvent pas croire que cela puisse exister donc forcément ils se ferment à ce concept, et traitent les souffrants de fabulateurs,de menteurs, qu'ils se font des films, qu'ils ont trop d'imaginaire etc

le plus dur à supporter alors c'est de constater qu'ils sont dans un déni le plus complet (tant ceux qui maltraitent que ceux qui ne croient pas la chose possible, bien installés dans leur petit univers tout doux, chaud à souhait, équilibré):sleep:

:plus:

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

N'est-ce pas parce que ce qui s'est passé s'accompagne de culpabilité ? Dès qu'on se sent responsable (quand bien même on est victime), qu'on culpabilise, il devient difficile d'affronter les faits.

non pas du tout! c'est l'effet inverse: on est dans la colère et la rage d'avoir été victime et incapable de l'en empecher, on affronte les faits puisque inhérents à notre vie qui a été déterminée à la lumière de ce que l'on nous a fait, mais l'attitude fermée des gens qui ne peuvent pas savoir ce que l'on a vécu et n'y croient pas (la preuve dans ce topic pour certaines, comme dans la vie irl, ) , ne nous donne pas envie de nous confier car on sera jugée (mal jugée), ou traitée avec condescendance , moqueries et j'en passe!

Oui, mais ça va plus loin que ça, l’enfant maltraité a peur à cause de ce qu’on lui a fait subir, si on le frappe, pour lui c’est qu’il le mérite quelque part. Dire à une personne qu’il a été frappé, ça veut dire qu’il s’est mal conduit et c’est la crainte que l’autre le rejette parce qu’il a un mauvais comportement.

Tout à fait.

non, pas tout à fait.

:(

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 251 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je ne sais pas si nous nous sommes trop éloignés du sujet ou non, mais voilà, traces cérébrales ou non, ce qu'il faut savoir, c'est que la maltraitance nous fait derechef fonctionner différemment et qu'il est très difficile de revenir à des schémas corrects. Une autre chose qui est bien souvent niée, c'est le fait que ces traces, durables, ne se montreront pas toutes en même temps, et parfois ne se montreront que très tard. Parce que l'inconscient nous les enverra lorsque nous serons capables de les affronter, et parce que cette "vase", peut remonter à n'importe quel moment sur une situation donnée (situation que nous ne rencontrerons peut être jamais). Ce qui oblige les victimes, chaque fois que quelque chose les touchent profondément, à se remettre en question, à chercher (pourquoi j'ai réagi comme ça) et à corriger ça. Pour certaines victimes, c'est une vigilance et une "correction" permanente pendant des années. Sachant que tout n'est pas à corriger, mais que suite à une maltraitance continue, on ne sait littéralement plus ce qui est correct ou non. On cherche donc à tout "lisser". Sans aide extérieure sérieuse, on peut y perdre son identité.

Comme nous sommes sur un forum et que ce topic peut être lu par beaucoup de gens, je me permets d'inviter les personnes en difficulté à parler coûte que coûte en milieu spécialisé : non, vous n'êtes pas fous/folles. Il y a des explications à vos comportements, échecs, colères, dépressions, etc.. Et il y a des remèdes. On en sort ! La parole est primordiale.

Cassandre, t'as oublié un truc : "T'as toujours eu un bifteck dans ton assiette non ? De quoi tu te plains ?" ;)

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