Blocage emotionnel

Deux situations :

Si tu souhaites modifier ça, il va falloir te faire violence. Peut-être sous l'impulsion d'un ou une amie si c'est possible (j'entends par là t'y faire pousser, pas l'emmener, hein!). Ce n'est pas simple. Je doute que ce soit ta nature, comme je l'ai vaguement lu ici ou là juste avant.

Si tu penses ne pas le pouvoir, tu peux espérer, oui, celui qui se battra comme quinze pour arriver à te faire évoluer sur la question, ou tu peux tenter de comprendre, te laisser le temps, bref, miser sur une progression dont tu n'auras pas forcément pleinement conscience.

Cela me fait davantage penser à ce que je connais assez bien, à savoir la phobie, qui est une fuite systématique de ce qui nous fait peur (je ne dis pas par là que tu en as une). Ce que je veux dire par là, c'est qu'en général, cela suppose à la fois de la comprendre, d'être soutenu et de travailler à la supporter, voire la surmonter, dans l'idéal. Bref, que le principe pour s'en défaire est un peu le même : quand tu es bloqué par une porte, tu peux tenter de la défoncer ou tenter de comprendre, c'est vrai. Mais en général, pour l'ouvrir, il faut comprendre le souci et l'ouvrir. Et, si nous n'y arrivons pas, demander à quelqu'un de nous y aider.

Si je devais me prononcer d'après ce que j'ai lu de ce que tu en racontes, je dirais qu'effectivement, ce n'est pas une question de confiance en soi, mais peut-être dans celle des autres, ce qui n'est pas sans lien avec le fait de "dépendre des autres", ce qui est nécessairement le cas dans une société. N'aurais-tu pas peur d'étouffer ou d'être étouffée par une relation, de ne plus pouvoir rien faire sans que cette personne ne te harcèle pour savoir et participer? Ou, est-ce plutôt la crainte de trouver là un fossé d'incompréhension entre lui et toi et de ne pas réussir, au final, par atteindre ce que tu expliquais au tout début, il me semble, qui était de peut-être craindre ne pas être heureuse? Autrement dit, les questions, l'anxiété, qui sont souvent les moteurs d'un blocage, d'une "fuite".

Le plus simple, je crois, serait de tenter l'expérience, malgré toutes tes craintes. Rien ne dit que cela réussira, mais au moins, tu auras un vécu qui te permettra, au pire, de saisir un peu mieux ce qui n'a pas fonctionné. Sinon, tu risques de spéculer longtemps encore et peut-être te questionner longuement sur une chose qui, sait-on jamais, ne te désarçonne pas tant que ça une fois que tu y es.

Non justement, elle n'est pas bien mentalement. Elle ne comprend pas pourquoi elle n'est pas comme les autres mon amie.Donc j'ai suggéré l'idée du psy afin qu'elle découvre profondément d'où cela pouvait provenir.

ça se comprend mieux, il est clair que lorsqu'il y a de la souffrance...c'est différent

Exact Maïla, car si elle était heureuse comme elle était je ne lui aurait pas suggérer le psy, car je pense qu'il faut aider les gens qui ne se sentent pas bien à changer, et ceux qui sont bien dans leur peau tant qu'ils ne nuisent pas au bien-être des autres il faut les laisser comme tel.

avec de la méditation peut être.