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Deux lycéens en garde à vue pour apologie de crime contre l'humanité

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Amarok59

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Invité Benbow69
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Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
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La première sanction suite aux noms Le Pen, Hitler et Klaus Barbie a été a travaillé sur la Chartre de la laïcité, tâche qu’ils ont acquittés honorablement. La professeur principale s’était senti visée et les élèves, des éléments jusqu’alors sans problème (l’un souvent complimenté pour ses résultats) se sont dénoncés d’avoir écrit ses noms.

Cette prof principale est à gerber. Elle oblige certains votants à renoncer au secret du vote et explique que l'apposition de noms propres loufoques pour l'élection des délégués de classe relève du "racisme" ? Elle me semble tomber elle-même sous le coup de l'article 434-26 du code pénal et son comportement paranoïaque, peu propice à la sérénité exigée par la fonction d'enseignant, mériterait une mesure conservatoire de suspension si le système était autre que complètement fou. Est-elle fière de ses méthodes qui contreviennent à la moindre déontologie ?

ananas+quenelle=racisme

c'est nouveau, ça vient de sortir

c'est pas dans la loi, mais c'est dans les journaux

et jusqu'à preuve du contraire, la presse dit ce qu'est le droit et pas l'inverse rtfm.gif

Surtout que l'enseignante, en excipant de sa confession, a violé son obligation de neutralité qui s'impose à tout fonctionnaire. En fait, elle est complétement sortie de ses fonctions pour hurler au délit imaginaire. Et l'administration la soutient et le parquet prend en considération sa plainte. C'est le monde à l'envers. :gurp:

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Invité Long Nao
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Invité Long Nao
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Prétendre que l'exclusion est une décision trop sévère relève d'une parfaite méconnaissance du règlement en vigueur dans les établissement scolaire. La provocation (les aficionados de l'excuse bidon du satanisme remarqueront que je n'emploie pas le terme "provocation raciste"´ merci donc de laisser Satan en enfer) et la prise de photographie dans l'enceinte de l'établissement avec un appareil censé être éteint sont deux actes susceptibles d'être sanctionnés ! La récidive constituant bien entendu un facteur aggravant, est-il besoin de signaler...

1389655708[/url]' post='8737614']

Surtout que l'enseignante, en excipant de sa confession, a violé son obligation de neutralité qui s'impose à tout fonctionnaire.

Vous mélangez tout. La sanction scolaire concerne la provocation. Ensuite, un professeur est un justiciable comme un autre : si elle estime avoir été visé dans sa chaire par les actions de ces élèves, elle avait parfaitement le droit en dehors du cadre de son travail de déposer une plainte dans ce sens.

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Invité Benbow69
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Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

Je trouve amusant de parler de "récidive", alors même que la soit disante première infraction... n'en est pas une. Que je sache, voter même pour des candidats imaginaires et même si ces derniers sont peu reluisants est tout sauf une "infraction". En revanche, en contraignant les élèves à violer le secret du vote pour s'en servir comme "arme" contre eux, cette prof a manqué à la déontologie la plus évidente. Et nous expliquer ensuite que la pseudo récidive consistant dans une blague potache mérite bien l'exclusion définitive, au même titre que s'ils avaient roué de coups quelqu'un, est gravement méconnaître le principe de proportionnalité de la peine. Ceux qui justifient cette décision grotesque du conseil de discipline non seulement ne raisonnent absolument pas en juristes mais en plus se font les soutiens d'un système ultra répressif devenu dément.

En outre, je ne mélange rien du tout. Cette prof a interprété une blague potache comme une provocation à son encontre, y voyant un signe antisémite la visant en tant que juive et non en tant que prof. Elle les a fait passer devant le conseil de discipline non pour prise de photo illicite mais provocation antisémite à son encontre. Elle a donc abandonné son devoir de neutralité en excipant de sa confession. Elle s'est elle-même mise hors des clous. Et de surcroît de manière paranoïaque puisque il n'y avait même pas salut hitlérien mais geste popularisé par un humoriste franco-camerounais. Voir dans Dieudonné un nostalgique de la "race des seigneurs" est affligeant de connerie et de mauvaise foi.

En gros, certains sont prêts à nous raconter n'importe quoi pour nous expliquer qu'il est parfaitement légitime qu'une blague potache non seulement entraîne l'exclusion définitive d'un établissement, au même titre que s'il y avait eu coups et blessures répétées, mais encore expose à une procédure d'instruction pénale avec mise en garde à vue et éventuellement ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Certains ont donc le cerveau assez malade pour applaudir des deux mains devant cette hypertrophie de la sanction. Eh ben on se demande s'ils ne demanderont pas bientôt le rétablissement des travaux forcés et de la peine de mort parce que ça va être dur de continuer à appliquer le principe de proportionnalité des sanctions sinon dans un système devenu aussi délirant.

En tout cas, à lire certains, on sait qui rêve d'être garde-chiourme. :mef:

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Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

Les "blagues de potaches à caractère raciste" c'est d'un autre temps.

Comme déjà expliqué il ne faut pas confondre la sanction scolaire et la plainte au pénal.

Je m'amuse à lire les commentaires de ceux qui n'ont jamais participé à un Conseil de discipline. Les arguments sont du même tonneau : << Vous ne pouvez pas m'exclure (ou vous ne pouvez-pas exclure mon enfant) pour cette faute parce qu'avant je n'avais rien fait en qu'en plus je suis un bon élève ! >>

Donc, si je résume les défenseurs (lol) de la liberté d'expression : dans un établissement scolaire aucun comportement provocant ne doit être sanctionné, les élèves peuvent s'en prendre individuellement à un professeur (par vengeance plus que par incitation à la haine à mon avis) et des photos à l'intérieur de l'enceinte scolaire peuvent être prises et diffusées sans restriction.

On se croirait revenu en mai 68, que ces mêmes "défenseurs" abhorraient il y a quelques mois pendant les manifs anti-mariage homosexuel.

Mais ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent de l'opportunisme.

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Invité Benbow69
Invités, Posté(e)
Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

Et si tu évitais les procès d'intention ? Car comme je suis pour le mariage homo, expliquer que les défenseurs d'une Société qui n'est pas fondée sur le tout répressif sont des réacs est juste manifester un sectarisme bien révélateur de sa propre personnalité, qui aime à enfermer. :p

Non une blague potache ne mérite pas l'exclusion définitive. Et immédiatement hurler au racisme pour la moindre provoc est niais.

Je serais curieuse de savoir quel monde défendent ceux qui se réjouissent du système de l'hyper sanction.

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Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

"Hyper sanction" une exclusion d'un établissement scolaire ?

Il faudrait relativiser un peu pour rester crédible.

C'est vous qui parlez de "blague de potache". D'autres y voient une entorse au règlement intérieur des établissements scolaires.

Il est attendu de chaque membre de la communauté scolaire un comportement correct. On s'abstiendra donc de toute vulgarité de langage et de geste, de toute brutalité dans la communication, le débat ou le désaccord.

Le respect d'autrui et la politesse sont une nécessité impérieuse de la vie en communauté. Tout comportement manifestement provocant sera sanctionné.

(...)

La prise de photographies à l'intérieur de l'Établissement est interdite sauf autorisation expresse de la Direction.

(...)

Vouloir faire d'un comportement inadmissible en milieu scolaire un symbole de la liberté d'expression est aussi absurde que de savoir si la quenelle est antisémite ou pas.

Dans notre histoire c'est un geste provocant à l'encontre d'un professeur qui est diffusée par le biais d'une photo. Actes qui justifient à eux seuls un passage en Conseil de discipline.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Intéressante discussion entre celui qui considère que les provocations antisémites répétées ne sont que des blagues de potache et celui qui situe, en terme de gravité, l'entorse au règlement intérieur d'un lycée quelque part entre le meurtre avec préméditation et l'incendie volontaire.

*** Reprend du pop-corn ***

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Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

L'entorse au règlement se juge en conseil de discipline et aboutit éventuellement à des sanctions scolaires.

Alors ton troll... :dort:

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Cette prof principale est à gerber. Elle oblige certains votants à renoncer au secret du vote et explique que l'apposition de noms propres loufoques pour l'élection des délégués de classe relève du "racisme" ? Elle me semble tomber elle-même sous le coup de l'article 434-26 du code pénal et son comportement paranoïaque, peu propice à la sérénité exigée par la fonction d'enseignant, mériterait une mesure conservatoire de suspension si le système était autre que complètement fou. Est-elle fière de ses méthodes qui contreviennent à la moindre déontologie ?

Surtout que l'enseignante, en excipant de sa confession, a violé son obligation de neutralité qui s'impose à tout fonctionnaire. En fait, elle est complétement sortie de ses fonctions pour hurler au délit imaginaire. Et l'administration la soutient et le parquet prend en considération sa plainte. C'est le monde à l'envers. :gurp:

Mais oui absolument! Il n'y a aucune problème à écire Hitler pendant une élection, condamner cela c'est vraiment un crime d'arrière pensée comme tu dis!biggrin.gif Et quelle parano cette prof! Pourquoi penser qu'ils ont évoqués Hitler pour son génocide et racisme? Ils l'ont peut être fait en admiration de ces talents de peintre.

Sérieusement Benbow ton offuscation est assez comique sur ce sujet là.

Modifié par Fafaluna
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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

«C'était juste pour m'amuser, je ne voulais pas le faire contre qui que ce soit», assure l'auteur de la «quenelle» au micro de la radio publique. «On dit que c'est un geste antisémite, mais ce n'était pas ça, on voulait le faire contre la société», poursuit-il. Jeudi, son camarade et lui devront se présenter en conseil de discipline, en vue d'une possible exclusion."

nouvelle attitude des aficionados de Dieudonné et de Dieudonné lui même qui consiste à se poser en "déconneur "

et de facto s'absoudre ...

facile de traiter son voisin de beauf en rajoutant la phrase magique qui pardonne tout , derrière

" non, mais je déconne ..."

Il faut quand même un jour assumer ses responsabilités et c'est très bien qu'on leur mette le nez dans leur caca ....

pour ce qui est des exclusions,il y en a qui sont prononcées pour des raisons autrement moins grave ...j'ai toujours été surpris par les décisions d'exclusion pour absences répétées ...

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Membre, Posté(e)
mickael1967 Membre 131 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

te name='Long Nao' timestamp='1389649658' post='8737405']

Ah oui, j'avais oublié d'inclure l'éventualité de l'implication des méchants chinois sionistes du FBI dans cette affaire, que suis-je bête :gurp:

Toi aussi t'avoue a demi-mot , fait attention a ce que tu dit ça pourrait etre mal interprété par certaines personnes, n'oublie pas qu'on est en france

Modifié par mickael1967
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Pour qu’il y ait une exclusion définitive, il faut que l’élève ait commis un fait grave, par exemple, un élève qui par son acte porte atteinte à l’intégrité physique, psychologique ou morale. Comme coups et blessures portés sciemment ou le fait d'exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du personnel une pression psychologique insupportable, par insultes, injures, calomnies ou diffamation…

Ce billet (hitler…) est provocateur et il y a eu sanction à l’encontre de cet élève donc après vouloir insister que c’est récidive (suite à la quenelle) et que juste par ce fait, cela demande exclusion définitive, je trouve cela abusé.

Parce qu’évoquer le fait que cela soit récidive, il faut tenir compte de la gravité de l’acte et on ne peut pas dire que cette prof a subi de manière répétée une pression psychologique insupportable dans le cas où cette prof vit très mal ces deux actes, c’est qu’il vaut mieux qu’elle change de profession car cela démontrerait une fragilité excessive ou que le problème est ailleurs. Bien que ces actes ne soient pas insignifiants, on ne peut pas les comparer avec un acte violent qui porterait réellement atteinte à l’intégrité physique, morale, psychologique.

Qu’un parent argumenterait que son enfant ne mérite pas l’exclusion définitive alors qu’il s’est très bien conduit pendant toute sa période scolaire et qu’il est un bon élève ne serait pas justifiable dans le cas de violences réelles, ce qui n’est pas le cas.

Je n’ai jamais vu dans des écoles, la direction réagir par une exclusion immédiate suite à un acte malveillant sauf pour faits graves. Bien souvent, il y a des avertissements, des entretiens avec l’élève et les parents, sanctions diverses, l’exclusion temporaire et on tient compte aussi de la conduite de l’élève pendant sa période scolaire, ce qui me paraît légitime car cela a son importance. On ne peut pas décider de sanctionner par une exclusion définitive qui demande réflexion sans tenir compte de la conduite de l’élève du moins au cours des derniers mois, sauf pour un fait grave. C’est quand même étonnant que ces élèves ont eu une première sanction (travailler sur la chartre) sans avoir une exclusion temporaire et qu’un mois après suite à une quenelle, on parle d’exclusion définitive immédiate alors qu’entre temps, ses élèves se sont bien conduits.

Personne n’a dit qu’il ne fallait pas sanctionner suite à un acte provocateur mais pour ma part, l’exclusion immédiate me paraît disproportionnée d’après les faits.

Modifié par samira123
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Invité lobotomie_
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Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

Pour qu’il y ait une exclusion définitive, il faut que l’élève ait commis un fait grave, par exemple, un élève qui par son acte porte atteinte à l’intégrité physique, psychologique ou morale. Comme coups et blessures portés sciemment ou le fait d'exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du personnel une pression psychologique insupportable, par insultes, injures, calomnies ou diffamation…

(...)

:hu: Ah bon ? D'où tiens-tu cette information ? As-tu déjà participé à un Conseil de discipline ?

Et si , je-n'en-sais-rien-c'est-une-hypothèse, le Conseil de discipline a retenu le motif antisémite n'est-ce pas ce que tu appelles un "fait grave" ?

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Pour qu’il y ait une exclusion définitive, il faut que l’élève ait commis un fait grave, par exemple, un élève qui par son acte porte atteinte à l’intégrité physique, psychologique ou morale. Comme coups et blessures portés sciemment ou le fait d'exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève ou un membre du personnel une pression psychologique insupportable, par insultes, injures, calomnies ou diffamation…

Ce billet (hitler…) est provocateur et il y a eu sanction à l’encontre de cet élève donc après vouloir insister que c’est récidive (suite à la quenelle) et que juste par ce fait, cela demande exclusion définitive, je trouve cela abusé.

Parce qu’évoquer le fait que cela soit récidive, il faut tenir compte de la gravité de l’acte et on ne peut pas dire que cette prof a subi de manière répétée une pression psychologique insupportable dans le cas où cette prof vit très mal ces deux actes, c’est qu’il vaut mieux qu’elle change de profession car cela démontrerait une fragilité excessive ou que le problème est ailleurs. Bien que ces actes ne soient pas insignifiants, on ne peut pas les comparer avec un acte violent qui porterait réellement atteinte à l’intégrité physique, morale, psychologique.

Qu’un parent argumenterait que son enfant ne mérite pas l’exclusion définitive alors qu’il s’est très bien conduit pendant toute sa période scolaire et qu’il est un bon élève ne serait pas justifiable dans le cas de violences réelles, ce qui n’est pas le cas.

Je n’ai jamais vu dans des écoles, la direction réagir par une exclusion immédiate suite à un acte malveillant sauf pour faits graves. Bien souvent, il y a des avertissements, des entretiens avec l’élève et les parents, sanctions diverses, l’exclusion temporaire et on tient compte aussi de la conduite de l’élève pendant sa période scolaire, ce qui me paraît légitime car cela a son importance. On ne peut pas décider de sanctionner par une exclusion définitive qui demande réflexion sans tenir compte de la conduite de l’élève du moins au cours des derniers mois, sauf pour un fait grave. C’est quand même étonnant que ces élèves ont eu une première sanction (travailler sur la chartre) sans avoir une exclusion temporaire et qu’un mois après suite à une quenelle, on parle d’exclusion définitive immédiate alors qu’entre temps, ses élèves se sont bien conduits.

Personne n’a dit qu’il ne fallait pas sanctionner suite à un acte provocateur mais pour ma part, l’exclusion immédiate me paraît disproportionnée d’après les faits.

Euh si le racisme envers ce professeur est avéré (qu'ils peuvent ceci dit nier en jouant aux ingénus qui ne savent pas ce que la quenelle signifie, mais ils vont avoir du mal après leur frasque précedente) je ne vois absolument pas en quoi leur renvoie est abusé.

Je ne vois absolument rien de disproportionné d'autant plus qu'il y a déjà eu des cas d'élèves renvoyés pour actes racistes.

Modifié par Fafaluna
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Invité s
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Invité s
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Posté(e)

Il y a eu un cas ou deux élèves d’un lycée ont eu une exclusion définitive, l’un pour violences physiques contre un enfant et l’autre pour complicité de violences accompagnées de propos antisémites mais il y a eu annulation de l’exclusion car ils ont trouvé que ces agissements méritaient une exclusion temporaire et non une exclusion définitive sans sursis.

Je trouve que c’est un fait plus grave que le sujet du topic car il y a eu violence mais si cela n’a été qu’une seule fois concernant ce cas, ça méritait une exclusion temporaire et ils ont eu raison d’annuler cette exclusion définitive.

Actes racismes ou antisémites, s’il y a violence physique ou agression verbale répétitive et qu’il y a effectivement atteinte à la personne oui. Mais exclure définitivement juste pour un propos ou acte qui serait jugé antisémite ou raciste sans même donner la possibilité à la personne de se racheter en ne trouvant comme seul argument qu’ils ont récidivé qu’ une seule fois alors que l’acte en lui-même n’est pas si grave, oui, cela me paraît abusif.

Et cela m’étonnerait fort que l’on exclue définitivement un élève juste pour une parole raciste, sauf s’il y a violence physique ou des répétitions verbales successives qui dans ce cas porteraient atteintes à l’intégrité physique, morale ou psychologique et serait donc justifiée d’autant plus si l’élève après avertissement ne change pas de comportement.

Il y a certainement des sanctions différentes dans les écoles suivant l’acte racisme donc on ne peut pas globaliser en s’appuyant juste sur le fait que c’est raciste ou antisémite, il faut tenir compte de la gravité de l’acte, du contexte, des conséquences que cela peut avoir sur la victime et avant tout, si elles sont justifiées ou non, on ne peut pas par exemple, dire qu’ une agression physique raciste violente est idem à une parole raciste.

Des élèves ont subi des agressions physiques alors que leurs agresseurs n’ont eu que l’exclusion temporaire et pourtant cela me paraît beaucoup plus grave que ce qui s’est passé dans cette école.

Modifié par samira123
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Invité Benbow69
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Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

"Hyper sanction" une exclusion d'un établissement scolaire ?

Il faudrait relativiser un peu pour rester crédible.

Oui hyper sanction puisque sanction la plus lourde qui puisse être prononcée par un conseil de discipline. Fort heureusement, ces derniers qui ne sont guère composés de professionnels du droit n'ont pas de pouvoir plus important. La disproportion me paraît manifeste et je serais curieuse de connaître la décision du tribunal administratif si cette décision administrative était portée devant lui, notamment sur le fondement de l'erreur manifeste d'appréciation.

Intéressante discussion entre celui qui considère que les provocations antisémites répétées ne sont que des blagues de potache

J'assume être celle pour qui un vote de déconne en inscrivant, à l'occasion de l'élection de délégués de classe, des noms de personnages historiques sur des bulletins puis une photo de geste défini comme une sorte de bras d'honneur à l'envers ne me paraissent pas être le summum de l'apologie de quoi que ce soit ni appeler au génocide. Là où tu vois intention politique, je ne vois pour ma part que délires de lycéens. Libre à toi de considérer que cela mérite l'artillerie lourde de l'expulsion disciplinaire puis du tribunal correctionnel. Pour ma part, je n'ai pas de goût pour les sociétés policières.

Mais oui absolument! Il n'y a aucune problème à écire Hitler pendant une élection, condamner cela c'est vraiment un crime d'arrière pensée comme tu dis!biggrin.gif Et quelle parano cette prof! Pourquoi penser qu'ils ont évoqués Hitler pour son génocide et racisme? Ils l'ont peut être fait en admiration de ces talents de peintre.

Sérieusement Benbow ton offuscation est assez comique sur ce sujet là.

En quoi écrire Hitler sur un bout de papier ressortirait-il d'une qualification pénale ? Tu as l'impression qu'il va tout droit en sortir, avec sa petite moustache, à la tête de régiments de SS tête de mort pour génocider ? Tu as vraiment une pensée magique. Cela rejoint donc ce que je disais précédemment : certains veulent rétablir le délit de blasphème. "Mon Dieu, ils ont écrit le nom de l'Antéchrist ! Au bûcher !".

Faudrait peut être raison garder et ne pas transformer l'Histoire en religion sacrée.

Parce qu’évoquer le fait que cela soit récidive, il faut tenir compte de la gravité de l’acte et on ne peut pas dire que cette prof a subi de manière répétée une pression psychologique insupportable dans le cas où cette prof vit très mal ces deux actes, c’est qu’il vaut mieux qu’elle change de profession car cela démontrerait une fragilité excessive ou que le problème est ailleurs. Bien que ces actes ne soient pas insignifiants, on ne peut pas les comparer avec un acte violent qui porterait réellement atteinte à l’intégrité physique, morale, psychologique.

Je suis entièrement d'accord. C'est d'ailleurs cette prof qui, en surréagissant, a créé du désordre. Elle montre son incapacité à maintenir un climat serein, seul propice à l'étude.

:hu: Ah bon ? D'où tiens-tu cette information ? As-tu déjà participé à un Conseil de discipline ?

Et si , je-n'en-sais-rien-c'est-une-hypothèse, le Conseil de discipline a retenu le motif antisémite n'est-ce pas ce que tu appelles un "fait grave" ?

Es-tu au courant qu'un simple Conseil de discipline n'est qu'un vague rouage administratif, dont les décisions sont susceptibles de recours devant l'ordre juridictionnel administratif ? Nous expliquer que puisque ce Conseil a décidé que c'était "grave", ça l'est, est tout simplement lui prêter un pouvoir d'infaillibilité extravagant. Je soutiens, pour ma part, que ce Conseil est sorti de son rôle d'abord en acceptant de juger des "faits" dont la révélation a été obtenue par des moyens irrecevables (violer le secret du vote) et qui ne sont en rien répréhensibles (voter nul n'est pas une infraction disciplinaire), ensuite en donnant une définition arbitraire du geste dit de la quenelle et donc là encore en outrepassant son rôle en se muant en juridiction pénale inventant des qualifications qui n'existent dans aucune réglementation.

Cette décision d'expulsion est grossièrement illégale et prise sous le coup d'une hystérie médiatique.

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
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En quoi écrire Hitler sur un bout de papier ressortirait-il d'une qualification pénale ? Tu as l'impression qu'il va tout droit en sortir, avec sa petite moustache, à la tête de régiments de SS tête de mort pour génocider ? Tu as vraiment une pensée magique. Cela rejoint donc ce que je disais précédemment : certains veulent rétablir le délit de blasphème. "Mon Dieu, ils ont écrit le nom de l'Antéchrist ! Au bûcher !".

Faudrait peut être raison garder et ne pas transformer l'Histoire en religion sacrée.

Merci de ne pas caricaturer ce que les autres disent ce serait sympa. shrunkface.gif De plus tu l'as dit pour toi c'est juste un délire de jeunes quoi... puis quand ça s'accompagne d'actes antisémites idem. Bon.

Heureusement que tous les ados faisant leur crise ne sont pas comme ça, tiens.

Je suis entièrement d'accord. C'est d'ailleurs cette prof qui, en surréagissant, a créé du désordre. Elle montre son incapacité à maintenir un climat serein, seul propice à l'étude.

C'est la prof la fautive maintenant, franchement c'est le monde à l'envers. Surtout que d'après ce que j'en ai lu dans différents articles elle a juste prévenu le principal non? Limite il aurait fallu qu'elle ne fasse rien quoi, normal.

C'est toi qui parle de climat propice à l'étude ben dis donchehe3.gif.

Modifié par Fafaluna
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Invité Benbow69
Invités, Posté(e)
Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

Euh si le racisme envers ce professeur est avéré (qu'ils peuvent ceci dit nier en jouant aux ingénus qui ne savent pas ce que la quenelle signifie, mais ils vont avoir du mal après leur frasque précedente) je ne vois absolument pas en quoi leur renvoie est abusé.

Je ne vois absolument rien de disproportionné d'autant plus qu'il y a déjà eu des cas d'élèves renvoyés pour actes racistes.

Il n'existe pas d'infraction pénale de simple racisme. Le racisme, s'il est avéré, est une circonstance aggravante en cas de commission d'un délit ou crime. Tes deux "potes" lycéens auraient donc du appeler à commettre ou commettre sur cette enseignante des voies de fait pour que leur intention raciste soit retenue comme circonstance aggravante.

Il est donc difficile pour le disciplinaire de surajouter au droit, en postulant sur des arrière-pensées d'actes inexistants.

Merci de ne pas caricaturer ce que les autres disent ce serait sympa. shrunkface.gif

Je ne caricature rien, je te cite. Pour toi, écrire Hitler sur un bulletin de vote est constitutif d'une infraction pénale. A toi d'assumer ta vision d'une Société hyper pénalisée.

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Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
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écrire Hitler sur un bulletin de vote est constitutif d'une infraction pénale.

Je me demande où j'ai dit ça tiens...sleep8ge.gif

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Invité Benbow69
Invités, Posté(e)
Invité Benbow69
Invité Benbow69 Invités 0 message
Posté(e)

Mais oui absolument! Il n'y a aucune problème à écire Hitler pendant une élection, condamner cela c'est vraiment un crime d'arrière pensée comme tu dis!biggrin.gif Et quelle parano cette prof! Pourquoi penser qu'ils ont évoqués Hitler pour son génocide et racisme? Ils l'ont peut être fait en admiration de ces talents de peintre.

Ce propos ne signifie pas que, pour toi, écrire Hitler sur un bout de papier relève d'une infraction devant entraîner sanction ?:o°

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