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9 décembre 1893 - Une bombe à la chambre !


January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 860 messages
108ans‚ ©,
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Le 9 décembre 1893, une bombe explose dans l'hémicycle de la Chambre des députés, à Paris. Panique, cris. Nombreux députés blessés.

Bombe_assemblee_1893.jpg

De la tribune du Palais-Bourbon, le président Charles Dupuy lance dans le brouhaha ambiant : «Messieurs, la séance continue !» Un instant plus tard, il ajoute avec l'emphase coutumière de l'époque : «Il est de la dignité de la Chambre et de la République que de pareils attentats, d'où qu'ils viennent et dont, d'ailleurs, nous ne connaissons pas la cause, ne troublent pas les législateurs».

Auguste Vaillant, qui a lancé la bombe, est arrêté. Âgé de 33 ans, celui que l'on surnomme Marchal est un marginal : abandonné seul à Paris à 12 ans, il a accumulé les petits métiers avant de se lancer dans la lutte politique pour faire entendre «le cri de toute une classe qui revendique ses droits». Comme il le souligne lors de son procès, il n'a pas cherché à tuer, et d'ailleurs la bombe n'a fait que des blessés.

Condamné à mort, il est exécuté le 5 février 1894. De sa mort naîtront une chanson, La Complainte de Vaillant, mais aussi une série de lois répressives (les «lois scélérates»), à l'initiative du parlementaire Jean Casimir-Perier... et une nouvelle vague d'attentats !

Suite http://www.herodote.net/9_decembre_1893-evenement-18931209.php

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Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
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S'il n'a tué personne, je trouve un peu excessif de l'avoir exécuté...

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)

Évènement sur lequel Maurice Barres reviendra, dans son discours du 3 juillet 1908 "Je crois qu'il y a lieu de recourir à la peine exemplaire", face aux abolitionnistes:

" (…)Et ce vote contre la guillotine, vous l'auriez fourni avec bien plus d'autorité, quand un homme a jeté dans cette Assemblée une bombe et que vous l'avez laisser exécuter!

Il y a un jour, messieurs les abolitionnistes, où vous avez manqué une occasion unique d'affirmer votre horreur de la peine de mort: c'est quand vous étiez vous-même les victimes."

Le trait, de quelque bord que l'on soit, est savoureux…

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