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Le phénomène de "course à la popularité" est-il juste passager chez les ados ?


DamDey

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Membre, 28ans Posté(e)
DamDey Membre 80 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Yo, je suis lycéen, en terminale, et cela fait déjà depuis 3e que je vis parmi ces gens, ces gens qui se sentent absolument obligé de se faire remarquer. Ce n'est même pas, l'envie de se sentir existé, c'est vraiment "j'existe, regardez moi, j'ai plein d'amis ect...". Ce phénomène est visible via Facebook notamment (que j'ai eu pendant 2mois), c'est vraiment l'exemple le plus caricatural. Et ce qui est drôle c'est qu'on pourrait penser que le ou la people de facebook avec 500 ami(e)s est du genre sociable (genre qui est à l'aise avec la communication quoi) mais non, ce(tte) people est renfermé(e) dans son cercle d'ami(e)s people. Et là, les groupes se forment (rien contre ca), ces groupes s'évitent, se chassent parfois (contre ca), hop, c'est la hiérarchie, des gens sont exclu(e)s, seul(e)s. Et alors, qui refuse d'interagir avec qui ? L'"autiste" avec des groupes ou des groupes avec l'"autiste" ? Mais le problème n'est même plus là, prit dans ce mécanisme de "quête à la popularité", l'ado n'est plus qu'une étiquette, par exemple: Claude est cool, Bakari est drôle, Gabriel est con, Mathilde est une gamine. Autrement dit on juge sur les apparences, et, les préjugés, ne sont ils pas qu'une illusion ultra simplifiée de ce qu'est réellement Claude, Bakari, Gabriel et Mathilde ? L'adolescent n'est il pas plus complexe à comprendre, qu'une simple étiquette ?

BREF, voilà en gros un morceau de ma pensée concernant la société dans mon lycée. Pour revenir sur "Le phénomène de "course à la popularité" est-il juste passager chez les ados ? ", je vous le demande, car, on est plus que des étiquettes et quand la majorité (pas tous) des gens pensent "un type = une caractéristique", baaaa ca marche pas trop la société, enfin, il y a toujours une certaine tension, prise de tête qui traîne. Et, cela serai pas mal que le droit de s'exprimer et surtout d'être écouté soit gratuit, ou, du moins, qu'il ne faille pas "faire ces preuves" pour l'obtenir.

Alors, cela va-t-il changer plus tard ? A l'université ? Ou faudra-t-il encore faire une démonstration de ses beaux muscles pour gagner le respect d’autrui ?

J'espère que ce post vous intéressera, si j'ai des réponses j'y répondrai mais pas avant une semaine (voyage épic à la campagne !), bonne soirée :).

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, oui ce phénomène populaire est passager, d’ailleurs, ce que je trouve dommage, c’est que certains de ces ados qui ne sont pas forcément d’accord suivent quand même le mouvement au lieu de montrer leur désapprobation. Concernant les étiquettes, je dirais que les gens se basent avant tout sur ce qui prime chez la personne, de ce qu’elle laisse entrevoir, ce qui peut être un aperçu vrai ou faux mais envers les amis, la personne saura donner une image plus complète et plus proche de ce qu’elle est. La première chose que l’on voit c’est l’apparence, bien que je suis contre les jugements actifs, c’est à la personne de démontrer que l’autre se trompe dans son jugement ou bien de l’ignorer si cela n’a aucune importance pour elle.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 030 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Mon pauvre! Ca ne finit pas avec l'âge! La preuve : les adultes se pensent plus "matures" que les adolescents parce qu'ils ont les années! Si ce n'est pas un préjugé, ça... :D

Maintenant, je comprends un peu ton envie de t'en insurger, de crier l'absurdité de la chose sur tous les toits. Mais l'adolescence n'est qu'un microcosme de la vie adulte (et de l'université) : tu auras les riches, les pauvres, les connus, les inconnus, les beaux, les cons, etc. La société elle-même est hiérarchie, que ce soit dans son travail ou ses moeurs (même si pour les moeurs, c'est peut-être plus vrai dans d'autres pays, notamment chez nos "amis" anglo-saxons).

L'étiquette n'a pas pour but de décrire toute la complexité que peut avoir une personne, mais de permettre, sans trop se fouler, de la ranger là où on pense qu'elle doit être. Même à tort. Souvent, la chose est fondée puisqu'elle n'est pas dite pour rien, sauf si le but est justement d'isoler l'autre et de le descendre.

Toutefois, tu ne peux pas réellement généraliser : les beaux muscles n'impressionnent pas tout le monde. C'est vrai aussi au lycée. Et, gagner le respect, ce n'est pas qu'une question de mérite. Si tu parviens à imposer ta façon d'être, les autres ne peuvent que réagir de deux façons : t'ignorer ou faire avec. D'ailleurs, en cherchant à être respecté, je pense que tu fais en partie une erreur : ce qu'il faut, c'est plutôt de l'estime de l'autre que du respect. Ca va avec, mais ça va plus loin. Ce n'est pas qu'un rapport de "dominant"-"dominé".

Mais on est d'accord sur un point : nous ne devrions pas avoir à nous battre pour être écoutés. Notre monde manque cruellement d'écoute. Reste que si tu veux vivre sans vivre dans un groupe, personne ne t'en empêche. Il faudra juste que toi-même tu acceptes que les autres peuvent te rejeter. C'est dur, mais c'est un choix à faire. Et, d'un autre côté, tu dois prouver que ta pensée n'est pas que pensée : connaître les autres, ça ne s'improvise pas. Puis, si tu rencontres des personnes qui te jugent naïvement sur des on-dit, sois intelligent, donne raison, joue le jeu. Peut-être remarqueront-ils à ce moment-là qu'ils se trompent. Parce qu'il n'y a pas pire réaction que l'énervement.

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
Posté(e)

As-tu vu la manière dont ces personnes se jugent ?

C'est ce qu'on appelle l'opinion générale (les préjugés, comme vous l'avez nommé). L'adolescence. Il s'agit de cette période où l'enfant devient adulte. Avec cette étape, il apprend le discernement, il s'inscrit aussi dans une vie sociale, en cotoyant les extrêmes.

Oui, l'adolescent est un mouton, le plus souvent des cas. Il s'insurge contre les inégalités, il apprend à remettre en cause les fantasmes de son enfance, les diktats du monde adulte. Il cherche ses repères, ce qui entraine d'une certaine manière une envie de se les approprier, de chercher des gens qui partagent le même point de vue que lui, de former un groupe.

L'adolescent est à la fois bête et éveillé. Il cherche à s'affranchir des codes mais s'affranchit à outrance, d'où son manque de respect systématique envers l'adulte et son côté révolutionnaire romantique (quasiment fanatique).

Ah, l'adolescence est une question de mode. Ceux qui s'affirment, comme je viens d'en parler, sont ceux qui vont attrouper des masses. Il suffit de regarder les podcasts youtubiens pour le constater. Ils vont créer ou recréer un phénomène de groupe, ce qu'on préfère voir comme étant une mode. Aussi tu constateras que la mode est une question presque vitale dans la vie sociale de ton lycée. Ceux qui s'habillent d'une certaine manière vont s'inscrire dans un groupe particulier. Et il existe un groupe dominant, ceux qui ont le "swag", ceux qui sont cool.

Mais la mode est générationnelle, et il serait idiot de parler de l'unicité d'un individu en se basant sur un tel contexte.

Faut-il s'affirmer pour s'épanouir ?

Regarde l'adulte. Il a son groupe d'amis, de relations professionnelles, des "potes intimes" avec qui il partage ses week-ends. A-t-il besoin d'être un famous one ou VIP pour cela ?

Ce qui fait avant tout l'unicité d'un individu, selon moi, ce n'est pas sa capacité à s'adapter au changement, à adopter le style du meilleur, mais à pouvoir penser de lui-même. Aujourd'hui, nous vivons dans une communauté de fourmis. Il existe des hierarchies à tous les niveaux. Celui qui veut survivre s'adapte donc en permanence.

Mais celui qui ne veut pas être le mouton de l'autre réfléchit et adopte un regard critique sur son monde.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Le besoin d'être admis dans la communauté est très puissant. Dans les sociétés archaïques, il y avait un passage de l'état d'enfant à celui d'adulte, souvent très pénible. Les scarifications, sur les peaux foncées (mélanodermes en langage savant); et les tatouages sur les peaux claires (leucodermes). Ces signes, non choisis, imposés par la communauté, étaient une sorte de carte d'identité. Pour savoir qu'on est admis dans la communauté, il faut être reconnu. Qui n'est pas reconnu n'est rien. Donc il faut être distingué. Ce mot à plusieurs sens, très appropriés. Plus on est connu, plus on a la sensation d'être. Ce besoin d'intégration/distinction perdure toute la vie.

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Membre, Posté(e)
Clou quantique Membre 3 203 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut.

A la fac, c'est fini. On est noyé dans la masse. Et puis on a autre chose à faire, comme décrocher son diplôme.

Comme un tambour, ça fait beaucoup de bruit mais à l'intérieur, c'est vide. Limite, ça fait pitié.

++

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
Posté(e)

Loin de là, le clivage est parfois même plus important à la fac, cela se constate notamment lors des soirées étudiantes.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les réseaux sociaux sont juste un support nouveau pour ce qui existe de la maternelle jusqu'à la mort des gens et ceci depuis la nuit des temps

Personne n'y échappe , même pas ceux qui s'insurgent , ils ignorent seulement qu'ils font la même chose

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  • 2 mois après...
Membre, 28ans Posté(e)
DamDey Membre 80 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

J'ai bien lu toutes vos réponses, par contre je n'ai pas trop trouvé la volonté et l'inspiration pour relancer le sujet :hum:.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

la popularité n'est qu'un leurre et n'apporte rien ,c'est un artifice qui permet au paresseux de parader sans avoir fait l'effort de prouver sa valeur intellectuelle ou physique.C'est un pari sur l’esbroufe

les vrais critères d'échelle de valeurs vont être pour les scolaires les diplômes acquis et pour ceux qui sont dans la vie active, l'échelon de responsabilité ou l'activité créée sanctionné par une rémunération correspondante ....

Souvent les tyrans qui sévissaient en primaire se retrouvent bien anonymes en bleu de travail à serrer des boulons ....

les anglo-saxons aiment à comparer leur statut social en donnant sans complexe leur niveau de rémunération

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