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Un chantage à l'origine de la dénonciation de meurtre, 12 ans après les faits


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
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100 000 eur et la garde des enfants, c'est ce qu'aurait demandé l'ex-femme du principal suspect pour continuer à se taire. Il y a 12 ans, Marguerite Lagrave avait été retrouvée égorgée dans sa maison d'Eysus près d'Oloron dans le Béarn en novembre 2001. Depuis mercredi, le principal suspect est mis en examen pour meurtre.

La garde à vue de lundi s'est transformée en mise en examen pour "meurtre", mercredi. L'homme de 39 ans est passé aux aveux : il a reconnu avoir cambriolé le domicile de Marguerite Lagrave, à Eysus dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a également reconnu avoir tué la septuagénaire. Dès ce mercredi soir, il a été placé en détention provisoire à la prison de Pau.

L'ex-femme, une coiffeuse de Lacanau de 37 ans, a déjà donné plusieurs détails lors de sa première audition. Mise en garde à vue depuis mardi, elle sera entendue jeudi par le parquet de Pau et risque une mise en examen pour "complicité d'assassinat".

C'est par elle que l'affaire a été relancée. Au printemps dernier, la femme se confie à une amie... gendarme de profession. Des confidences qui ont de plus en plus l'air d'être l'exécution d'une menace contre son ex-mari : de l'argent, à hauteur de 100 000 euros, en plus de la garde des enfants contre son silence. Des menaces exécutées au printemps dernier.

Des détails : Margot, le surnom de Marguerite Lagrave

Les confidences sont précises. La mère de famille s'est à nouveau disputée avec son ex-mari et celui-ci l'aurait menacé de lui faire subir la même chose qu'à Margot. Et elle donne des détails. A commencer par Margot. C'est le surnom donné à Eysus, dans le Béarn, à Marguerite Lagrave, 77 ans, retrouvée chez elle, égorgée, le 12 novembre 2001. Des détails encore : la manière dont l'homme se serait introduit chez la vieille dame pour la cambrioler, et les sévices infligés à la victime lorsqu'elle l'a surpris.

La gendarme alerte ses collègues des Pyrénées-Atlantiques et le dossier est rouvert. L'affaire débouche sur un non-lieu en 2005 et n'est donc pas prescrite (10 ans). Les deux anciens époux ont été interpellés lundi et mardi dernier.

Des preuves : l'arme du crime retrouvée 12 ans après

L'arme du crime est déjà en possession des enquêteurs. Elle a été retrouvée ces derniers jours dans l'entourage du couple, sur les indications de la coiffeuse pendant sa garde à vue. Un couteau sur lequel l'ADN de la victime a pu être repéré.

Après la mise en examen de l'ex-mari, la participation de la coiffeuse reste encore à déterminer. Selon le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller : "(L'homme) a déclaré que son ex-épouse se trouvait avec lui au moment des faits, mais qu'elle était restée dans la voiture". Probablement la Golf aperçue le jour du meurtre près du domicile de la victime. Un véhicule semblable à celui que possédait alors la coiffeuse.

Ensuite, la victime était visiblement connue des deux suspects : ils avaient l'habitude de passer des week-ends à Eysus, village de 700 habitants. A ce moment là, ils étaient domicilié, à à peine 8 kilomètres de là, à Oloron-Sainte-Marie.

http://www.francebleu.fr/infos/meurtre/une-vieille-dame-egorgee-chez-elle-le-meurtre-peut-etre-elucide-douze-ans-apres-834290

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