La vie en autarcie

Bonjour a tous !

Je me renseigne beaucoup sur la vie an autarcie.

Disons, semi autarcie (c'est dans la différence entre les deux qu'est née l'idée de ce post).

Puisque l'autarcie, la vie en total rupture avec le monde extérieur, est la définition même du but ultime rechercher, la semi autarcie, comme son nom l'indique, vous l'aurais bien compris, est le fait d'être le moins possible dépendant du "système" tout en continuant a y mettre les pieds.

Ma réflexion : J'ai un enfant, des projets (de mariage, d'un autre enfant, d'une maison (la maison joue un role important) de formation proffessionnel aussi), tout un tas de choses qui me font penser que la vi en semi autarcie est difficile, sinon, impossible.

Les couches, c'est pas un luxe d'avoir des couches jetable niveau propreté.

Idem pour l'argent : je doit avoir de l'argent pour payer mes factures donc je doit travailler, donc je doit être "dans le système" et donc la vie en (semi)autarcie est fortement compromise.

Avoir deux enfants implique une logistique assez conséquente, un Touran 7 place qui ne roule pas avec de l'eau, des facture orthodontiste qui coûte plus chère qu'une maison en Éthiopie, et j'en passe.

Donc : loin des cliché des barjot qui croient a la fin du monde, je cherche un retour a la nature, un renouveau, un contact, (utopique peut être) avec notre planète.

Oui je suis prêt a renoncer a certain des doux confort que m'offre la société, je suis prêt a m'éloigner des plaisir futile de "slider" sur mon nouvel iPhone, de conduire une belle Mercedes et de pouvoir m'enfiler une bouteille de Jack Daniel's toute les semaines mais je suis obliger d'être réaliste et d'assurer la sécurité, avant tout le reste, de mes enfants et de ma femme.

Le problème, c'est pas tant la sécurité personnel mais la santé, l'hygiène, la préventions des maladies et compagnie.

D'un coté, vous aller me dire, j'évite une morsure de serpent (par exemple) a mes gosses par-ce qu'ils ne vont pas crapahuter dans la campagne mais je les expose a Caca Cola Compagnie, au shit, au porno et a l'alcool.

Mais qu'elle est la meilleur option selon vous.

Un retour, radical, a la vie "naturel" quitte a avoir un des deux membres de la famille qui travail "a l’extérieur" ou alors ne rien changer a notre vie, continuer de travailler juste pour avoir 50 sur mon livret A a la fin du mois ?

Concrètement, l'autarcie semi ou complète est-elle encore envisageable de nos jours ou alors pas du tout du fait qu'on est trop dépendant de notre confort et de nos "installations civiliser" ?

A partir du moment où nos ancêtres lointains ont pratiqué (plus ou moins) l'autarcie, nous pouvons, physiquement, faire comme eux ! Mais à condition d'accepter...beaucoup de choses, matériellement et aussi culturellement.

Je ne crois donc pas qu'il y ait une réponse universelle à ta question. C'est un choix de valeurs; et en tout premier lieu, l'idée que tu te fais de tes responsabilités à l'égard de tes proches à commencer par tes enfants !

Honnêtement le retour en arrière non merci. Nos hôpitaux, nos médecins, la possibilité de nourrir presque toute notre population (en France), de survivre même en cas de sécheresse en comptant sur le commerce international, celle de communiquer avec l'extérieur etc etc etc.

Le retour en arrière très peu pour moi, je n'ai pas envie de vivre dans un monde ou l'on meurt d'une carie ou d'une maladie bénigne à la naissance.

C'est la qu'intervient la "semi" autosuffisance.

Donc qui implique d'avoir un téléphone portable (pour les urgences) même sans carte SIM (c'est un peut barbare quand même quand le toute illimité ne coûte que 20€), d'avoir une voiture au cas ou le bus ne passe pas, ou il faille faire 50 bornes pour aller a l’hôpital, pour aller chez le doc'.

Y'a bien des bouquins genre "Where there is no doctor/dentist" mais, moi même, je veut pas vraiment avoir a m'en servir.

Je parle plus d'un retour relatif a la nature et pas d'un affranchissement total.

Ma femme sais contenir sa douleur, elle pourrais choisir cet vie, mes enfants n'ont rien demander par contre.

Je pense plutot a une maison de campagne (proche d'une ville) avec un petit potager, des panneaux solaire, un puits (mais l'eau courante quand même), une éolienne et des systèmes dans ce genre la.

pas une obligation, mais une nécessité mais pas entièrement pour tout. On ne va quand même pas revenir aux temps des cavernes.

Devenir plus autosuffisant, ça me plait aussi.

Pourtant, Surimuchan a raison que c'est pas logique de reculer vers le moyen âge. Peut-être les conforts modernes ne sont pas toujours indispensables, mais utilisés correctements, ils enrichissent notre vie.

On ne peut pas blâmer l'existence des technologies modernes pour notre abus ou usage exessif. Une rupture totale avec ce monde et s'arrêter net d'utiliser toutes technologies modernes est plutôt comme s'enfuir qu'essayer de résoudre ses problèmes avec la modernité.

C'est pour ça que ton idée de semi-autarcie est plus logique. C'est aussi beaucoup plus compatible avec ses autres ambitions 'modernes'. Peut-être la vie pastorale est plus idyllique, mais en réalité, elle est énormément dure. Pourquoi pas prendre le meilleur de deux mondes?

S'il y en a qui acceptent les risques, cela les regarde mais quand on a des enfants, il est vrai que l'on réfléchit autrement.

Je suis pour le juste milieu : savoir être autonome au maximum par instinct de survie en refusant de rentrer dans l'hyperconsommation, les modes aberrantes, l'influence des autres etc ...

et savoir profiter de la sécurité, des soins, du modernisme sans tomber dans la paresse et la décadence ....

Bref :garder les pieds sur terre, se souvenir de ce qui est vital, essentiel et savoir se renouveler sans cesse

Oui, grosso modo, c'est sa !

Je ne suis pas un malade radicaliste (je le répète) mais vos points de vues sont important.

On a pour projet de déménager, proche d'une plus grande ville qu’actuellement.

On a pas de dates définis mais je commence déjà a réfléchir intelligemment et je trouve que c'est pas tant un endroits ou on vie mais plutôt une philosophie.

Une philosophie de vie, en générale, au quotidien, qui me dit (et sa reprend ce que vous ditent aussi) :

Je suis trop dépendant mais j'ai aussi besoin de cette dépendance par rapport a mes enfants et, de temps en temps, pour ma femme est moi.

Je sur-consomme, je sur-dépensse, je fait des excès dont je ne suis peut être même pas conscient (la lumière qui reste allumer, l'ampli pas éteint, les veilleuses et j'en passe) et au final je contribue a tout un tât de choses dont je veut me détacher.

Je n'ai pas 15 hectare a la campagne, une maison de 100m² et une cave rempli de nourriture pour deux ans.

Donc j'ai deux choix : devenir amiche (et la, ca va pas trop trop le faire), devenir "auto-suffisant" et dans ce cas la, l’intelligence et la modernité vont de mise avec un retour a de bonnes valeurs.

Au final, je vais probablement rester trop dépendant mais moins qu'a l'heure actuel.

C'est peut être pas seulement une réflexion sur moi même mais collective, une prise de conscience global (qui ce traduit par un geste "écolo" massif) mais ce que les gens veulent, ils ne le font pas (par paresse, comme dit plus haut).

Je sais pas si je vais un jour passer a un mode de vie qui me convient mais je pense que le fait d'y réfléchir sérieusement est déjà une forme de satisfaction.

Bonjour a tous !

Un retour, radical, a la vie "naturel" quitte a avoir un des deux membres de la famille qui travail "a l’extérieur" ou alors ne rien changer a notre vie, continuer de travailler juste pour avoir 50 sur mon livret A a la fin du mois ?

Concrètement, l'autarcie semi ou complète est-elle encore envisageable de nos jours ou alors pas du tout du fait qu'on est trop dépendant de notre confort et de nos "installations civiliser" ?

Bonjour,

ce que tu décris là est mon mode de vie. :D

Non je ne vis pas sur Mars, ni dans une grotte.

La semi autarcie est envisageable à condition d'avoir vraiment envie. C'est bien, c'est beau, c'est bon d'avoir son potager et ses bestioles, mais il faut vouloir s'en occuper. Quand les légumes donnent à plein (comme en ce moment) il faut récolter, et stocker, que ce soit congel ou bocaux, c'est du taff. Mes journées actuelles commencent à 7h et ne se finissent guère avant 23h. Bon, ok je suis mère au foyer, mais avec 4 gosses (en vacances, bien sûr) il faut tenir l'endurance. :D

Pour te donner une idée, nous vivons sur le salaire de mon mari (1550 euros nets) et les allocations familiales (avec congé parental, pour 4 enfants, je suis à 1080 euros).

Nous remboursons un prêt immobilier de 500 euros par mois.

Nous économisons sur l'eau, avec des citernes de 1000 litres dans le jardin, en dessous des chenaux du poulailler.

Nous avons environ 600 m² de potager, nous récoltons de quoi tenir l'hiver et le début du printemps (ça fait une trentaine de bocaux de haricots, une quinzaine de petits pois carottes, une tonne de patates, des courgettes, des courges, des poireaux, des choux, etc....).

Nous élevons des lapins et des poules pour avoir toujours de la viande sous le coude (et des oeufs).

J'économise sur beaucoup de choses, je me suis convertie au "faire soi même" (et pas que pour la bouffe, pour les produits ménagers, les fringues que je recycle, etc...).

Nous fabriquons nos propres pâtés de campagnes et terrines de lapin, nous faisons nos saucissons, nous salons et fumons nos jambons et pennes de lard. Mon mari est chasseur ce ajoute parfois un peu de gibier au menu. :p

Le fait d'être au foyer me permet de limiter les frais pour les enfants : pas de cantine, ni de garderie à payer (encore moins de nourrice). Je suis dispo pour ma famille et les enfants sont assez fiers de ça.

Nous avons choisi ce village parce que mon mari en est originaire, et la proximité de l'école a été décisive. En campagne montagneuse, il faut savoir gérer les aléas. Si on oublie le pain, on dîne aux biscottes, il n'y a pas de boulangerie à moins de 10 km (et bien sûr c'est fermé à 18h, hein) :D

L'hiver il faut anticiper le temps qu'il fera, déneiger la cour, sortir les bêtes dès qu'il y a un rayon de soleil (oui, on a aussi une chèvre et un bouc). :p

Voilà, au final c'est une somme de travail, mais qui est largement payée par le bonheur simple de vivre vraiment. :)