Se sublimer à l'approche d'une mort prochaine .

Je viens parler d'un sujet qui me semble un peu délicat sans être dramatique comme il pourrait paraître au premier abord .

Ce serait pour évoquer notamment les motivations et les caractères de sublimations qui ressortent chez un être humain quand il sent que la mort approche, qu'il est selon lui condamné à une mort prochaine .

Ma vie ne tient qu'à un fil et je m'attends très prochainement à quelque chose de peu réjouissant, et je me dis que je me dois de laisser ce qu'il y a de mieux aux personnes qui m'aiment ainsi qu'aux personnes que je ne connais pas et pour qui certaines de mes actions pourraient être bénéfiques . J'ai à peine 40 ans, je n'ai pas eu une vie ou j'ai agi forcément pour des associations ou autres,ce qui n'est biensûr pas non plus la base pour juger un être humain vous me direz tant il y a d'autres choses à faire pour se rendre utile, mais bon, l'envie d'agir pour les autres, peut-être aussi l'égoïsme vous me direz de vouloir laisser une trace pour les autres, est de plus en plus présent et urgent en moi .

L'amour aussi pour une personne me donne envie de lui montrer à quel point elle comptera toujours pour moi . Je parle ici de mon cas .

Si vous avez aussi des expériences qui vous parlent, n'hésitez pas à en faire part, il y a de toutes façons toujours du positif à apporter quels que soient les circonstances de nos vies .

c'est un sujet qui est présent en moi pas forcement la mort mais le moment de partir, pourrais être satisfait partir avec un sourire aux lèvres

je pense que il ne faut pas partir bien dans ses petit papier mais partir en étant satisfait de soit, on vie trop au travers de ce qu'attendent les autres la mort on en a qu'une et c'est la notre alors faisons en ce qu'on en veux nous même

"Le sage vit tant qu'il doit, non pas tant qu'il peut.

La nature n'a ordonné qu'une entrée à la vie, et cent mille issues.

La vie dépend de la volonté d'autrui, la mort de la notre.

C'est faiblesse de s'abandonner aux maux, mais c'est folie de les nourrir.

Fortune peut toute chose sur celui qui est vivant, mais fortune ne peut rien sur celui qui sait mourir.

Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses, et non par les choses elles-mêmes."

Montaigne

Ton témoignage, Aquavivas, me parait tout à fait normal.

C'est con la vie, certains aimeraient vivre mais se savent condamné et se disent qu'ils vont laisser un vide après leur départ, d'autres aimeraient bien se supprimer sachant qu'ils ne laisseront aucun vide mais n'y arrivent pas (pas si simple que ça le suicide).

Ben je te souhaite plein de courage, et puis surtout essaye de profiter un max, et je ne sais pas de quoi tu souffres, mais j'espère qu'il y a une possibilité de rémission.

Je ne sais pas si c'est "normal" de vouloir laisser une trace de soi, mais c'est très sûrement vaniteux. C'est dans la vie courante qu'il faut faire le bien, pas pour sa notoriété post-mortem, mais par simple vertu. Il ne faut pas croire que la mort est le but de la vie, elle est simplement la fin. Celui qui l'accepte meurt paisiblement. Il admet que sa postérité doit être laissée à l'initiative des vivants, pas de la sienne.

Mais Talon, on peut très bien se rendre utile aux vivants même après sa mort ?

Après la mort, on n'est utile qu'aux cannibales. C'est le bien effectué de notre vivant qui peut perdurer après nous. Nous, nous ne sommes plus rien.

Nous ne sommes plus rien, peut-être, mais nos œuvres ?

Nos oeuvres demeurent peut-être dans la mémoire des proches. Savez-vous qui a construit votre maison ? Elle vous est bien utile pourtant. Agir de son vivant pour la postérité ne permet pas de vivre pleinement le présent, c'est être toujours ailleurs.

Agir de son vivant pour la postérité ne permet pas de vivre pleinement le présent, c'est être toujours ailleurs.