Marion Bartoli met un terme a sa carrière

Tennis : Marion Bartoli met un terme à sa carrière

Marion Bartoli à Cincinnati, le 14 août. | AFP/RONALD MARTINEZ

Marion Bartoli, qui a décroché son premier titre du Grand Chelem à Wimbledon il y à peine quelques semaines, a surpris en annonçant, mercredi 14 août, qu'elle mettait fin à sa carrière, peu après une défaite au tournoi de tennis de Cincinnati. "Je n'y arrive tout simplement plus, a déclaré la joueuse de 28 ans. Maintenant mon corps n'arrive plus à tout supporter".

Son couronnement à Wimbledon avait permis à la Française d'atteindre le septième rang mondial, classement qu'elle occupait toujours avant sa décision de tout arrêter. Après cette victoire, elle disait "avoir accompli ce dont [elle avait] rêvé depuis tant d'années". Elle exprimait aussi l'ambition de s'imposer à l'US Open, qui débute le 26 août. "J'aime travailler dur", avait-elle ainsi expliqué la semaine dernière en conférence de presse à Toronto.

Une déclaration qui rend d'autant moins compréhensible la pirouette de Marion Bartoli, qui a donc annoncé sa retraite sportive à la suite d'une défaite en trois sets (3-6, 6-4, 6-1), face à la Roumaine Simona Halep, au deuxième tour du tournoi WTA de Cincinnati (Etats-Unis).

"Vous ne savez jamais vraiment avant que ça va être votre dernier match, mais je l'ai ressenti après le match. J'ai senti que je ne pouvais simplement plus. Après un set, tout mon corps me faisait mal. Tout le monde se souviendra de mon titre à Wimbledon, personne ne se souviendra de mon match joué ici", a estimé la Française, 15^e joueuse mondiale (son meilleur classement, 7^e, remonte à janvier 2012), à créditer de huit tournois gagnés sur le circuit WTA lors de sa carrière.

"PAS FAITE POUR LE HAUT NIVEAU"

Sûre de son fait, la tenniswoman exclut désormais tout retour à la compétition : "Je ne prends pas cette décision à la légère, assure-t-elle. Je joue au tennis depuis longtemps, j'ai eu la chance de réaliser mon rêve le plus fou, j'ai repoussé mes limites pour y arriver, mais maintenant je ne peux simplement plus."

Handicapée par un physique qu'elle qualifie elle-même de commun, obligée de faire "plus de sacrifices que les autres" pour afficher le niveau de forme exigé, cette tenniswoman d'1,70 m n'est à la base "pas faite pour le haut niveau", a toujours dit son père Walter, un médecin, qui l'a initiée au tennis à l'âge de six ans.

Au moment d'évoquer une reconversion, la sportive se montre à présent indécise : "Il y a tant de choses dans la vie à côté de jouer au tennis, je suis certaine que je vais trouver quelque chose (...) J'ai le droit de faire autre chose".

C'est une belle fin !

Elle gagne son titre à Wimbledon , je pense qu'elle ne pouvait pas rêver de mieux !

Surprenante décision, qui en a étonné plus d'un... Mais au final, c'est compréhensible, et arrêter après ce qu'elle vient de faire, c'est pas mal du tout. Chapeau.

Elle sait qu'elle en gagnera pas d'autres des tournois (bon ça c'était le commentaire médisant :D )

Sinon, elle finit par une belle victoire, elle a une carrière mouvementée, pas toujours très soutenue mais au final elle est la meilleure Française de ces dernières années, elle va manquer sur les prochains tournois :) .

C'est dommage j'aimais bien le personnage, mais bon chacun est libre de ses décisions.

J'ai jamais été fan.

Dommage d'abandonner sa carrière peu après avoir gagné son premier grand chelem... Elle a le mérite d'être une des rares (vraiment rares) joueuses françaises du circuit ATP à avoir gagné un titre du GC.

faut pas oublier mary pierce (open d'australie,roland garros) et amélie Mauresmo (open d'australie et Wimbledon)

Marion Bartoli parle déjà d'un éventuel retour

© Abaca <a class="sendtofriend" title="Envoyer à un ami" href="" style="text-decoration:none;"> Lors d'une conférence de presse à New York, Marion Bartoli s'est confiée sur sa décision inattendue de mettre fin à sa carrière. La jeune retraitée n'a pas exclu un éventuel retour sur les courts. « C'est dur de dire : "je ne reviendrai jamais" », a expliqué la gagnante de Wimbledon, qui se déclare « épanouie ».

Ne jamais dire jamais : Marion Bartoli a donné une conférence de presse à New York quelques jours après avoir mis fin à sa carrière. La décision, inattendue, avait beaucoup surpris : la joueuse de tennis avait gagné le prestigieux tournoi de Wimbledon six semaines auparavant. Alors qu’elle se déclarait épuisée lors de la conférence de presse où elle annonçait son choix, c’est une Marion « resplendissante » qui s'est exprimée dimanche 25 août.

Come back de Marion Bartoli ?

La joueuse de 28 ans semblait catégorique. Interrogée au moment de l'annonce de sa retraite par un journaliste d’Eurosport, qui lui demandait si elle envisageait de revenir à la compétition après un break, comme Justine Hénin l’avait fait avant elle, elle niait tout retour. « Je ne suis pas comme cela. Je ne reviendrai pas. J’aurais gagné Wimbledon cette année en 2013, et je m’arrêterai là-dessus », déclarait-elle. Une décision peut-être hâtive, que la tenniswoman nuance aujourd’hui. « C’est dur de dire : "je ne reviendrai jamais" », explique la joueuse. Si un « désir profond » de reprendre la compétition la regagne, elle pourrait reprendre le chemin des courts. Elle revient cependant sur la fatigue qui l’a poussée à prendre sa décision : « Je sentais que mon corps me disait qu'il ne pouvait plus continuer », a-t-elle confié à L'Équipe.

Quelle actualité pour la joueuse ?

Aujourd’hui, Marion Bartoli se dit « épanouie ». Expliquant avoir « repris le cours de [sa] vie », elle projette de commenter des matchs, et confie avoir quelques projets avec l’Olympique de Marseille. La jeune femme désire également soutenir les jeunes joueurs de tennis à travers la Fédération française de tennis. Elle pourrait également prêter son nom à des lignes de vêtements ou de raquettes, en partenariat avec ses sponsors. Mais pour l’heure, Marion Bartoli déclare vouloir profiter de la vie, et de sa ville. Installée à New York, elle explique n’avoir « jamais eu le temps d’aller à Soho », depuis 10 ans qu’elle vit dans la Big Apple.

Victoria Houssay