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Pourquoi y a-t-il si peu d'établissements bancaires dans l'Hexagone ?


Invité David Web

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Pourquoi y a-t-il si peu d'établissements bancaires dans l'Hexagone ?

593493_0202937461163_web_tete.jpgRue des Archives/AGIP

Le réseau bancaire français est aujourd'hui constitué de six mastodontes… et c'est presque tout. Si 390 banques ont leurs quartiers en France aujourd'hui, la plupart sont des filiales du club des six : Crédit Agricole, BPCE, Société Générale, BNP Paribas, Crédit Mutuel et La Banque Postale représentent près de 85 % du chiffre d'affaires du secteur bancaire français.

Les origines de cette concentration remontent au début du siècle dernier. « En 1914, l'Etat a besoin d'un système stable de financement et fige la hiérarchie du système bancaire, avec le Crédit Lyonnais au sommet. En échange de quoi, la banque accepte le placement sans condition des titres du Trésor qui représentent 80 % de son actif en 1919 », rappelle Olivier Feiertag, professeur d'histoire économique à l'université de Rouen.

La même logique entraîne en 1946 la nationalisation des plus grands établissements « Charles de Gaulle s'est appuyé sur les banques pour aider à la construction de la France. Jusqu'en 1967, l'Etat a décidé de tout : jours de valeur, taux, ouverture de guichet. Impossible pour les banques françaises de se faire concurrence entre elles, confirme Hervé Alexandre, directeur du master 224 banque et finance de l'université Paris Dauphine. Notre vieille tradition colbertiste avait également repris le dessus. A cette époque, il était alors interdit aux banques étrangères de racheter nos établissements nationaux. »

Lire la suite (Les Echos).

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Article très intéressant , qui permet de rappeler que c'est le PS qui a dérégulé le secteur bancaire avec toutes les conséquences négatives qu'on a vu .

De plus , je ne peux m’empêcher de constater qu'il n'y a pas eu de grandes crises bancaires entre 1946 et 1967 , lorsque l'Etat contrôlait très fortement le secteur , voir jusqu'à 1984 en fait.

Prenons l'exemple de Dexia : c'était une banque publique en bonne santé finançant les collectivités locales belges depuis très longtemps ( depuis la fin du XIXème siècle ) qui a été privatisée pour 750 millions en 1996 .

Puis est venue le temps des folies financières et Dexia , en parfaite faillite , a été nationalisée pour 4 milliards , ce à quoi il faut ajouter les milliards que doivent éponger chaque année l'Etat belge et français.

En outre le système de contrôle de capitaux n'était peut-être pas si mal finalement ...

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Nous sommes passés du système colbertiste :grande entreprise d'Etat controlant le secteur à des grands entreprises privées controlant toujours le secteur. Nous cumulons les inconvenients :pas de concurrence,l'interet general oublié En plus l'etat doit sauver ces banques quand elles sont en difficulté.

Paribas est emblematique.nationalisée par les socialistes sa privatisation a été confiée à un fonctionnaire des finances,Pebereau ;conseiller de giscard pour la loi de 73,Le sieur Pebereau est ensuite devenu PDG de la banque qu'il avait vendu au nom de l'Etat

Cette banque est devenue une des principales acheteuses des Bons du Tresor ,profitant ainsi à plein de la loi de 73.

Petit plus le directeur de l"agence France Trésor,chargée de négocier la dette de l'Etat, était en même temps conseiller de Paribas

Le bilan de paribas est équivalent au PIB français la France est surendettée et nous payons 47 milliards d'intérêts de la dette chaque année,une partie pour Paribas

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