Convocation auprès de l'assistante sociale

Bonjour, bonjour :)

Merci pour votre attention, même ceux qui ne postent pas ici.

Je viens de me renseigner sur la déchéance de l'autorité parentale, et la loi indique ceci :

L'autorité parentale peut aussi être retirée totalement aux parents en cas de désintérêt pour leur enfant. Cette décision intervient :

• lorsqu'une mesure d'assistance éducative a été prise à l'égard de l'enfant,
• et qu'ils se sont volontairement abstenus pendant plus de 2 ans d'exercer les droits qu'ils avaient conservés malgré la mesure d'assistance

Donc l'AEMO a été mise en place en mai 2014, avec un constat "M. n'exerce plus son droit de visite et d'hébergement depuis le 3 novembre 2013". Ainsi je m'interroge sur mes démarches...

Vaut il mieux que j'attende encore quelques mois, et faire valoir sa "volonté" ou bien est ce que je demande la fin de l'AEMO?

D'un côté je suis très patiente, donc ça ne me dérange pas trop d'attendre novembre 2015 pour ensuite saisir le JAF, mais d'un autre, je ne sais absolument pas mentir, et je pense que la personne de l'AEMO lira sur mon visage les raisons de mon "changement d'avis"...

J'en viens donc vers vous aujourd'hui, histoire d'avoir des conseils et avis.

Merci à tous, bonne journée !

Bonjour, de mon point de vue cela serait mieux d'attendre, il reste même pas un mois par contre, je ne comprends pas bien, pourquoi l'AEMO, aurait l'air surpris de ton changement d'avis, tu as déjà été les voir pour suspendre cela ? Si c'est le cas, quelles raisons as tu évoqués afin de mieux savoir ce que tu devrais leur dire et as tu arrêté tout paiement, c'est quand même étonnant que ceux ci ne t'ont pas parlé de la déchéance de l'autorité parentale au bout de deux ans.

Bonjour, de mon point de vue cela serait mieux d'attendre, il reste même pas un mois par contre, je ne comprends pas bien, pourquoi l'AEMO, aurait l'air surpris de ton changement d'avis, tu as déjà été les voir pour suspendre cela ? Si c'est le cas, quelles raisons as tu évoqués afin de mieux savoir ce que tu devrais leur dire et as tu arrêté tout paiement, c'est quand même étonnant que ceux ci ne t'ont pas parlé de la déchéance de l'autorité parentale au bout de deux ans.

C'est novembre 2015 Samira

@ la dindasse : bien vu.

@ samira : en effet, les "2 ans sans volonté de faire valoir ses droits et devoirs", ce sera en novembre 2015. Et en ce qui concerne l'AEMO, voilà ce que j'ai fait :

devant le juge des enfants, refuser la mise en place de l'AEMO (elle m'a gentiment envoyée chier)

devant la personne en charge de l'AEMO, m'interroger sur la participation de mon ex (puisque la mesure est mise en place pour qu'il retrouve son rôle de père).

Ensuite la personne de l'AEMO m'a conseillé de demander un exercice total de l'autorité parentale, moins "grave" et plus simple à obtenir qu'une "déchéance" de l'autorité parentale pour mon ex.

Or je lui ai dit que je ne voyais plus l'utilité de l'AEMO sans aucune implication du géniteur (qui a disparu de la surface du globe, même les huissiers m'appellent pour savoir si je sais où il vit...).

Donc d'un côté j'ai expliqué à la dame de l'AEMO vouloir mettre fin à la procédure, en écrivant au juge des enfants, après qu'elle ait vu les enfants (et ainsi constater leur "mal être")

de l'autre je m'aperçois qu'en forçant un peu le trait, et en me la jouant "gentille maman qui comprend rien", je peux très facilement retourner la situation, et ainsi déchoir totalement mon ex de son autorité parentale.

C'est entre ces 2 choix que j'hésite.

L'AEMO n'est pas sans conséquences, mais la volonté peut nous faire supporter bien des douleurs pour atteindre l'objectif. Ainsi, ja demande conseils et avis.

Merci.

D’après ce que je comprends, le juge n’était pas trop pour que tu laisses l’Aemo et je trouve qu’il vaut mieux faire celle qui accepte de participer au mieux être de ses enfants en les écoutant que de ne faire que d’après ton opinion. Déjà parce que même si cela peut être dur pour diverses raisons, on saura que tu mets tout en place pour le bien de tes enfants et donc forcément qu’au bout, c’est toi qui gagne alors que si tu laisses tomber cette aide, on peut dire que tu ne fais rien de ton côté pour arranger cette situation. Ce que je veux dire ça risque de te porter préjudice en annulant l’aide de l’aemo. Pour ce qui est de revenir en arrière par rapport à l’aemo, tu peux très bien expliqué que d’après le juge, elle n’était pas trop pour et qu’après réflexion, tu préfères mettre tous les moyens pour aider tes enfants.

L'aemo demande l'exercice total de l'autorité parentale ce que tu peux obtenir plus rapidement que la déchéance. Si tu l'obtiens, est ce qu'en novembre 2015, il y aura déchéance de l'autorité ou si cela ne sera plus possible. je me pose la question de savoir si tu ne peux plus l'obtenir dans le cas où tu auras eu l'accord de l'exercice totale de l'autorité parentale.

C'est novembre 2015 Samira

Merci, oui c'est vrai que je n'ai pas fait attention à la date.

Arf, je viens de parcourir ton sujet, t'en as vu des vertes et des pas mûres ! Courage.

Pour en venir à ta dernière question : au final, t'opposer à la mesure, c'est encore dépenser beaucoup d'énergie, non ? Donc pourquoi ne pas simplement dire à l'assistante sociale que, bien que la mesure te semble inutile, tu n'as pas envie de perdre du temps et de l'énergie à la contester, sans avoir de garantie d'obtenir satisfaction ?

Au final, ce ne serait pas un mensonge, j'imagine. Et cela peut porter des fruits sur le long terme.

Peut-être (m'enfin bon, là, je ne prends pas en compte la nature "ingrate" de tous les enfants) que ça pourra aider tes enfants à mieux accepter, plus tard, le fait que tu n'aies pas agi de manière arbitraire ?

Je ne sais pas trop quoi te dire, si ce n'est "tiens bon" !

Bonjour,

@samira : je ne sais pas si je peux, pour l'instant demander une autorité parentale totale, et qu'ensuite la déchéance soit prononcée (ça me fait penser à la séparation, puis deux années complètes pour enfin obtenir le divorce...).

Ensuite pour l'AEMO, je n'ai d'autre choix que de la subir, mais l'on peut à tout moment écrire au juge des enfants pour lui faire part de notre ressenti, de nos avis et idées.

Dans l'absolu, j'essaye de voir cette AEMO comme une "chance", mais bon, si mon ex n'y met pas du sien, on n'ira pas loin. Mes gosses ont bien compris qu'il s'en fout de ce qu'ils deviennent. N°2 a déjà fêté son second anniversaire sans même un sms de son père. On verra à la fin du mois s'il se rappelle que sa fille aînée a 10 ans... (j'en doute fort) :D

@Feuille : merci (t'as pas une gélule qui traine?) :D

Ben en fait "d'opposition" ce serait juste de la raccourcir, puisqu'aucune nouvelle du principal intéressé par cette mesure. M'y opposer m'aurait coûter très cher en appel, avec mon avocate, qui me l'a déconseillé en mai dernier.

Pour ce qui est des enfants, ils écrivent le nom de Nono sur tous leurs cahiers, devoirs, etc... Ils ont rayer le nom de leur père sur les livrets scolaires. C'est pas anodin...

Pour la gélule, t'as qu'à te servir ! La rose est pas mal. :)

Même raccourcir la mesure te demanderiat de l'énergie, des démarches... est-ce qu'au final le jeu en vaudrait la chandelle ?

Pour tes aînés... c'est bien qu'ils puissent trouver un vrai père en Nono, et c'est triste qu'ils réalisent que leur géniteur est absent de cette manière. Pas étonant qu'ils fassent tout pour ne pas se sentir "à part" (par leur nom) dans votre famille aimante ! J'vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les 6, malgré les tracasseries du quotidien et les autres.

Ben en fait de démarches, c'est un simple courrier adressé au juge des enfants.

La procédure qui en découlera ne me "regarde" pas.

Ce que je sais, c'est que je suis en droit (Nono aussi d'ailleurs), d'écrire au juge des enfants. Le juge transmets d'office une copie du courrier à la personne en charge de l'AEMO.

Cette personne est ensuite "invitée" à donner son avis au juge.

Le juge prend alors note du compte rendu "AEMO", et décide de donner suite ou pas à mon courrier.

Pour 63 cents de timbre, je pense que ça vaut le coup. :D

Et quoiqu'il en soit, ce courrier ne sera pas "préjudiciable" puisque nous nous sommes opposés à la mise en place de l'AEMO, mais nous avons été au premier RDV, puis nous avons reçu la personne en charge du dossier à notre domicile, et nous l'avons même invitée à revenir voir les enfants mercredi prochain ; quand l'ex a simplement disparu depuis son engagement à l'audience. :p

Je pense que la personne en charge de l'AEMO a bien pris conscience de "l'injustice", et comme elle le dit "c'est une mesure judiciaire qui vous est imposée, mais à nous aussi".

Et puisque c'est elle qui m'a orienté vers une demande d'autorité parentale totale, je me dis qu'on ne risque rien à écrire au juge des enfants...

Voilà, on verra après mercredi prochain comment on tournera le courrier au juge des enfants, pour ne pas paraître agressifs, vindicatifs.

Edit : pour la gélule, j'en prendrais plutôt une verte, la rose me fait penser au suppositoire de Doliprane, ne m'en veux pas, hein... :blush:

Bonjour,

l'éducatrice est passée la semaine dernière. Elle a pu discuter avec les grands.

Ils lui ont dit ce qu'ils pensent de leur père (ils ont bien compris qu'il se contrefout de leurs vies). Nous avons discuté des suites, et puisqu'elle n'a encore pas réussi à le contacter, elle devait voir en "réunion d'équipe" (avec sa hiérarchie) pour la suite.

Elle a réexpliqué aux enfants les décisions du juge des enfants (remettre en place un dialogue parental et conforter m. l' ex dans son rôle de père) et ma grande lui a répondu :

"ben en même temps, ça va pas être simple pour vous de faire ça, parce qu'il a disparu de la circulation". :D

Voilà, elle revient le 14 novembre "pour discuter seule avec vous Madame", et comme je n'ai rien à lui dire, patientons, elle boira un thé avec moi, c'est toujours ça de pris. :p

Il faut que je trouve la bonne formulation, pour expliquer au juge des enfants que l'absence du géniteur ne nous incite pas à poursuivre dans cette mesure, sans pour autant la froisser dans son "autorité"...

Bonne journée ! :)

Je ne vois vraiment pas l’utilité de remettre en place un dialogue, quand un parent ne prend pas ses responsabilités, dialoguer ou autres ne changera rien.

Je suis bien d'accord avec toi samira, mais Madame Le (la?) Juge en a décidé autrement.

"Il en va de l'intérêt des enfants", si elle le dit...

Au fait, j'ai appris qu'il peut me poursuivre... J'ai inscrit les enfants au catéchisme sans son accord, et ce n'est pas un "acte de la vie courante", il m'aurait donc fallu attendre son accord.

Je voudrais bien voir ça, ça pourrait être drôle. :D

... et pour inscrire les enfants au club de foot ou d'équitation, il t'aurait fallu son accord, aussi ? Parce que ce sont des activités extrascolaires que tout le monde ne pratique pas non plus...

Tu feras des petits gâteaux pour ton thé du 14 ? ^^

Pour ce qui est de ton courrier, tu peux dire à la juge que tu t'interroges sur l'utilité d'une mesure qui cherche à promouvoir un dialogue alors qu'une des parties est aux abonnés absents... Bon courage toujours !

Non, je sortirais les speculoos, Feuille. :p

(C'est dingue, cette éducatrice reste toujours surprise par ma proposition de boire un thé, café, sirop ou de me voir bricoler, cuisiner... A croire que je suis une extra terrestre, ou bien que je suis vraiment une bonne mère)

Pour les activités "extra scolaires", et même les sorties scolaires c'est "de la vie courante", pas la foi...

Oui je réfléchis à une formule expliquant que, malgré mon opposition première à cette mesure, je me plie à ses conséquences, et que les objectifs (bien définis dans le jugement) ne pourront pas être atteints de par l'absence de l'ex. Ainsi, je ne vois pas l'utilité de gaspiller le fric du contribuable continuer cette mesure.

Je vais faire un brouillon, que je vous soumettrai avant d'envoyer le courrier (mais pas là, j'ai un cake au thon au four, et y'a l'anniv-surprise de n°1 qui approche à grands pas)

Oh nioum, cake au thon !

En revanche, le club de philo, ce serait la "vie courante" ? *soupire*

'pis bon, si jamais monsieur revenait d'on ne sait où pour se plaindre de ta décision, je me demande dans quelle mesure le fait qu'il ait accepté que ses enfants se soient fait baptiser (et donc pris l'engagement tacite qu'il y aurait une vague éducation religieuse, quand même), ne le décrédibiliserait pas.

'fin bon, je ferais mieux de ne pas chercher à comprendre ce genre de logique.

Pour en revenir à "ton" éduc'... peut-être qu'elle a l'habitude d'être vue comme "l'ennemie", la personne qui vient surveiller, avec qui on ne fraternise pas, devant qui on se tient à carreau (et donc on fait gaffe au moindre de ses mouvements, on reste sur ses gardes, on ne prend pas le risque de cuisiner ou bricoler de peur de faire une bêtise ?).

Tiens, ça pourra te faire ton sujet de discussion avec la dame, si tu sais toujours pas quoi dire : "pourquoi vous me regardez comme si je débatrquais de Mars à chaque fois que je vous propose un kawa ?" :p

Bonne idée Feuille !!!!

En effet, dès qu'elle tente d'aborder le sujet "l'ex" en conversation, je lui réponds :

"je préfère me taire que de dire du mal". :D

Du coup, oui, j'vais ptètre pouvoir aborder avec elle sa fonction, son rôle, son job, et ainsi retourner la situation.... Mille merci. :p

Bon la juge des enfants n'a pas été "impressionnée", ni par mon avocate, ni par mon vécu, et encore moins par mon entourage (maman ayant travaillé pour la DDASS, puis pour la crèche familiale et enfin pour le Conseil Général.... toujours en rapport avec des personnes vulnérables : enfants puis "vieux" et Dannya, qui est marraine de n°3 et aussi TISF, et belle maman retraitée "aide soignante"....). On va dire qu'elle est très impliquée dans son travail.

Bon m'en vais sortir mon cake du four, celui aux petits légumes est prêt à être enfourné. :D

désolé d'apporter la contradiction mais même pour les activités extra scolaire mon ex est obligé de me demander mon avis, que ce soit pour la danse ou la grs pour ma fille, bien sur je la fais lanterner mais au final je dis oui

désolé d'apporter la contradiction mais même pour les activités extra scolaire mon ex est obligé de me demander mon avis, que ce soit pour la danse ou la grs pour ma fille, bien sur je la fais lanterner mais au final je dis oui.

Bonjour,

en fait la loi n'est pas très claire, et mentionne les "actes usuels", et les "actes non usuels". Mais comme rien n'est listé, les avocats et juges expliquent les "actes non usuels" comme "importants, inhabituels, grave, rompant avec le passé, ou engageant l'avenir de l'enfant".

Donc non, une inscription à la grs ou à la danse ne nécessite pas ton accord. Par contre, il est tout à fait possible que le club, lui, souhaite ton accord, pour se couvrir. Mais dans les faits, si le club n'exige pas ton accord, ton ex n'est pas obligée de te le demander.

(Combien d'enfants sinon, seraient privés d'activités extra scolaires, en raison de l'absence ou de l'éloignement de l'autre parent? ...) :p

bien d'accord avec toi mais combien de parents aussi verraient que leurs enfants font des activités avec laquelles ils ne sont pas d'accord.

Mais comme rien n'est listé, les avocats et juges expliquent les "actes non usuels" comme "importants, inhabituels, grave, rompant avec le passé, ou engageant l'avenir de l'enfant".

Ha. Bin justment, le caté, c'est en continuité avec le baptême, acte pour lequel le monsieur était d'accord (alors qu'il n'avait pas exprimé son avis au sujet du poney !). :p

Donc ce qu'on t'a dit n'est pas très logique, selon moi. Après, les Français, la religion, et la logique... ça ne se marie pas toujours très bien. ^^

Bons préparatifs pour la fiesta de demain ! :)