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18 juillet 64. Le Grand incendie de Rome


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18 juillet 64. Le Grand incendie de Rome

Le grand incendie de Rome a frappé la ville de Rome sous le règne de l'empereur Néron.

L'incendie éclata dans la nuit du 18 juillet 64 (ante diem XV Kalendas Augustas, anno DCCCXVII.) dans la zone du Circus Maximus et sévit pendant six jours et sept nuits en se propageant pratiquement dans toute la ville.

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Les torches de Néron, Henryk Siemiradzki, 1876, musée de Cracovie

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Buste de Néron, Musée du Capitole, Rome

Trois des quatorze régions (quartiers) qui constituaient la ville (la IIIe, dite Isis et Serapis, actuellement l'Oppius, la Xe, Palatin et la XIe, Circus Maximus) furent complètement détruites, tandis que dans sept autres les dommages furent plus limités et les quatre dernières régions étaient intactes. Les morts se comptèrent par milliers et on dénombra environ deux cent mille sans-abri. De nombreux édifices publics et monuments furent détruits, ainsi qu'environ 4 000 insulae et 132 domus.

Le contexte

Au moment de l'incendie, Rome, proche de son apogée, était une des plus importantes métropoles de l'antiquité. Elle comptait environ 800 000 habitants.

À cette époque, les incendies se déclaraient à Rome, comme dans la plupart des grandes villes, avec une certaine fréquence. Ceci était favorisé par les caractéristiques de construction des édifices antiques, constitués en grande partie d'éléments en bois (plafonds, balcons, etc.), et qui pour la plupart utilisaient des braseros pour l'éclairage, la cuisine et le chauffage. Les voies de circulation étaient étroites, sinueuses et l'accotement des insulae facilitait la propagation des flammes.

La lutte contre les incendies était assurée à Rome par un corps d'intervention constitué par sept cohortes de vigiles (les Vigiles urbani) qui s'occupaient aussi de l'ordre public. Les cohortes de vigiles étaient éparpillées, avec des casernes et des corps de garde (excubitoria), dans chacune des quatorze régions augustes. La lutte contre les incendies était malgré tout gênée par l'étroitesse des espaces de manœuvre et par la difficulté d'acheminement de l'eau où elle était nécessaire .

Sources antiques :

Tacite

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Gaius Cornelius Tacitus

L'historien romain Tacite (Annales, XV, 38-44) décrit l'événement comme le plus grave et violent incendie de Rome. Dès le début de son récit, il met en évidence les incertitudes sur l'origine du désastre. Pur accident ou acte criminel à l'initiative de Néron ? (« forte an dolo principis incertum »). Son compte rendu est le plus riche de détails.

Évolution de l'incendie et premiers secours

Selon Tacite, l'incendie, ayant débuté près du Circus Maximus, a été alimenté par le vent et par les marchandises des boutiques et s'est étendu rapidement à l'intérieur de l'édifice. Il est ensuite remonté sur les hauteurs avoisinantes et s'est diffusé très rapidement sans rencontrer d'opposition. Les secours ont été contrariés par le grand nombre d'habitants en fuite et par les voies de circulation étroites et sinueuses.

Malgré tout, Tacite rapporte aussi que des individus auraient empêché par des menaces d'éteindre les flammes, et qu'ils les auraient même avivées, déclarant obéir à des ordres : l'historien émet l'hypothèse que ces individus étaient des pilleurs agissant pour leur compte ou obéissant à des ordres effectivement reçus : « nec quisquam défendere audebat, crebris multorum minis restinguere prohibentium, et quia alii palam facies iaciebant atque esse sibi auctorem vociferabantur, sive ut raptus licentius exercerent seu iussu ».

Néron, qui se trouvait à Antium, serait revenu en ville quand les flammes menaçaient sa résidence (Domus Transitoria) et il ne serait pas parvenu à la sauver. Il aurait pris en compte le sort des sans-abri en ouvrant les monuments du Champ de Mars, en y installant des baraquements et en approvisionnant en vivres les alentours. En plus, le prix du blé aurait été diminué à trois sesterces le modius.

Ces dispositions, prises selon Tacite afin d'obtenir le soutien populaire, n'auraient en définitive pas atteint leur but, n'empêchant pas une rumeur selon laquelle l'empereur se serait mis à chanter la Chute de Troie, en contemplant la violence de l'incendie visible de son palais. (« quae quamquam popularia in inritum cadebant, quia pervaserat rumor ipso tempore flagrantis urbis inisse eum domesticam scaenam et cecinisse Troianum excidium, praesentia mala vetustis cladibus adsimulantem »).

Le second incendie et les dommages

Au sixième jour, l'incendie se serait arrêté aux pentes de l'Esquilin, où beaucoup de constructions avaient été détruites afin de faire le vide devant l'avancée des flammes. Malgré tout, d'autres incendies éclatèrent dans d'autres endroits et les flammes firent cette fois moins de victimes, mais détruisirent un plus grand nombre d'édifices publics. Ce second incendie aurait pris naissance dans un certain nombre de jardins appartenant à Tigellin, préfet du prétoire et ami de l'empereur : cette origine aurait, selon Tacite, fait naître d'autres rumeurs sur le désir de l'empereur de construire une autre ville et de lui donner son nom Neropolisplusque infamiae id incendium habuit, quia praediis Tigellini Aemilianis proruperat videbaturque Nero condendae urbis novae et cognomento suo appellandae gloriam quaerere »).

Tacite énumère alors les dommages : des quatorze quartiers de Rome seulement quatre étaient restés intacts, tandis que trois étaient complètement rasés au sol et que sept autres ne conservaient que quelques restes de bâtiments. Il fait la liste de quelques temples antiques et sanctuaires détruits, énumère les œuvres d'art grecques et les textes anciens disparus, mais ne donne aucun renseignement sur le nombre de victimes.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

néron fut un empereur très particulier .il fit assassiné sa mère Agrippine.une première tentative échoua ,néron avait fait trafiquer un bateau qu'il avait offert à sa mère .

le bateau coula mais Agrippine survécu .

néron furieux , ordonna d'aller la tuer ou elle s'était réfugiée ,çe qui fut fait .

néron , un jeune homme parfait pendant sa jeunesse devint un monstre par la suite d'après ses détracteurs .

un jour , il fit donner un grand repas ou toute la gente patriçienne et l'aristocratie de l'époque fut invitée .

au cour du repas ,il se pencha vers l'un de ses proche et lui dit à peut prés ceçi :

tout le monde à l'air bien joyeux ,il suffirait un ordre de ma part pour faire couper la tète de tout çe beau monde .

néron se croyait un artiste lyrique , il fit une tournée en grèçe et chanta devant les foules .malheurs à ceux qui ne l'ovationnait pas à la fin du récital car , ses sbires étaient là pour repérer les défaillants et sévirent comme il se doit à çe crime de lèse majesté .

quand il mourut poignardé par porus son favoris à qui il avait demandé de le faire car , poursuivit par la foule , il aurait dit

: avec moi , quel grand artiste le monde va perdre !

il semble avoir été capable d'avoir donner l'ordre d'incendier rome ,mais quelques historiens l'ont défendut .

bonne journée

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

La ville était en bois mais Néron, une tache dans l'Histoire, quand on est four, on accuse les autres.

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