Notre société pousse-t-elle ses citoyens à la médiocrité ?

Le sujet est intéressant, mais sa prime définition me paraît ici un peu réductrice. Le terme société est large, et celui de médiocrité, général : ce qui n'a pas d'intérêt sinon peu, ou insuffisant.

Or, définir ce qui est digne d'intérêt ou non me paraît éminemment subjectif. Alors quand en plus il est évalué à l'aulne de la société, qui ne se résume pas qu'aux médias et au théâtre de la politique, comme semble entendu par l'auteur... Difficile d'émettre quelconque analyse.

Finalement on en revient toujours au même point des débats sociétaux, et l'auteur du topic ne déroge pas à la règle : déclin ou pas déclin...

Il me semble que le déclin, l'idée de médiocrité grandissante, est avant tout, puisque l'on parle média, entretenue par des éditocrates plutôt condescendants rédigeants à la va-vite des billets qui ignorent totalement les forces vives de notre pays : l'Express, Le Figaro...

L'on pourrait s'inscrire dans une idée ou l'autre... Sauf que déclinons-nous tous ? Sommes-nous poussés vers la médiocrité ou l'efficience ? Rien n'est moins sûr...

Il me semble surtout que ces notions de déclin ou de médiocrité cachent des arrières-pensées politiques plus terre à terre : l'on dépréciera plus volontiers des orientations sociétales ou économiques qui ne vont pas dans le sens de nos opinions ;-)

Pour répondre a' la question du déclin il faudrait en priorité se référer a' des indicateurs objectifs et les comparer.

Des indicateurs comme: indépendance économique, indépendance énergétique, niveau d’éducation, acces a' la santé, niveau de pauvreté, liberté d'expression, égalité de chance, etc ....

A partir de la' on compare les tendances.