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Start-up : faut-il un diplôme pour réussir ?


Invité David Web

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Start-up : faut-il un diplôme pour réussir ?

Dans la Silicon Valley, la légende veut que les créateurs des entreprises qui dominent l'Internet mondial aient tous abandonné leurs études ou oublié de passer leur diplôme. Ils étaient trop occupés à changer le monde et à devenir milliardaires – toutes choses qui ne s'apprennent pas sur les bancs de la fac. Et de fait, même s'il existe quelques exceptions, la liste des déserteurs est éloquente : Steve Jobs (Apple), Bill Gates (Microsoft), Mark Zuckerberg (Facebook), Larry Ellison (Oracle), Michael Dell (Dell Computers) et Evan Williams (Twitter). Quant à Sergei Brin et Larry Page, les créateurs de Google, ils ont décroché leur licence d'informatique, mais ont renoncé à passer une maîtrise, manifestement pas faute de capacités.L'exemple de ces hommes riches, célèbres et admirés de tous alimente un courant de pensée diffus. Son credo : utiles pour les jeunes gens ordinaires, les études universitaires s'avèrent inutiles pour les plus brillants. Nuisibles même. L'université leur inculque le conformisme, bride leur élan créatif, les incite à rester dans les sentiers battus.

DISCOURS ANTI-UNIVERSITAIRE

Avec le triomphe planétaire de la génération Internet du nouveau millénaire, ce mouvement frondeur s'est renforcé et structuré. Son nouveau chef de file s'appelle Peter Thiel, qui fit fortune en inventant, en 1998, le système de paiement en ligne PayPal (vendu en 2002 à eBay pour 1,5 milliard de dollars, soit 1,1 milliard d'euros), puis en investissant dès 2004 dans une start-up inconnue appelée Facebook. En un sens, Peter Thiel, un homme mince et élégant de 46 ans, est un contre-exemple : il possède deux diplômes de l'université Stanford, en droit et en philosophie. Cela dit, ses études lui ont sans doute peu servi dans sa carrière de businessman.

Aujourd'hui, il reprend à son compte le discours anti-universitaire classique, en l'amplifiant – au point de suggérer que l'université est une perte de temps pour tout le monde car, sauf exception, la qualité de l'enseignement et l'ambiance de travail y sont médiocres.

Pour faire passer son message, le milliardaire multiplie des interviews télévisées, et fait des analyses de cas : "Quand Facebook a été créé en 2004, c'était le bon moment. Si ses créateurs avaient terminé leurs études universitaires et attendu 2006 ou 2007, cela aurait été trop tard pour eux." En fait, il est persuadé que le modèle universitaire classique est condamné : "Dans quelque temps, le fait de passer quatre ans dans une salle de classe avec la gueule de bois sera considéré comme un produit de luxe démodé."

FRAIS DE SCOLARITÉ EN HAUSSE

Lire la suite (Le Monde).

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
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Je suis d'accord de dire que le modèle universitaire classique est condamné, à l'heure de l'internet avoir l'équivalent d'une vidéo (au son parfois pourri) visionnable qu'une seule fois à un horaire précis est complétement aberrant. D'ailleurs certaines universités américaines (dont des privées) offrent gratuitement le visionnage de cours sur des sites dédiés.

La hausse des coûts est irrémédiables dans le modèle classique, la massification du besoin d'éducation rend ce dernier inefficace, ce qu'on voit au US avec l'explosion du prix des études.

Ce mouvement va marquer l'avènement de l'enseignement par internet. Je dis ça en pensant notamment à la Khan Academy qui propose déjà une foultitude de cours sur des sujets très variés en allant du plus simple au plus avancé (ce site a d'ailleurs servi dans des classes pilotes californiennes).

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