Demain, on s'éclairera peut-être au bois

    Utiliser le bois comme ressource énergétique d'une façon plus astucieuse et plus efficace qu'en le brûlant dans un incinérateur ou une cheminée. C'est la piste qu'explore l'Institut des matériaux de Nantes (IMN, université de Nantes-CNRS), avec le projet ValorPAC, qui vise à "intégrer une pile à combustible dans une chaîne de valorisation des déchets".

    A terme, ce programme, mené sur trois ans (2012-2015) et soutenu par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), pourrait déboucher sur la commercialisation de systèmes produisant de l'électricité à partir de résidus forestiers, pour des usages industriels ou domestiques...

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Mais, ça ferait beaucoup d'arbre coupé, si je ne m'abuse, non ?

Au final, ça ne serait peut-être pas réellement rentable ?

Il faut lire tout l'article ;-)

Dans le genre: "je ne le sens pas du tout" ce projet se place bien haut.

1- Quid tout l'écosystème se nourrissant des résidus forestiers

2- Quid du carnage en terme de réchauffement climatique

Ouais, nan, clairement, je le sens pas.

Il existe un long et très technique rapport sur ce type de combustion et la centrale japonaise d'Omuta... j'en dispense la lecture en indiquant ce court résumé :

La compagnie japonaise Idex Eco Energy Co., filiale du distributeur pétrolier Japonais Shin-Idemitsu, a construit la première usine de production commerciale de biohydrogène. Celle-ci se situe à Omuta, au sud de la préfecture de Fukuoka (Ile de Kyushu, sud de l’archipel). A la construction de l’usine, qui s’est achevée en octobre 2011, ont succédé différents tests afin de vérifier et d’optimiser son fonctionnement.

Basée sur l’utilisation de copeaux de bois provenant d’exploitations forestières proches, l’usine sera capable de produire 7 200 m3 d’hydrogène par jour à partir de 15 tonnes de bois. L’hydrogène ainsi produit sera d’une pureté de 99,99% ou plus. L’utilisation de copeaux de bois permet de réduire de 75 % la quantité de dioxyde de carbone dégagée lors de la production d’hydrogène (344 g CO 2 /Nm 3 H2) par rapport au procédé standard à partir de gaz naturel liquéfié (1310 g CO 2 /Nm 3 H2).

Cette usine s’inscrit dans la droite ligne des projets du gouvernement japonais d’intensifier les efforts industriels dans le domaine des énergies renouvelables. Le ministère de l’agriculture, des forêts et de la pêche (le MAFF) a financé en grande partie la construction de cette usine puisque près des trois quarts du coût total de l’usine provient d’une bourse gouvernementale, soit 1,5 milliards de yens sur 2,1 milliards (13,8 millions d’euros sur 19,3 millions).

Cette usine est située dans la préfecture de Fukuoka, pionnière dans le domaine de l’hydrogène. En effet, autant à l’échelle académique que gouvernementale la recherche ainsi que l’industrie sont fortement encouragées et subventionnées. L’usine fonctionne depuis avril 2012.

Salut, je trouve que ce n'est pas une mauvaise idée. En effet, dans notre recherche actuelle de nouvelles énergies, beaucoup sont bloqués dans la croyance que notre énergie ne proviendra que d'une seule et unique source, solaire, nucléaire, éolien, ou même bois. Mais force est de constater que l'utilisation d'une source unique d'énergie est stérile soit sur le plan écologique, soit sur le plan du rendement.

Depuis quelques temps des idées naissent qui parlent de combinaisons des possibilités. Je me permet une parenthèse d'exemple qui montre que ces idées sont viables : Il y a une boite qui s'est crée et qui fabrique des panneau solaires. Ces panneaux sont particuliers. En effet, le gros problème du solaire est le rendement : beaucoup d'énergie solaire est convertie en chaleur au lieu d'être convertie en électricité (eh oui, le soleil, ça chauffe :D ). La boite a breveté un système ingnieux, mais simplissime. Il a combiné son panneau solaire aux système de chauffage solaire des piscine : sur son panneau solaire, passent les canalisation du chauffe-eau. Résultat, quand il fait beau, le soleil chauffe directement l'eau du chauffe eau sans que celui ci n'ai besoin d'électricité. Ce système permet par ailleurs de refroidir le panneau solaire qui du coup a un meilleur rendement. L'idée est simplissimale, mais fallait y penser.

On ne pense justement pas assez à mélanger les systèmes que nous avons. Le bois se retrouve souvent immédiatement rejeté comme solution car il fait référence au charbon, ou à la combustion, dont le rendement est faible. Dans le cas particulier ici, l'idée est justement de ne pas utiliser le bois comme source d'énergie, mais comme source d'hydrogène. Si on arrive à créer de l'hydrogène avec un bon rendement, il peut alors être utilisé dans une pile à combustible. Cependant, il faut a priori une grande quantité de bois. Le projet en est à ses début, s'il est là justement, si des têtes chercheuses travaillent dessus, c'est qu'il y a encore des soucis, c'est le principe. Ils sont là pour essayer de trouver une solution à ces problèmes restants.

Personnellement, je trouve plutôt bien qu'on se mette à financer des projet énergétique simple, mais ingénieux. Jusque là, on avait tendance à les laisser de côté par "technologite" aiguë. Mais les meilleurs solutions ne sont pas toujours celles qui demandent le plus haut niveau technologique. Petit bémol : si on planche surtout sur les solution technologique, c'est aussi par soucis économique je pense. Une solution trop simple est facile à reproduire, et donc la compétence et le savoir faire s'évade rapidement du territoire. Au final, on finance un projet, et on en tirera que peu de bénéfice économiques. Les hautes technologie demandent elles, par contre, des dizaines d'années aux concurrents pour se mettre à niveau, ce qui rapporte.

C'est pourquoi je pense que les financement de ce genre se feront rare, et sur des solutions auxquels les financeurs ne croient malheureusement pas trop...

il n'y aura AUCUNE avancée exploitable dans le domaine de l'énergie

Les maitres du pétrole et du nucléaire y veillent

il n'y aura AUCUNE avancée exploitable dans le domaine de l'énergie

Pas sûr.

Le chauffage au charbon a bien été abandonné en France.

Les maitres du pétrole et du nucléaire y veillent

Mais ils mourront un jour.

Mais ils mourront un jour.

d'autres prendront le relai, les seules sources d'énergies ayant une chance d'émerger sont celles qu'on peut faire payer et contrôler

Les "gens" peuvent être inventifs

http://youtu.be/yOLH4JlZEes