Bruxelles donne une leçon de rigueur budgétaire aux Pays-Bas

Bonjour à tous,

Voilà, Monsieur Hollande voulait une "gouvernance économique européenne " , mais elle existe déjà !

Après les divers traités budgétaires, entre aujourd'hui même en vigueur le two-pack , à partir de maintenant la Commission peut rejeter les budgets adoptés par les parlements élus démocratiquement , les politiques de "réformes structurelles " seront surveillées par des technocrates européens, ...

Et la gouvernance économique européenne ce n'est pas une politique de stimulation de la demande, de progrès social, d'investissements massifs dans les secteurs d'avenir, de redistribution de la richesse , ... mais ce sont les "réformes structurelles" , la sacro-sainte règle des 3 % de déficit, ...

Concernant les Pays-Bas, on voit bien qui décide de la politique économique maintenant , d'abord en avril 2013 , le gouvernement décide de modérer l'austérité afin de ne pas étouffer la croissance, et aujourd'hui la Commission juge qu'il faut absolument respecter les règles, quitte à enfoncer encore plus l'économie des Pays-Bas qui est d'ailleurs l'une des plus libérales en Europe .

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Bruxelles donne une leçon de rigueur à un faucon européen : les Pays-Bas

latribune.fr | 29/05/2013, 18:28 - 483 mots

La Commission européenne a donné mercredi un délai d'un an à Amsterdam pour respecter les objectifs européens. Le pays défenseur de la discipline budgétaire peine à réduire son déficit, notamment plombé par une demande intérieure affaiblie, ainsi qu'une importante dette des ménages.

Un an supplémentaire. Bruxelles a ainsi accordé un répit aux Pays-Bas pour revenir dans les clous des 3% de déficit. "Les Pays-Bas doivent définir de nouvelles mesures pour ramener durablement le déficit public effectif en dessous du plafond de 3% du PIB en 2014", a indiqué la Commission européenne mercredi dans le cadre de ses recommandations économiques annuelles à l'ensemble des Etats-membres.

Preuve que le bon élève néerlandais, fervent défenseur de la discipline budgétaire chère à l'Allemagne, peine à respecter les objectifs européens. Rappelons à cet égard que le pays est entré en récession en 2012. Pour 2013 et 2014, le programme de stabilité prévoit une croissance économique réelle de -0,4% et 1,1% respectivement, soit des pourcentages très proches de ceux des prévisions de la Commission, à savoir 0,8% et 0,9%. Déjà en 2010 et en 2011, les taux de croissance de 1,6% et 1,1%, selon les chiffres de la Coface, semblaient sonner le glas de la faste période où le pays jouissait de taux supérieurs à 3% .

La demande intérieure déprimée par la baisse du pouvoir d'achat

Principal facteur de récession identifié par la Banque centrale des Pays-Bas (DNB) : la baisse de la consommation des ménages redoutant une diminution du pouvoir d'achat (-4% en 2013, en raison des mesures prises par le budget d'austérité). La demande intérieure devrait rester déprimée en 2013, selon la Coface, notamment à cause des faibles revenus réels des ménages, de la hausse du chômage et de la détérioration du marché immobilier. Des secteurs dans lesquels le pays doit engager des réformes conséquentes, estime Bruxelles.

Le logement pose un défi majeur

En effet, la Commission insiste sur le fait que le marché du logement pose un défi majeur. De nombreux propriétaires déplorent la dégradation de la valeur de leurs biens, passée au-dessous de celle de leurs emprunts. Un détail non négligeable sachant que le niveau de dette privée à atteint le record de 128% du PIB en 2012, toujours selon les données de la Coface.

Les Pays-Bas sous surveillance négative

Le pays, jusqu'à présent noté triple A, a d'ailleurs été placé sous surveillance négative par l'agence de notation Fitch début février, en raison de la baisse des prix de l'immobilier, de difficultés de son secteur bancaire et d'une dette publique conséquente. Fitch a d'ailleurs assuré que la dette publique des Pays-Bas était plus importants que celle de la plupart des pays notés triple A. Elle est pasée de 63,1% du PIB en 2010 à 65,5% en 2011 pour s'élever à 71,2% en 2012. Pour 2013, la dette publique est estimée à 74,5% du PIB. A cet égard, la Commission européenne souhaite que le taux d'endettement s'établisse à 71,4% en 2015.

Enfin, reste à améliorer la compétitivité du pays. Mais celle-ci reste très sensible à l'évolution de la conjoncture internationale, compte tenu du degré élevé d'ouverture de l'économie néerlandaise. "

Bruxelles exige des réformes structurelles en France

Quand le gouvernement néerlandais voulait moins d'austérité ...

Pour comprendre le two-pack

Ce que pense le porte-parole de DLR de ce two-pack

L'avis de Jean-Luc Mélenchon sur la question

Il y a 3 pays qui paient pour les autres en europe, qui sauvent l'euro :

- Les pays bas (qui je crois sont ceux qui paient le plus au regard de leur taille)

- l'allemagne

- La France

Voila donc une excellente décision bruxelloise.

Tout ce qui peut braquer les peuples (ici les néerlandais) contre la technocratie bruxelloise, est une bonne chose !

Qui a voté pour élire cette fameuse "commission" ?

Vous ? Moi ?

Tant que l'exécutif européen ne sera pas responsable devant le parlement européen (élu) cette Europe ne sera qu'un embryon de dictature.

Je trouve que ce petit dessin trouvé sur un lien d'economic dream résume assez bien la situation

Voila donc une excellente décision bruxelloise.

Tout ce qui peut braquer les peuples (ici les néerlandais) contre la technocratie bruxelloise, est une bonne chose !

J'ai du mal à voir par écrit si c'est vraiment de l'ironie ou si tu es serieux.